Solutions permettant de corriger les conséquences de l'asymétrie
de la forme des bâtiments
• Joints parasismiques
Les configurations asymétriques peuvent, dans de nombreux cas, être
fractionnées en volumes simples par des joints parasismiques .
La largeur de ces derniers dépend de la déformation maximale des
blocs attenants, avec un minimum réglementaire qui est en France de 4
cm en zones Ia et Ib et de 6 cm en zones II et III. Acceptable pour des
constructions basses, la largeur des joints devient prohibitive dans le
cas des constructions élevées dont l'amplitude d'oscillation au sommet
peut être importante . Pour ces constructions, le choix d'une
configuration simple est impératif.
Les joints parasismiques doivent avoir un tracé rectiligne sans baïonnettes,
être vides de tout matériau et éviter de couper les fondations lorsque des
tassements différentiels ne sont pas à craindre.
L'exécution des joints vides n'est pas sans difficultés. On peut utiliser des
coffrages extractibles en carton ou des prévoiles préfabriqués. Les joints
doivent être protégés contre l'introduction de corps étranger par des
couvre-joints, de préférence souples (tôles pliées, soufflets, etc. .
Les couvre-joints rigides peuvent être utilisés s'ils sont fixés d'un seul côté
du joint sous peine de dommages .
Dans tous les cas, les joints entraînent un surcoût non négligeable et ne
doivent pas être recherchés a priori. Les joints prévus pour d'autres raisons
(dilatation thermique, tassement différentiel) doivent être traités comme
des joints parasismiques.
LIVRE DE Milan ZACEK
conception parasismiques