Bonjour à tous,
Je sais que j'interviens pratiquement 01 an après l'ouverture de ce sujet. Néanmoins, je souhaite apporter mon point de vue pour d'autres membres qui pourraient être confrontés au même problème. La solution de semelle isolée reposant sur un massif en gros béton est effectivement la plus appropriée.
Mais attention : je pense que les sollicitations doivent être vérifiées au sein de ce massif, suivant son axe vertical descendant, en prenant en compte son poids propre. Pour l'effort normal plus précisément, on aura : N(z) = N.poteau + Pp.semelle + A*B*z ; avec :
N(z) : évolution de l'effort normal au sein du massif ; N.poteau : descente des charges en pieds de poteau (négatif) ; Pp.semelle : poids propre de la semelle ; A*B*z : poids propre du massif ; A et B : Longueur et largeur du massif ; z : hauteur du massif à la cote (profondeur) considérée.
En résolvant N(z) = 0, on trouve la profondeur à laquelle le contre-poids du massif équilibre l'effort de soulèvement du poteau. Soit Ze, cette profondeur. Cela veut dire que pour toute profondeur Z < Ze, le massif est sujet à des sollicitations de traction avec N<0 et pour Z > Ze, il est soumis à la compression. La partie tendue du massif devra donc être calculée comme un tirant, au même titre que le poteau en soulèvement.
Une attention particulière devra également être accordée aux zones d'ancrage "poteau-semelle" et "semelle-massif" pour garantir la continuité de la transmission des efforts jusqu'au sol. Par ailleurs, la contrainte résiduelle en pieds de massif (où on doit avoir N>=0) devra être utilisée pour vérifier la stabilité du massif vis-à-vis du sol d'assise (on doit avoir : contrainte résiduelle < contrainte admissible du sol)