Aller au contenu

canartik

Membre PRO
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout publié par canartik

  1. canartik a posté un message dans un sujet dans Logiciels pour Structures
    En fait cela dépend de la fonction de la BN. Si c'est une vraie BN qui a pour objectif de supporter une charge assez importante de planchers, alors elle devrait être calculé comme une poutre, donc avec des cadres. Si c'est juste un renfort dans une dalle pour rigidifier un peu une zone, ça peut s'expliquer sans cadres.
  2. Pour l'appui des poutres BA sur le mur banché, il faut 20 cm d'appui, car les crosses prennent de la place sur appui. On aurait pu faire 15 cm d'appui pour le calcul. 10 cm c'est trop peu, ça ne laisse que peu de place pour loger la crosse sur appui. Les chanfreins c'est juste esthétique, aucun intérêt à part faire joli.
  3. Pour nos 2 poutres avec le porte à faux, elles sont sensiblement identiques en terme de sections d'aciers. C'est juste plus standardisé sur la version CYPE de Ralph et donc sensiblement plus simple à mettre en oeuvre. Sinon le chantier a l'air carré et propre, je parle du GO bien sur, pas de la boue. Question : Derrière le mur enterré que l'on voit, il y a de la terre jusqu'en haut ? Il y a bien eu un drain de placé en pied du mur ?
  4. Puisqu'elle est faite, ci joint aussi la poutre avec le porte à faux. Je viens de voir un truc sur les ferraillages de poutres existantes déjà faites, les chapeaux sur appuis ne sont pas crossés, ce qui est une erreur. Il faut crosser les barres sup des poutres sur appui de rive. La partie haute de la poutre est en plus une zone de mauvaise adhérence d'un point de vue théorique.
  5. Du coup, nos avis se rejoignent globalement sans s'être consultés haha. C'est fait avec quoi le projet BIM ? Tekla ? Allplan ? Strakon ?
  6. Je reviens un peu sur le sujet. Je peux regarder pour les semelles excentrées, je suis ingé béton sur Bordeaux. Les poteaux aucun problème, on peut les faire en 20x20 en coffrage carton avec une armature standard type 4HA8 ou 4HA10 filants + cadres HA5 ou 6 e=20 cm. Les poutres il faut quand même les calculer, oui ce n'est pas des grandes portées, mais un calcul reste un calcul. J'essaierai de calculer ça demain, il y a 3 semelles à faire. Certains maçons expérimentés ont parfois le nez creux et sentent bien les choses même sans connaissances théoriques. Mais des sinistres il y en a un paquet aussi, faute à une mauvaise conception, mauvaise exécution, etc. Les semelles ça ne sert à rien de les faire pyramidales, c'est juste pour économiser du béton. On faisait ça il y a plusieurs dizaine d'années car le béton était cher. Aujourd'hui, c'est la main d'oeuvre qui coute cher et on ne perd pas de temps à faire des coffrages plus compliqués. Ce n'est pas parcequ'on fait une pyramide que les efforts se diffusent selon l'angle de la pyramide. Les efforts de compression se transmettent dans le béton via des "bielles", ce sont elles qui transmettent les efforts de compression, que le massif soit carré ou pyramidal ou autre chose.
  7. C'est tout de suite plus clair avec un plan. Ok le plus simple c'est de décaler les poteaux de l'existant. Exemple, le poteau le plus en haut du plan, on peut le décaler de 1,0 mètre sur la gauche, donc la longrine 01 aura un porte à faux de 1,0 m vers l'existant. C'est simple à faire et peu coûteux. Pour les 3 autres, il faut surement retravailler un peu les emplacements des poteaux pour s'éloigner de l'existant. Il y a des semelles filantes de l'existant avec un débord vers l'extérieur d'environ 10-15 cm, donc si vous conservez vos poteaux collés à l'existant, ça va être compliqué de faire des semelles, c'est faisable mais c'est pas le plus simple ni le plus économique. Si vous faites pas d'études béton officiel, faites bien attention aux armatures des poutres et des semelles, aucune inquiétude pour les poteaux avec une section 20x20 cm.
  8. Bonjour, Pour moi il n'y a pas cinquante solutions : - vérifier que les éléments sont bien bi-encastrés dans le modèle - alléger la structure autant que possible (moins de masse, moins d'efforts donc moins de déplacements), notamment les planchers. - Augmenter la section des poteaux.
