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Maesse Justin

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  1. Petit up. Pas d'avis sur la question ?
  2. Bonjour à tous, j'ai une question concernant les semelles filantes excentrées et les poutres de redressement. Dans le cadre d'une surélévation, les fondations ont été vérifiées par le bureau d'étude de sol. J'ai des fondations type semelles filantes, largeur 80 cm. Sur une d'entre elles, un mur est "posé" de manière totalement excentrée. Cette excentration rend la fondation impropre à recevoir la charge supplémentaire de la surélévation. La solution proposée est de refaire une reprise pour élargir la fondation existante et annuler cette excentration. Pour diverse raison, cette solution sera difficile à mettre en place. Sachant que la semelle filante fait 2.50 m de long, est-ce envisageable de calculer une poutre de redressement pour la lier à la fondation voisine, sachant que cette poutre par nature ne pourrait relier qu'une extrémité (sur une longueur d'environ 30-40 cm) de la semelle filante ? Merci pour vos retours.
  3. Bonjour, @ Bellamine, je voudrais rehausser ces ouvertures de portes car le sol va être réhaussé lors de la rénovation pour isoler la dalle. Mais effectivement, en l'état, les ouvertures ont bien été faites à la bonne hauteur selon les règles de l'art dans les années 70. @ montabone, pour être exact, j'ai juste réussi à ce que l'entreprise de gros œuvre redocumente la question des jambages et linteau. En première approche, ils avaient mis dans le devis le maximum à faire. Je comprends tout à fait, il vaut mieux chiffrer la solution la plus sûre et robuste pour ne pas se trouver en défaut. Et c'est justement l'objet de ce post, pouvoir comprendre les solutions que l'on me propose, et demander des contre propositions si possible. Pour info, voici deux photos plus précises du ferraillage présent dans le mur en béton armé (photo prise dans l'ouverture qui avait été faite pour la ventilation de la cheminée). Mesuré très grossièrement, le diamètre est de 6 mm.
  4. Bonjour, je n'ai malheureusement pas le contrat qui a été fait à l'époque entre le constructeur et le propriétaire, seulement une partie des plans. Après, avec tous les éléments discutés ici, et je vous en remercie, j'ai une meilleure idée de ce que je peux discuter avec l'entreprise de gros œuvre et/ou le BE pour comprendre et challenger leur réponse.
  5. Bonsoir, @FRIDJALI, la maison est sur 2 niveaux + des combles. Le plancher qui repose sur ces murs en béton armé est lui aussi une dalle béton. j'ai rediscuté le devis avec l'entreprise qui devrait faire le gros œuvre, ils me disent reconsidérer la solution avec leur BE, le jambage n'est peut-être plus aussi évident à leurs yeux. En parallèle, j'ai essayé de contacter des BE, mais effectivement, une aussi petite prestation ne les intéresse pas vraiment. Auriez-vous des contacts d'ingénieur conseil dans le Nord ?
  6. Je n'ai pas été assez précis au début. J'ai dit que le mur est en béton armé car: - le plan d'origine de la maison indique bien que ce mur est en béton armé, mais sans plus d'éléments. - un trou avait été fait par le propriétaire précédent pour leur cheminée. A travers ce trou, on voit une armature. Ci-dessous des photos du mur (désolé pour la qualité, on ne voit pas bien ici le bout de fer à béton): Encore une fois, j'ai juste un esprit critique quant aux solutions que l'on me propose. Le diagnostic aurait pu être une solution basée sur l'expérience. Quand vous allez chez un médecin spécialiste, si on vous propose une intervention assez lourde, il peut arriver que vous cherchiez à comprendre pourquoi (sans être médecin vous même) et même d'aller voir un autre médecin pour avoir un autre avis. Et de faire la balance bénéfice / risque.
  7. Totalement d'accord avec vous, l'expérience est bien celle du BE, de l'ingénieur ou de l'entreprise de gros œuvre. Et aussi d'accord sur le fait que le BE doit faire des études technico-financières. Et je pense que c'est dès fois sur ce point que ça peut être contestable. Est-ce que les BE n'ont pas intérêt à vendre des études ? Surtout quand le client final est un particulier, car il n'y a pas beaucoup de risque de ternir l'image de marque. Et l'entreprise de gros œuvre d'aller aussi dans ce sens, en mettant en avant un argument réel: pour mettre en jeu son assurance, il faut être en mesure de dire que tout a été mis en œuvre selon le rapport du BE. Encore une fois, je trouve cela tout à fait défendable et même logique, ça peut juste manquer un peu de pragmatisme dans certains cas, et justement s'éloigner de la meilleure solution technico financière. Maintenant, ne connaissant pas le milieu du bâtiment et donc du béton armé, je sous-estime surement l'enjeu de la modification à mettre en œuvre et surestime ce qui peut être fait basé sur l'expérience ou des abaques. discussion intéressante en tout cas.
