canartik

Oui après c'est une descente de charges classique. C'est à l'ingé structure de décider quels éléments BA reprennent les efforts. Sous les voiles ou les murs maçonnerie, oui on place des poutres qui s'appuient sur les micropieux. Si ce sont des voiles BA pleins, alors ils peuvent travailler en poutre voile directement en appuis sur les micropieux (avec un massif bien sur pour assurer la liaison micropieu/voile). Pour bien faire ça, je préconise de la faire à la main sur des petits projets, puis éventuellement de passer par des logiciels type Arche Ossature. L'avantage d'un logiciel, c'est que c'est plus rapide qu'à la main et surtout on peut vite changer son fusil d'épaule si le projet évolue, typiquement on passe des zones du projets de logements à bureaux, ça change toutes les charges d'exploitation, ou bien si on ajoute des poutres de manière plus stratégique à certains endroits, on peut vite avoir une DDC actualisée qui prendrait un temps fou à refaire à la main.

C'est à l'ingé structure de choisir tes points d'appuis qui doivent être le plus adapté à la structure. Sous les poteaux chargés par exemple, hop micropieu. Sous un voile ou un mur maçonnerie chargée, il faut mettre des micropieux tous les 5 ou 6 mètres environ, afin de caler un élément porteur type poutre pour porter le mur et s'appuyer sur les micropieux. Il vaut mieux les prévoir aux angles de murs par principe pour appuyer par exemple plusieurs poutres ou longrines sur le micropieu. Une fois que les points d'appuis sont choisis, on donne la Descente de charges à l'entreprise de Micropieu et c'est elle qui va dimensionner les micropieux, choisir les diamètres, voir doubler ou tripler les micropieux par points d'appuis. La plupart des points d'appuis se crée par logique de construction, type un mur de 10 mètres je vais mettre 3 points d'appuis (2 aux extrémités et 1 au milieu). Sur une petite portion des micropieux, il faut être un peu malin et regarder la valeur de la DDC pour choisir les points d'appuis en minimisant les coûts pour le GO. Il faut essayer d'être stratégique, si sur 1 point d'appui, tu as que 5 tonnes de chargement par exemple, alors c'est peut être que ce micropieu ne sert quasiment à rien, et qu'il vaut mieux disposer les points d'appui autrement.

4,60 m de portée en porte à faux, ça reste délicat sans poteau. Il faut faire un dimensionnement avec une dalle en porte à faux. Vous allez avoir une dalle d'au moins 30 cm d'épaisseur en BA à la louche. Difficile de faire moins avec 350 kg/m² en exploitation au R+1.

D'accord effectivement, il y a beaucoup de croisement de semelles là. D'après ce que je comprends du plan, on est plus sur des poteaux isolés et des longrines entres poteaux (45x100, 45x80, 30x35) Moi je serais plutôt parti sur des semelles isolées sous poteaux et semelles filantes sous voiles de contreventement. Typiquement file 4, il y a un élément qui fait "45x100", Il y a un mur au dessus ? Dans les zones de croisement de semelle, il va falloir analyser plus précisément ces zones au cas par cas, en déterminant les charges appliquées dans les croisements, et déterminer plus précisément les sections de semelles dans ces zones.

Je maintiens, sauf si je comprends mal, il suffit de considérer que les semelles sont indépendantes l'une de l'autre. Au niveau du croisement, il y a effectivement théoriquement une surface de semelle où 2 soubassements sont appuyés, mais ce point ponctuel est la plupart du temps à négliger. Vous avez en théorie un peu de marge sur tout le linéaire des semelles pour ne pas analyser tous les points très particuliers du projet. Peut être que je comprends mal hein, il faudrait un schéma sinon

Bonjour, Je pense qu'il n'y a pas vraiment de problèmes. Si les semelles filantes portent des murs, alors elles reprennent chacune les charges des murs. Si c'est un poteau qui tombe pile dans l'angle du croisement des semelles, alors il faut vérifier si il ne faut pas mettre une semelle ponctuelle à la jonction des semelles filantes.

Ça continue encore 1 fois comme ça, je ferme direct le topic. Stop à l'agressivité et à la prise de tête, en 2 messages vous arrivez à vous taper dessus. Je reçois régulièrement des messages de personnes mentionnant de l'agressivité. Ça fait 12 ans que je suis sur le forum et depuis 6 mois/1 an, la moitié des topics partent sur de l'agressivité. C'est possible de discuter gentiment et d'exposer ses points de vue sans dénigrer les autres ?

