canartik

Un portique, c'est un portique constitué de poutres et poteaux encastrés ensemble. Un noyau est en fait un ensemble de voiles BA rassemblés au centre de la structure et qui travaille comme un "noyau" ou une colonne vertébrale. Typiquement, si vous avec une tour avec uniquement des murs rideaux en façades (donc en verre), et des poteaux à l'intérieur, alors le contreventement se fera probablement par un noyau constitué des ascenseurs, cages d'escaliers, sas, ... Si les voiles de contreventement sont répartis un peu partout dans l'étage, alors c'est un contreventement par voiles porteurs. Dans les 2 cas , le R est le même d'après ce que je lis. Au niveau du RPA, je ne sais pas comment ça fonctionne. Mais pour l'Eurocode 8, on peut choisir un coef de comportement pour chaque direction. Soit un contreventement par voiles dans le sens X et un contreventement par portiques dans le sens Y par exemple. Pour un noyau, ça sera le même coef dans les 2 directions.

Tout dépend de votre projet. Si un étage de votre bâtiment fait 50m2, alors oui la cage d'ascenseur peut éventuellement faire office de noyau central. Mais si votre étage fait 500m2 alors la seule cage d'ascenseur ne suffira jamais comme noyau central. J'ai déjà travaillé sur une tour R+20 où il y avait un noyau central composé des ascenseurs, des cages d'escaliers, du sas, et de petits locaux techniques. Le noyau représentait environ 20% de la surface de l'étage de mémoire. Il faut garder une bonne proportion entre taille d'étage et taille de noyau central.

Bonjour, c'est le balcon lui-même qui travaille en console ou en porte-à-faux, donc pas besoin de poutres-consoles qui portent le balcon. Par contre, il faut faire bien attention à ce que le balcon soit bien encastré sur appui avec les aciers principaux en partie supérieure et une continuité derrière le balcon en question

Bonjour, j'ai du mal à saisir la question. Lorsque l'Eurocode 2 parle d'ancrer les barres tendues, c'est tout à fait logique. La plupart des barres que l'on souhaite ancrer sont tendues. Peu d'armatures travaillent en compression, celle des poteaux ou dans les voiles, mais dans ces cas-là, on ne se posent pas la question d'ancrer ces barres.

Bonjour, Oui si la structure est sollicitée par des actions sismiques, il faut prendre en compte le glissement selon les directions horizontales (résultats de l'analyse modale) Pour le Fx et le Fy, eh bien il faut étudier ça selon les 2 directions, il faut que le glissement soit bloqué dans un sens comme dans l'autre. Si le projet est en métropole, il y a quand même peu de chance qu'il glisse à cause des accélérations assez modérées. Je travaille aux Antilles avec des accélérations de 3m/s² à 7m/s² et là sur certains bâtiments, ça peut poser problème.

Bonjour, Le mieux serait déjà de mesurer la valeur de la flèche, et de voir si cette flèche rentre dans les critères de flèches de votre règlement. Pour ça il suffit d'une règle de chantier de 5 m à coller en sous-face de la dalle et de mesurer la valeur de la flèche. Si c'est vraiment trop élevé par rapport aux normes, eh bien il faut faire une analyse de la dalle pour déterminer son épaisseur (avec un petit carrotage) et les armatures en place (ferroscan)

Oui pour les étais, c'est bon. A voir si il ne faut pas bloquer au moins Rx sur une des extrémités du poteau sinon il peut tourner sur lui-même et peut provoquer des erreurs dans Advance. Il y a un truc que je comprends pas très bien. Si il y a des étais pour tenir la dalle, c'est qu'il y a forcément un coffrage bois ou autre qui a servi à couler la dalle ? Donc la dalle est portée par le coffrage, pas par les étais directement. Les étais eux, portent le coffrage.

Bonjour, Pour les membranes, il faut oublier, les charges ne seront pas transmises aux étais. Il faut modéliser la dalle en coque. Pour les étais, moi je modéliserais ça comme un poteau bi-articulé, donc qui reprend uniquement des efforts de compression, soit ce que fait un "vrai" étai. De plus, la charge en pied de l'étai sera transmise à la dalle du dessous. Ainsi vous pourrez étudier les efforts et contraintes dans la dalle en fonction du temps et de la qualité du béton. Généralement, on se dispense de ce genre de calcul mais pourquoi pas. Si il y a un bon étaiement, le plancher est complètement porté par le coffrage et les étais donc très peu d'efforts interne dans la dalle. La condition la plus défavorable est dans 99% des cas quand tous les étais sont supprimés. Si vous modélisez les étais par des appuis articulés, ce ne sera pas trop réaliste, car l'étai transmet une charge en pied ce que ne fera pas un appui isolé. Pas sur qu'une analyse non-linéaire soit utile.