  8. Rassurez-vous, je n'ai rien contre les ingénieurs, je suis même pour. Je pense qu'une partie du métier d'ingénieur est aussi de savoir quand faire des études complexes et quand se baser sur l'expérience. Moi même dans mon métier, dès fois, il est plus efficace de designer des pièces vraiment surdimensionnées que de faire les études complètes d'analyses, de calcul pour in fine avoir un très petit gain. Donc ma réflexion était: - si par expérience (je suppose que ce genre d'agrandissement d'ouvertures a déjà était fait un grand nombre de fois), on met en place à 90% du temps jambage et linteau, alors il est peut-être plus intéressant de ne pas faire l'étude, et de faire les renforts largement dimensionnés directement. - Si au contraire, dans 50% des cas, l'étude montre que les renforts à faire sont réduits à des linteaux sans jambage, voire pas de renforts si le ferraillage du béton le permet, dans ce cas l'étude est à faire sans se poser de question.
  9. Bonjour, pour l'instant, il n'y a pas eu d'analyse du béton. D'ailleurs, il n'y avait pas d'analyse prévue par les entreprises. au vu de vos retours, il faudrait faire: - analyse au ferroscan pour avoir une idée du ferraillage. - analyse au scléromètre pour la dureté Je vais demander si dans l'étude prévue par un BE, il y a bien ces analyses de prévues. Sinon, vu le coût des analyses, c'est à se demander s'il ne faut pas faire directement les renforts avec jambage, même s'ils sont plus chers, mais sans faire l'analyse par BE.
  10. Bonjour, merci pour votre retour. La maison date de 1974, elle a été construire par la société ferret savinel qui à priori, était spécialiste dans les maisons "préfabriquées". Ceci explique peut-être la présence des murs en béton armé. C'est bien la proposition de jambage qui m'étonne aussi le plus, je ne suis pas en zone sismique, et c'est pour cela que ça me parait sur-dimensionné pour l'agrandissement des ouvertures. Pour ma compréhension, l'Eurocode interdit le béton en traction, mais je suppose que c'est autorisé pour le béton armé, si le ferraillage est bien posé et dimensionné. Sinon, comment ferait-on des linteaux en béton ? Mon but n'est pas de travaillé avec un artisan sans assurance, mais d'être convaincu que ce qui est mis en œuvre est le nécessaire, mais pas plus.
  11. Bonjour, je me présente, je m'appelle Justin et avec ma femme, nous sommes dans un projet de rénovation globale d'une maison. Contexte pour ma question: Pour des questions d'isolation de dalle, le sol va être rehaussé de 15 cm. Cela implique d'agrandir de 20 cm les ouvertures de portes intérieures. Là ou cela se complique, c'est quand ça se passe dans un mur de refend en béton armé. Pour bien comprendre, voici un schéma du rez de chaussé de la maison, avec les murs porteurs qui sont en béton armé: La problématique vient du mur de refend qui traverse la maison sur toute sa longueur. Vu de face, voici les ouvertures déjà existantes dans le mur, et l'agrandissement de 20 cm en hauteur qu'il faut faire pour compenser l'élévation du sol: Les entreprises contactées me chiffre un renfort pour chaque ouverture avec pose d'HEB ou IPE, horizontaux pour créer un linteau, et verticaux pour reprendre les charges du linteau. Je ne suis pas spécialiste du béton armé, mais en faisant des calculs très simplistes sur freecad et FEM, et en prenant une hypothèse de charge très surévaluée de 60 To répartie sur le mur, il me semble que la diminution de la section au-dessus des ouvertures ne change rien à la contrainte vue par le béton ni à la déformée qui reste pratiquement 0. Je suis bien conscient que le béton ne travaille pas en traction, et que l'agrandissement des ouvertures sans renforts peut faire travailler la partie horizontale en traction, mais compte tenu de la longueur du mur, du fait que la dalle dessus soit une dalle béton, pensez-vous que les parties horizontales des ouverture travaillent vraiment beaucoup ? Autrement dit, en exagérant le trait, si les ouvertures allaient jusqu'au plafond, le voile béton ne serait-il pas encore largement dimensionné pour reprendre la charge, et la dalle béton suffisamment dimensionnée aussi pour ne pas fléchir à ces endroits sans besoin de linteaux ? Par contre, nous devons créer une ouverture dans le petit mur de refend ( voir fichier: mur refend schéma 1.PNG ), et là, comme c'est une création sur un mur de petite longueur, cela me parait tout à fait logique de créer des renforts verticaux qui vont reprendre les charges elles-mêmes reprises pour la mise en place d'un linteau. Je vous remercie par avance de vos retours.