TESSIER Cindy

Bonjour, Lorsque je génère du vent sur un portique 2D suivant NV65 sur ROBOT avec l'option toiture isolée, le logiciel génère les vents propres à une toiture isolée : D/G et G/D et D/G oblique et G/D oblique mais également les vents propres à une structure fermée : D/G(+), D/G(-). D'après mes calculs, les vents sur structure fermée sont dimensionnants par rapport aux vents sur toiture isolée en NV65 (contrairement au EUROCODES). Du coup, je retire les vents sur structure fermée avant de réaliser mes combinaisons. Est-ce que j'ai le droit de faire ça ? Je n'ai rien trouver dans la NV65 qui me dit qu'une structure en toiture isolée doit également être dimensionnée si celle-ci était fermée ? Merci de votre aide.

Bonjour, Je travaille sur une charpente ossature métallique à simple RDC. Ma question concerne les contreventements. Classiquement, j'utilise des contreventements en croix de Saint André (câble). Je les modélise en barre traction seule (modèle non-linéaire). Il n'y a alors pas d'attaches entre les 2 contreventements formant la croix de contreventements. Aujourd'hui, je souhaite utilisé des profilés de section plus importantes. Pour des questions d'encombrement, mes profilés de contreventements se situent sur le même plan. Du coup, la croix de contreventement est formée par la réunion de 4 profilés attachés au milieu. Et, là, j'avoue que je n'arrive pas à obtenir un modèle stable. Pouvez-vous me guider sur les conditions de modélisation à appliquer sur mes barres de contreventement ? Merci beaucoup. Cindy

Bonjour, J'ai trouvé la signification du terme "Comportement en chainette". En cas d'incendie, les pannes "ramollissent" et deviennent des chaines (visuellement) fixées entre chaque portique. C'est pourquoi, en cas d'incendie (suivant le guide R15 cité dans le message précédent), il est important de : - calculer la résistance en section de la panne (pour être sur qu'il n'y ai pas rupture et que la panne ne tombe pas sur une personne). - calculer les assemblages (si rupture de l'assemblage, la panne risque de tomber sur quelqu'un) En revanche, il peut avoir perte de stabilité complète de la panne : celle-ci "devient" une simple chaine car cela ne met pas directement en danger les personnes, à condition bien sur que les pannes ne soient pas utilisées pour la stabilité globale du bâtiment. Voilà, j'espère que mon explication est assez claire. Cindy

Bonjour à tous, Dans le guide du CTICM référence SRI-09/17e-GiB/NoB concernant la méthode de justification d'une stabilité au feu de 1/4 heure (R15), la résistance au feu des pannes est conditionnée par leur comportement en chaînette. Je m’interroge sur cette notion de comportement en chaînette. J’ai trouvé quelques documents sur internet. Tous ces documents conditionnent la tenue des pannes à leur comportement en chaînette sans plus d’explication. Pouvez-vous m’expliquer que signifie cette notion de chainette ? Y-a-t-il un rapport avec la continuité des pannes le long de la structure ? Merci pour toute explication. Cindy

Bonjour à tous, Sauriez-vous m'expliquer comment s'assurer qu'un assemblage entre deux pannes Z soient suffisamment rigide pour considérer qu'il y a bien continuité entre ces 2 pannes ? Le document Access Steel en pièce jointe donne un éclissage de 1m de longueur pour une panne de 10m, soit 0,1L, par superposition de des deux pannes. Personnellement, j'avais prévu un éclissage de 14 cm avec 4 vis (2 vis de chaque coté) par ajout d'une plaque fixée sur les 2 pannes avec 4 vis (2 vis de chaque coté) (voir schéma) Le document Access Steel me fait douter sur cette conception initiale. Pouvez-vous me donner votre opinion sur le sujet ? Merci bien. Cindy access-steel-empannage-ss049a-fr-eu-1.pdf

Merci beaucoup. L'explication est claire. Je vais prendre en compte votre configuration pour le cas numéro 2. Pas de cloison intérieure pour moi mais pour le radier / dallage, je vais contacter l'équipe qui s'en charge.

