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Dadou75

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  1. Bonjour, Ce n'est pas complexe au niveau du modèle, mais ça engendre des calculs très longs. En pratique, je pense que pratiquement aucun charpentier ne le fait. Calcul classique : robot calcule les cas simples et fait les combinaisons, selon le principe de superposition des efforts, à partir des résultats des cas simples (CP, Vent, neige : 15 à 20 cas à calculer). En calcul non linéaire, chaque cas et chaque combinaison doit être calculé : pour les cas courant il y a plus quelques centaines de combinaisons qui doivent toutes être calculée (le principe de superposition n'est pas applicable). C'est pour cela (je suppose) que robot désactive les combinaisons automatiques dans le cas des calculs non linéaires. Cordialement.
  2. Dadou75 replied to Saif Eddine Bouadjil's post in a topic in Structures
    Bonjour, Perso, je considère de la poutrelle fait partie de la hauteur utile (on le fait quand on est dans le sens porteur). Si ça vous embête que la partie de la poutrelle dépassant du hourdi travaille en compression, vous pouvez aussi vérifier la hauteur des poutrelles de votre plancher hourdis, c'est rarement (jamais ?) 16cm de haut : chez KP1 par exemple https://www.kp1.fr/produits/poutrelle-beton-lx12-avec-etais Cordialement.
  3. Dadou75 replied to Saif Eddine Bouadjil's post in a topic in Structures
    Bonjour, Dans le cas du hourdis (DTU 23.5 P1-1 Art6.2.2), avec un console perpendiculaire au sens de portée des poutrelles, il suffit de réduire la hauteur des hourdis (passer de 16+4 à 8+12 par exemple), le porte à faux au niveau de la continuité avec la console est à calculer avec la section utile de béton (12cm dans ce cas). Il faut réaliser cette zone de hourdis de section réduite aussi loin que nécessaire (selon la longueur de la console). Extrait DTU : Il est également possible de poser les poutrelles mais pas les hourdis et de coffrer en sous face de poutrelles si l'utilisation de hourdis de hauteur réduite ne permet pas d'avoir une section de béton utile suffisante. Pour les dalles alvéolaires, DTU 23.2 - P1-1 Art 6.2.3. Personnellement, j'évite lorsque la console est perpendiculaire au sens de portée des dalles, il faut vraiment que l'on m'oblige : Extrait DTU : Voir les CPT et avis techniques en complément.
  4. Bonjour, Voir le forum autodesk. Le calcul non linéaire augmente sensiblement le temps de calcul et implique de générer les combinaisons avant le calcul et de transformer celles qui vous intéressent en combinaisons manuelles. Voir par exemple : https://villagebim.typepad.com/villagebim/2018/04/robot-structural-analysis-conseils-d-utilisation-des-cables.html Sur le forum : https://forums.autodesk.com/t5/robot-structural-analysis/ct-p/4014 Ou dans google : "barres en traction seule dans robot" Généralement, il vaut mieux rester en traction/compression pour les barres et corriger "à la main" la valeur des efforts dans les cornières lors de la vérification règlementaire. Bon courage.
  5. Bonjour, Pas grand chose sur le modèle bielle tirant : §9.2.1.4 (2) de l'AN de l'EC2 en complément de §6.5 de l'EC2. Attention bien penser que : - les bielles d'appui de rive sont en compression non fissurée : contrainte selon la formule du §6.5.2 (1) de l'EC2 - les bielles d'appui intermédiaire sont généralement en zone de compression fissurée : contrainte selon la formule §6.5.2 (2) de l'EC2 Cordialement.
  6. Bonjour, Inutile d'être spécialiste des ponts pour comprendre le principe : les futs BA sont dans le talus et le mur de soutènement est réalisé le plus loin possible (voire pas du tout). Avec soutènement décalé Principe talus 1.pdf Sans soutènement (futs BA sous poteaux métalliques y compris pour la travée suivante). Principe talus 2.pdf L'angle du talus dépend du matériaux mis en œuvre. Ce n'est possible que si le maitre d'ouvrage accepte de "condamner" une travée (voire 1 et 1/2) en sous sol. Cordialement.
  7. Bonjour, Non pas toujours, vous en avez l'illustration dans les documents pdf. Ici les murs en retour seraient absolument inutiles si le maitre d'ouvrage accepte de taluter. Le choix est financier. Cordialement.
  8. Bonjour, Le maitre d'ouvrage doit avoir un gros budget pour choisir de monter un mur de soutènement sur 9m de haut. Autre solution, traiter l'appui comme une culée de pont et avec un talus : poteaux dans le talus support un chevêtre pour l'appui du plancher. Coupes.pdf Culees.pdf Avantage : la poussée des terres n'existe que sur la hauteur du chevêtre (solution économique). Inconvénient : le talus condamne une partie du passage entre la dernière travée et l'appui dans le talus. Mais si le maitre d'ouvrage a le budget pour se payer du soutènement. Bon courage.