bonjour, Pas de revit sous la main tout de suite pour tester mais je sais que le ruban déconne parfois si on n'a pas le service pack. Donc essayez de mettre le SP1 et le SP2 trouvable sur le net. Sinon postez un "imprimécran" Cdlt,

Bonjour, Pour ma part je considère qu'il faut mettre hors gel tout ouvrage porteur qui repose sur le sol. Pour un bâtiment industriel, je mets hors gel les fondations car elles reposent directement sur le sol avec un béton de propreté. En revanche pour le dallage, je considère que la plateforme mis en place sous le dallage ne gèle pas donc pas besoin de bêche hors gel. Couramment mes longrines périphériques ont une arase inf à -0,30 m. Cdlt,

Bonjour, En france, les Eurocodes sont imposés depuis le 1er janvier 2014. Ils étaient imposés depuis le 1er novembre 2012 mais il y a eu prolongement. Il me semble que c'est la date du permis de construire qui impose ou non les Eurocodes. Permis de construire déposé avant le 1er janvier 2014 ==> choix entre BAEL et Eurocode 2. Permis de construire déposé après le 1er janvier 2014 ==> Eurocode 2 (et les autres Eurocodes) Cdlt,

Bonjour à tous, Apparemment, le gouvernement prévoit de rendre obligatoire la maquette numérique pour les marchés publics en 2017, soit dans moins de 3 ans. Voilà une belle avancée qui va obliger les professionnels du secteur du bâtiment à travailler avec des modèles 3D. Cela risque d'impacter fortement la collaboration architecte -> bureaux études techniques. Et déteindre sur les marchés privés. Affaire à suivre. Source : http://www.batiactu.com/edito/normes-reglementations-batiment-20----cecile-duflo-37724-p2.php

Bonjour, Selon mes connaissances, une analyse push over permet de voir le comportement de la structure sous un déplacement imposé. Pour moi, si on étudie un bâtiment en béton armé, il faut modéliser non seulement le béton mais aussi les armatures puisque ces dernières jouent un rôle essentiel dans la formation de rotules plastiques. En soumettant le modèle à des déplacements, le logiciel devrait fournir dans quel ordre se forme les rotules plastiques dans les poutres, poteaux ,etc. et de déterminer les efforts tels que cisaillement, moments, ... Sauf erreur de ma part, je ne pense pas qu'on puisse intégrer un calcul avec les armatures complètes de la structure dans robot. L'analyse sous Robot doit être limité je pense. Il y a pas mal d'infos en cherchant push over sur le net. Bon courage.

Bonjour, Pour la section d'acier insuffisante, peut être que ça n'apparait sur les courbes des sections d'aciers (raccourci alt+4) mais sur le raccourci alt+9 ou on voit la section d'aciers nécessaire sur appui dû à l'effort tranchant. Arche est pas vraiment pas bon car beaucoup de défauts. L'erreur qui est systématiquement présente dans la version 2013, c'est les armatures transversales qui sont quasiment toujours insuffisantes alors qu'il suffit d'aller dans les cadres et de faire "recalculer" pour que les cadres se mettent bien. Pour les ancrages sur appui, ça fonctionne assez bien au BAEL. A l'Eurocode 2, c'est une catastrophe. Les mandrins sont soi disant calculés mais il n'en est rien. Sur la version 2013 SP1, les aciers de chapeaux sortent de l'appui très souvent lorsqu'on lance les calculs même pour des appuis de largeur correct. Si on modifie tous les ancrages et longueurs d'une barre en particulier et qu'on décide par la suite de changer le diamètre, tous les ancrages et longueurs de la barre se réinitialise... Arche poutre comme les autres modules d'Arche est à utiliser en étant très vigilant et avec une certaine connaissance du béton armé. Amha.

Bonjour, En fait je pense que la question porte sur l'interface entre 2 bétons de qualités différentes situé en sous face des poutres. L'analogie avec le poteau en C40/50 et une semelle en C25/30 me choque pas. La semelle et le poteau ont des fonctions différentes et ne travaillent pas de la même façon donc 2 bétons différents paraissent corrects. Pour en revenir à la jonction poutres-poteaux. Si les conditions d'appui ont été correctement vérifiés (notamment les bielles) alors à priori on peut laisser le noeud (ou clavetage entre les deux poutres) en C25/30. Cependant un poteau se calcul de dessus plancher à dessus de plancher donc je laisserais le noeud de la même qualité de béton que le poteau.