Bonjour, Pour le calcul thermique d'une structure métallique bi-pente, composée de 24 portiques avec des travées de 6m, de largeur 30m et de longueur 138m (donc 23 travées en tout), j'ai plusieurs configurations : - Configuration 1 : j'applique un calcul unique ou je dispose un contreventement sur la travée du milieu (travée n°12) Dans cette configuration, tout se passe bien : la structure est validée à l'ELU et à l'ELS. Cependant, j'ai vu une règle plusieurs fois notamment sur Civilmania, mais sans référence normative précise, qu'il faut appliquer un joint de dilation si la structure a une longueur supérieure à 50 m. Du coup, est-ce que ma configuration 1 reste valable ? - Configuration 2 : dans le cas ou la configuration 1 est mauvaise et que des joints de dilatation soient indispensables, je décide d'appliquer 3 calculs indépendants : calcul 1 : je modélise les travées 1 à 6. Je contrevente la travée 1. Je n'applique pas de vent sur le pignon de la travées 6 car celle-ci sera accolées à la travée 7 du modèle du calcul 2. calcul 2 : je modélise les travées 7 à 17. Je retrouve mon contreventement sur la travée du milieu (travée n°12). Je n'applique pas de vent ni sur le pignon de la travées 7 ni sur le pignon de la travées 17 car c'est la partie centrale de ma structure. calcul 3 : c'est le cas symétrique du calcul 1. Ensuite, je regarde les déplacements maximaux à l'ELU sur la zone correspondant à l'implantation de mon joint de dilation dans chaque calcul pour choisir celui-ci. Pouvez-vous me dire si la configuration 1, sans joint de dilation, est correcte ou non mais si elle fait 138m de long ? Pouvez-vous me dire si ma démarche est la bonne pour les 2 configurations ? Merci beaucoup.

Bonjour, Effectivement, je n'ai pas divisée la portée lorsque j'augmentait mon nombre d'appui. Je vais refaire mes calculs et je vous fait un retour. Mais du coup, j'ai un doute sur la formule utilisée pour 3 appuis sur une poutre de longueur totale 6 m (3m + 3m). (2 appuis au extrémité et un appui central) fy = 2,05 x Qy x (L^4) / (384 x E x Iz). Dans cette formule, il faut prendre L = 6 m ou bien L = 3 m.

Bonjour, Dans le cadre du dimensionnement de pannes et de lisses, je réalise un calcul de flèche de poutre sur 2 appuis ou sur 3 appuis avec les formules suivantes : - 2 appuis : fy = 5 x Qy x (L^4) / (384 x E x Iz) - 3 appuis : fy = 2,05 x Qy x (L^4) / (384 x E x Iz) Je cherche à calculer la flèche pour 4, 5, … appuis. Dans mes recherches, j'ai trouvé l'abaque de Macquart (https://notech.franceserv.com/formulaire-des-poutres.pdf : dernière page) mais je voudrais être sûre de la manière d'utiliser ce document. Par exemple : Profilé SADEFZ180x1.75 de 6 m. Charge uniformément répartie. - 2 appuis : fy = 5 x Qy x (L^4) / (384 x E x Iz) = 5 x 87,7 N/m x (6^4) / (384 x 210e09 x 4,57e-07) = 15,42 mm - 3 appuis : fy = 2,05 x Qy x (L^4) / (384 x E x Iz)= 2,05 x 87,7 N/m x (6^4) / (384 x 210e09 x 4,57e-07) = 6,32 mm Et selon l'abaque de Macquart : - 2 appuis : fy = 5 x Qy x (L^4) / (384 x E x Iz) = 5 x 87,7 N/m x (6^4) / (384 x 210e09 x 4,57e-07) = 15,4 mm - 3 appuis : 0,415fo = 0,415fy = 0,415 x 15,4 = 6,39 mm - 4 appuis : 0,519fo = 0,519fy = 0,519 x 15,4 = 8,00 mm sur les bords. - 5 appuis : 0,485fo = 0,485fy = 0,485 x 15,4 = 7,47 mm sur les bords. Est-ce que ma démarche est la bonne ? Est-ce normal d'avoir des flèches plus importantes lorsque l'on augmente le nombre d'appuis ? Merci bien à vous.