Il me semble logique de ne pas la prendre. L'objectif est de redresser le moment du massif excentré, donc la longrine est articulée à droite sur le poteau centré. Quel serait l'impact de la charge du poteau centré sur la longrine de redressement ?

Fondations superficielles_48.pdf Bonjour, Pour aider, ci joint une PJ. Pour moi oui on peut mettre une longrine pour redresser 2 massifs excentrées. Sur le PDF joint vous avez le tracé des courbes du Tranchant et du Moment Fléchissant.

Heu, honnêtement, c'est une grosse bêtise que vous faites là. Si on met des cadres c'est pas pour le plaisir, déjà ça va fissurer et surtout avec le temps. Les plaquettes je sais pas ce que c'est mais si c'est scellé avec du mortier type MAP, alors ça va fissurer aussi, ça dépend des matériaux utilisés. Rajouter des cadres, ça coute que dalle, vous pouvez les façonner sur place, on parle de quelques kilos d'aciers j'imagine, pas 3 Tonnes. Je vais être gentil en disant que le jeu en vaut pas la chandelle, mais alors vraiment pas.

OK donc c'est volontaire comme erreur, et d'autant plus grave. Le risque minimum est un nombre important de fissures qui vont se créer. Si les charges à porter sont importantes, c'est un risque clair d'effondrement du poteau. Moi je suis BE du Gros oeuvre, si je vois ça, je prends des photos et je demande au contrôleur technique de venir voir ça et je mets au courant la maitrise d'œuvre.

C'est un poteau au sens propre, ou c'est un potelet qui sert de chainage à la maçonnerie. Si c'est un poteau, alors il faut des cadres, obligé, sismique ou pas sismique. Il y a des impératifs d'armatures mini et d'espacement de cadres à respecter. Vous avez le plan de ferraillage de ce poteau ? Il n'y a pas de cadre sur le plan de ferraillage ?

Oui, pour les élingues, plus elles sont inclinées, plus l'effort dans l'élingue sera important, je ne suis pas spécialisé en levage mais je pense que les élingues sont normalisés et qu'on ne peut pas soulever des éléments BA avec des élingues très inclinées vers l'horizontal. Mieux vaut calculer à 60° pour les aciers de levage de la poutre oui. Pour le 20%-80% c'est de la logique de construction. Vu l'emprise des aciers de levages, on ne peut pas les mettre trop proche des appuis. Et il ne serait pas logique de mettre les aciers de levage à par exemple 40%-60% car on aurait des porte à faux important de chaque côté des aciers de levage. Donc au plus proche des appuis réelles en se laissant une marge pour mettre en place l'acier de levage. Plus la poutre est longue, plus on peut passer sur par exemple 10%-90% de la portée. Sur une poutre de 10,0 m, mieux vaut se placer à 1,0m et 9,0 m par exemple. Oui on peut faire une planelle de part et d'autre mais ça n'a pas beaucoup d'intérêt. Généralement la planelle est d'un seul côté. Si c'est sur les 2 côtés, ça veut dire que vous pouvez faire une préfa sur toute la hauteur de la poutre. Sauf si vous souhaitez garder du clavetage pour glisser des armatures de chapeaux sur appui. Pas de minimum de hauteur. Enfin il faut éviter des hauteurs comme 5 ou 10 cm de béton car c'est fragile à la manutention sur de grandes longueurs, mais 15 cm de préfa pour une poutre de 40 cm de haut sur 4,0 m de long, aucun problème par exemple. On prévit 2 cm sur appui car ça permet d'être sur de poser la préfa sur le poteau (attention il faudra étayer dans tous les cas). Imaginez si vous prévoyez un arrêt préfa pile sur appui, alors si jamais vous avez 0,5 cm ou 1 cm de décalage sur chantier dans l'implantation des poteaux, votre préfa ne s'appuiera pas sur le poteau, ça veut dire qu'il faudra coffrer en plus sur appui pour éviter les fuites lors du coulage du nœud de clavetage. Toujours se prévoir un peu de jeu lorsqu'on fait des préfa, ne jamais, jamais se caler au millimètre prés. Si c'est un poteau préfa par exemple, se prévoir un jeu de calage de 1 cm en pied par exemple c'est fondamental. Donc 2 cm c'est bien de chaque côté, plus ça n'a pas d'intérêt, car la préfa de la poutre risque de rentrer en conflit avec les armatures du poteau par exemple.