En france, les rails de fixation sont bien sûr sur les murs. Mais ce sont des rails de guidage donc peu de charges. En revanche les grosses charges à reprendre sont sur la dalle haute de l'ascenseur principalement. Il y a des crochets ou douilles à sceller dans la dalle haute et les charges sont souvent importantes (plusieurs tonnes). L'ascensoriste doit fournir l'implantation des douilles et les charges.

Je comprends la remarque de la notation polonaise inversée mais ça vaut pour le duo AutoCAD-AllPlan ou le duo AutoCAD-Revit. Revit est tout à fait performant en Structure en 3D en détail 2D. J'en veux pour preuve que tous les éditeurs de logiciels structure propose des passerelles entre Revit et leurs logiciels. (Tekla, Nemetschek, Graitec, Bentley, CSI, etc.) ce qui est pour un moi un très bon signe soulignant l'importance de Revit. Juste mon avis.

bonjour, L'utilisateur d'un logiciel fait bien plus que la qualité propre d'un logiciel selon moi. Allplan est très bon effectivement. Je tourne aux quotidiens avec des projeteurs sous Allplan. Je vois quand même des choses assez bizarres. Exemple : Un plan de fondations qui fait apparaitre dans les murs coupés les portes, les ventilations hautes, etc. alors que l'on devrait couper dans le soubassement et voir uniquement l'impact des murs supérieures par un pochage. J'ai l'impression que l'on peut mettre les calques que l'on veut dans une vue même si c'est pas BIM. J'ai une préférence pour Revit qui me semble aller plus loin dans le BIM qu'Allplan selon moi. En architecture, ArchiCAD se défend très bien et fait d'excellentes choses.

bonjour, Le service technique est compétent, j'ai eu quelques problèmes sur Advance Design et ils ont toujours réussi à trouver une solution directement par mail avec moi, à tester mes modèles, etc. C'est plutôt bon. Après si on part de 0 et que l'on pose des questions élémentaires comme comment dessiner une poutre, alors oui peut être qu'ils vont proposer des formations car c'est plus adapté. Le logiciel n'est pas parfait mais il tourne bien. Question : pourquoi ne pas utiliser SCIA Engineer qui est la même société qu'Allplan pour des projets qui sont faits sous Allplan ?

C'est exactement la méthode décrite dans le lien donné par abdelkrim3x ci dessus. Au lieu de faire une charge roulante, tu fais des charges décalés de 0,3 m par exemple. Si ta charge roulant fait 10 m de long, ça te fera 33 charges environ. Tu rentres ces 33 charges dans 33 cas de charges différents puis tu crées des cas enveloppes. Ces cas enveloppes peuvent être appliqués dans des combinaisons.

Bonjour, Eh bien, pour avoir déjà essayé, il n'y a pas de charges roulantes dans Advance. Cependant, ça a peut être été intégré dans la dernière version. Sinon faut faire ça à la "main". Moi je crée des cas de charges pour chaque charge et ensuite j'utilise les enveloppes pour déterminer les efforts ou les déplacements. Les charges que je rentre représente plus ou moins une charge roulante quand on les met bout à bout. C'est de la bidouille mais ça fonctionne correctement.

Bonjour, Au BAEL, on vérifie la capacité portante à l'ELU. On calcule les armatures à l'ELU. Perso, je calcule la surface des semelles à l'ELS car il y a toujours 5% de marge environ entre l'ELS et l'ELU. En effet, la contrainte de sol entre l'ELS et l'ELU est multiplié par 1,5 alors que les charges sont pondérées d'un coefficient d'environ 1,4.

Bonjour, Non, on peut étudier une structure avec soit les eurocodes (EC1, EC2, EC8), soit les règles BAEL et PS92.

Le pont en encorbellement est un exemple pour savoir si vous pouviez faire une maquette de "réalisation chantier", car je pense qu'il y a pas mal de choses à creuser de ce côté là

Bonjour, On parle bien de maquette physique et pas numérique ? Un principe du GC, c'est un peu vague. Les histoires de flambement et déversement, c'est très simple à faire comme maquette, vraiment simple. Le pont de takohma en maquette, ça me parait pas vraiment possible puisqu'on parle là de dynamique donc des notions de mouvements. Une maquette, c'est fixe. On peut faire des maquettes en mouvement mais sur des choses simples. Un pont entier en mouvement, ça demande pas mal de moyens. Et la construction d'un pont en encorbellement, ça peut marcher ou pas.