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belot03

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  1. Bonjour, En pratique les tolérances admissibles en terme de chantier c'est L/1000. Souvent on est sur le même ordre de grandeur aussi pour la fabrication.
  2. Bonjour, En complément, pour un pont métallique il n'y a pas besoin d’insérer l'effet de la composante uniforme de la température si vous êtes sur un système d'appareil d'appuis à pot. Le schéma statique d'un pont bien conçu DOIT permettre la dilatation de l'ouvrage sans créer d'effort interne à la structure. Dans votre cas, soit vous êtes sur des appareils à pot et dans votre modèle vous insérez des appuis glissants sur les 2 culées, soit vous êtes sur de l'élastomère et vous devez prendre en compte des appuis élastiques en ayant préalablement calculé leurs raideurs suivant x et y. Si vous ne faite pas ça et que vous introduisez vos efforts de température ça va vous couter cher en acier.
  3. Pour le déversement vous pouvez récupérer le moment critique sur le logiciel gratuit LtbeamN du CTICM. Les vérifications c'est à l'ingénieur de le faire suivant la réglementation en vigueur sur le projet.
  4. Avec des d'appuis élastiques en calculant au préalable les raideurs Kx et Ky du néoprène. Kz (verticale) étant considéré comme infiniment rigide.
  5. Bonjour, Sujet assez vieux, mais cela peut encore être utile pour d'autres membres. Il y a certaine confusion sur comment calculer la résistance à l'effort tranchant d'une poutre en acier. Dans 99,9% des cas on néglige la contribution des semelles pour la reprise de l'effort tranchant. La résistance au tranchant de l'âme à retenir est donnée par VRd = min (VPl,Rd ; Vbw,Rd). VPl,Rd c'est lorsqu'il n'y a pas de voilement sous cisaillement, grosso modo on fait passer tout l'effort tranchant dans la section de l'âme travaillant à sa limite élastique ; c'est un calcul plastique finalement. Vbw,Rd c'est lorsqu'il y a voilement sous cisaillement, l'EC3-1-5 définit la démarche de manière très précise avec un calcul qui réduit la hauteur d'âme à considérer car on a une instabilité de voilement, plutôt logique. Au sujet des raidisseurs, on peut en mettre en travée pour renforcer la capacité générale de la poutre au tranchant quand c'est nécessaire, globalement on augmente Vbw,Rd en réduisant la longueur des panneaux de calcul soumis à ces efforts tranchants. Sur appuis on mets des raidisseurs pour reprendre la réaction d'appui tout simplement, c'est pour cela que vos calculs précédents sont faux, des plats soudés contre l'âme ne sont pas très efficaces pour cette problématique, ce genre de chose ça se fait par exemple sur une liaison encastrée poteau/poutre d'un portique car il y le couple d'encastrement qui créé du cisaillement dans l'âme du poteaux. Donc la réaction d'appuis doit être calculée sur la section des raidisseurs + 2 x 15 (ou 20 à vérifier) x epsilon x tw (tw étant l'épaisseur de l'âme de la poutre). De manière générale je ne considère que la section des raidisseurs. Bien sur la résistance des raidisseurs est à vérifier pour être considérée comme des appuis suffisamment rigides pour l'âme de la poutre, sinon ça ne sert à rien. Tout ça c'est bien expliqué dans l'EC3-1-5 qui concerne les éléments plaques. Concernant la pression localisée sur le corbeau béton, on ne peut pas dire que la surface de répartition se fait sur toute la largeur du profilé, ça serait oublier la minceur de l'âme d'une poutre en I... Encore une fois en prend la section des raidisseurs + 2 x 15 (ou 20 à vérifier) x epsilon x tw à diffuser par un angle à 45° dans l'épaisseur de la semelle inf + la platine sous poutre (apparemment il n'y en a pas ici). C'est cette surface équivalente à retenir pour le calcul de la pression sur l'appui béton. Quand ça ne passe pas on peut mettre un petit néoprène ou un mortier C50 sur 2,3 cm ou les des deux. J'ai cru lire à un endroit aussi que l'auteur n'avait pas de logiciel nécessaire pour faire un calcul mixte acier/béton, mais dans tous les cas il n'y a aucune mixité entre la dalle et la poutre acier car pas de connexion entre les deux (par exemple avec des goujons connecteurs) afin de reprendre le flux de cisaillement entre les 2 matériaux. Par contre il y a bien effectivement une partie des efforts qui vont être repris par la dalle béton au prorata de l'inertie de cette dernière, donc effectivement si cela n'a pas été retenue,le calcul est sécuritaire en considérant la poutre acier seule.
  6. belot03 replied to Lucas C.'s post in a topic in Divers
    Bonjour, Merci pour les programmes. Est-il possible de les poster sous le format .cat (pour les anciennes calculatrices casio 35+) ? Merci d'avance.