  9. Bonjour, C'est une paroi fléchie. La définition du BAEL (Annexe E5) : voiles formant poutre : "Sont considérées comme parois fléchies les poutres droites de section constante dont la hauteur de section est au moins égale à la moitié de la portée. Les parois fléchies peuvent être continues ou ne comporter qu'une seule travée." La retombée peut rester minime (la poutre voile pouvant assurer la liaison de 2 planchers de niveaux différents avec une retombée faible, voire nulle si le plancher bas est suspendu : attention à la méthode de calcul pour ce cas particulier). Bon courage.
  10. Bonjour, Imagine le réservoir bouché en 2. Le pression P sur le bouchon sera égale Patm + ro g (z2-z1) et la vitesse d'écoulement est nulle. A t0, en enlevant le bouchon, à l'extérieur du réservoir, le liquide est en contact avec l'air : P2 devient égale à Patm et la vitesse du liquide devient non nulle. Si tu place P2 à l'intérieur du réservoir, tu retrouves la pression calculée en 1. Bon courage.
  11. Bonjour, En espérant qu'il ne fait pas comme pour les voiles : https://fr.graitec.com/blog/arche-hybride-option-de-linearisation-des-charges-dans-un-voile/ C'est relativement facile à vérifier sur un cas simple. Bon courage.
  12. Bonjour, DTU 13.1 - P1-1 (2019) : 9.4 Fondations sur terrain en pente À défaut de prescriptions plus sévères des Documents Particuliers du Marché : lorsque le terrain d'assise ne peut donner lieu à un glissement d'ensemble, les niveaux de fondations successives doivent respecter une pente maximale de 3 de base pour 2 de hauteur, conformément à la Figure 8 a) ; il est admis de fonder superficiellement un voile ou un mur filant sur un terrain en pente, en respectant des marches ou redans à pente maximale de 3 de base pour 1 de hauteur, conformément à la Figure 8 b). Figure 8 Conception des fondations sur terrain en pente NOTE En situation sismique, la valeur de la pente peut être diminuée. Egalement dans NF P 94-261 art. 8.1. : 8.1 Généralités (1) Les règles énoncées dans cette section ne s'appliquent pleinement qu'aux ouvrages courants. Pour les fondations à structure complexe ou supportant des ouvrages relevant de la catégorie géotechnique 3 ou lorsque les conditions de terrain sont inhabituelles, des analyses spécifiques complémentaires sont à prévoir. (2) Les calculs justificatifs des fondations sont conduits en considérant d'une manière générale les actions listées à la clause 2.4.2 (4) de la norme NF EN 1997-1 lors du choix des états limites et en tenant compte des dispositions données à la section 7.1 du présent document pour définir les situations de calcul. (3) Les états limites suivants doivent être considérés et une liste des états limites appropriés doit être établie : instabilité d'ensemble ; défaut de capacité portante, rupture par poinçonnement ; rupture par glissement ; rupture combinée dans le terrain et dans la fondation ; rupture de la structure du fait des mouvements de la fondation ; rotations, tassements ou déplacements excessifs ; soulèvement excessif sous l'effet du gonflement du sol, du gel ou d'autres causes ; vibrations inadmissibles. (4) Le choix des modèles de calcul doit être adapté d'une part à la complexité des problèmes posés, tant du point de vue du fonctionnement de la fondation que du point de vue géotechnique et d'autre part à l'état limite visé et au type de fondation étudié. (5) Les calculs justificatifs pour l'étude des déplacements et des rotations de la fondation doivent être menés à partir d'un modèle de calcul approprié à la complexité de la géométrie de la fondation et des conditions de terrain. (6) En l'absence de justifications, il convient de respecter les exigences définies sur la Figure 8.1 relative à l'emplacement des fondations superficielles. Figure 8.1 Dispositions relatives à l'emplacement des fondations superficielles
  13. Bonjour, J'ai eu le cas : certains carreaux ont "sautés", c'était en salle de physique. La cause : point n°2 de Fridjali : compression dans les carreaux : c'est parti d'un coup.
  14. Bonjour, Si les 140mm représentent la partie dépassant du béton (au lieu de 150mm), et si ces 140mm sont suffisants pour serrer complètement les écrous, alors il n'y a pas de problème, les efforts devant être repris le seront. La partie des tiges filetées se trouvant au dessus de l'écrou, pour un prescellement, ne sert à rien dans la justification de la résistance. Si la longueur scellée dans le béton n'avait pas été respectée, ce serait vraisemblablement plus grave (ici elle est probablement de 10mm de plus, ce qui ne pose aucun problème)