Généralement, on fait la préfa jusqu'au dessous du plancher si la poutre doit porter un plancher béton par exemple. Si c'est une poutre rectangulaire qui porte uniquement un mur maçonnerie par exemple, alors on peut faire une préfa toute hauteur. On peut mettre aussi des attentes type STABOX dans la préfa pour lier un futur plancher béton sur le côté par exemple. En fait c'est vous qui décidez quoi faire en préfa et quoi ne pas faire. Pour les boucles de levages, il faut les placer à 1/5 et 4/5 ème de la portée des poutres, vous pouvez faire varier cela mais c'est un bon ratio. Pour l'angle max des élingues, il faut se placer selon moi le plus en sécurité possible pour la poutre, c'est à dire 60° pour Arche, donc Coef k=1,15. Sauf si vous êtes sur et certain que la grue utilisera un palonnier et que les élingues seront parfaitement verticales. Par défaut il faut mettre des barres de montage en tête de la partie préfabriquée. Prévoir généralement un appui de 2 cm sur appui, à voir avec l'entreprise Gros Oeuvre, cela peut être passé à 5 cm sur appui, ou parfois en retrait de l'appui pour faire un clavetage particulier par exemple. Voilà quelques infos, après cela reste assez simple et logique. Si d'autres veulent partager des infos..

Le défaut d'alignement vertical est d'environ 1 à 2%, c'est complètement négligeable pour la structure, cela ne remet pas en cause les calculs. Le défaut est esthétique. Si il y a moyen de le cacher par l'habillage, alors pas de problèmes. Si le défaut ne peut être caché visuellement, alors le client peut vous embêter.

Ok, c'est juste que l'étage a été coulé en biais, il y a un défaut d'alignement vertical. C'est pas esthétique mais structurellement c'est pas problématique. Il y a un habillage après autour des poteaux ?

Quand vous répondez à un message il suffit de glisser (glisser/déposer) la photo dedans, là ou vous écrivez le message.

Bonjour, J'espère mal comprendre. Si la dalle est liée aux poteaux, alors c'est tous les poteaux qui ont un déplacement de 4,5 cm, vu que le plancher est un diaphragme rigide. C'est un déplacement de 4,5 cm à l'horizontal ? Vous avez une photo ? 4,5 de déplacement c'est beaucoup pour du béton armé avec une dalle de 1,50 m. C'est forcément fissuré

Selon moi c'est parceque les efforts tranchants sont inversés entre la RDM et la mécanique générale. On m'a toujours appris à tracer les diagrammes d'efforts tranchants dans un sens, puis en école d'ingé plus typé mécanique générale, on m'a dit de faire exactement la même chose avec le signe -. Je n'ai pas la main pour avoir la théorie là dessus.

Oui les raidisseurs béton sont à placer aux extrémités. Dans ce cas c'est une bonne idée de souder des connecteurs aux profilés puis de les noyer dans le futur raidisseur verticaux béton de chaque côté du mur.

Bonjour, Cela dépend. Si vous décidez que le mur en maçonnerie est autostable, alors on peut laisser un joint entre la maçonnerie et les poteaux métalliques. Après souvent ces murs en maçonnerie doivent être tenus car ils peuvent reprendre des efforts de vent important surtout si ils sont de grande hauteur. Dans ce cas là, il y a plein de solutions possibles. On peut fixer des équerres métalliques par exemple sur un chainage béton, etc. Dans ce cas là il faut une coordination entre le charpentier et le Gros oeuvre car l'un impact l'autre.

Bonjour, J'ai eu affaire à eux sur 2 projets. Selon mon expérience, ils ont rajoutés des critères de sécurité supplémentaire par rapport aux Eurocodes. Typiquement, ils ont surclassé la région de neige en passant le bâtiment de A1 à A2. Que disent ils dans ce document 1-54, ils prennent des hypothèses plus faibles que celles des Eurocodes ?

Bonjour, Comme ça, l'ordre de grandeur des aciers me parait correct. C'est en zone sismique ? Il y a très peu de voiles de contreventement. Est ce que la structure est contreventé par des portiques poteaux/poutres ? Si oui alors les aciers et sections de poteaux me semblent être dans le bon ordre de grandeur.

Bonjour, Je pense que c'est assez simple. On parle de maçonnerie porteuse quand le mur porte au moins un élément que ce soit une poutre, un plancher, une charpente, etc. On parle de maçonneries non porteuses quand on a décidé que la maçonnerie ne porterait rien. Typiquement une cloison. Sur une vue en plan, on ne sait si une maçonnerir est porteuse ou non, sauf si on a une coupe qui précise la tête de la maçonnerie, donc souvent on indique non porteur sur la vue en plan. La maçonnerie pour moi c'est tout ce qui peut être bloc assemblés par un mortier ou une colle, donc des blocs de béton (creux, pleins, perforés), des briques, des pierres, etc.