  9. Ok, je participe un peu pour aider. Tout n'est pas clair pour moi, notamment le découpage en 4. 16+4 c'est un plancher hourdis j'imagine ? Un plan est le bienvenu. Pour ce qui concerne le sol, il faudrait faire en théorie une étude de sol. Après si vous connaissez les fondations de votre maison et si c'est de la semelle filante, alors vous pouvez bien partir sur des semelles filantes avec une contrainte de sol ELS à 1 bar pour se mettre en sécurité. Pour la semelle excentrée, l'idée c'est que la force de réaction de la semelle ne va pas se superposer à la force d'action qui descend de la structure, c'est l'excentrement. Ce dernier impose un moment de flexion à reprendre. Si le moment est faible, la semelle peut potentiellement reprendre le moment si on calcule correctement. Si le moment est fort il faut une longrine de redressement pour reprendre le moment. L'idée c'est de faire une descente de charges du projet, puis dimensionner les semelles en fonction.
  10. Généralement on ne vérifie pas le renversement d'un bâtiment de manière globale. Le poids propre de la structure est largement suffisant par rapport aux efforts horizontaux de vent. Le renversement se vérifie pour des ouvrages particuliers type mur de soutènement. Ou alors si le bâtiment est très haut et étroit, en zone sismique, pourquoi pas faire cette vérification. Je ne connais pas robot mais je pense qu'il est capable de donner des efforts globaux des appuis afin de faire des estimations.
  11. canartik a posté un message dans un sujet dans BIM et modélisation 3D
    Bonjour, Si vous souhaitez vraiment avancer sur REVIT, il faut soit pratiquer par soi-même en mode autodidacte, c'est une bonne méthode car c'est vous qui allez tester et trouver des solutions. L'apprentissage est lent dans ce sens mais très formateur et Revit se prête bien à l'auto apprentissage. Personnellement j'ai appris tout seul et je gère des projets en BIM niveau 2 sans problème. Sinon il y a des formations vidéos notamment sur Udemy par exemple, assez peu cher. Sinon il faut payer un formateur sur quelques jours.
  12. Les combinaisons restent des simples additions, donc cela reste assez trivial. Il faut un algorithme qui génère les combinaisons en fonction d'un gros tableau de concomitances des cas de charges. Ci joint un tableau avec 8 cas de charges de vent avec un système de numérotation 0 1 2 pour savoir qui se combine avec qui. À partir de ce tableau, on peut générer des combinaisons 1 par 1. C'est comme ça que fait Graitec et c'est ce qui me semble le plus simple
  13. Les combinaisons ne sont pas une mince affaire lorsqu'il y a plusieurs cas de charges. Certaines combinaisons peuvent être ou non concomitantes. Exemples : les charges d'exploitation 1, 2, 3 et 4 sont indépendantes mais peuvent se produire chacune en même temps que la charge d'exploitation 5. Il faut à mon avis penser à un tableau comme celui de Advance Design pour valider comment se combinent les cas de charges. (concomitants ou non) Bon courage
  14. Sur un bâtiment ou l'existant est fondé sur des semelles ou des pieux, comment fat-on pour faire les fondations des poteaux métalliques ? Si c'est un projet en zone sismique avec beaucoup d'arrachement ou des efforts de vent importants donc du soulèvement, il faut créer des massifs de dimensions importantes. Pour les pieux, c'est compliqué de les faire juste à proximité des fondations existantes. Il faut reculer les pieux pour faire travailler des longrines enterrées en porte-à-faux. Le plus simple pour moi, c'est de décaler les poteaux de l'existant pour avoir de la place pour faire des fondations correct. En tête de charpente, il suffit d'avoir un peu de porte-à-faux sur 1m-1,5m c'est tout à fait jouable pour la charpente et ça coutera beaucoup moins cher que de faire tout un système de fondations en porte-à-faux. Je l'ai déjà fait sur des projets. Evidemment, ça dépend du bâtiment métallique construit, de l'agencement intérieur prévu, et de l'existant. Mais pour moi c'est une solution possible
  15. Les poteaux métalliques sont à déplacer de 1 mètre en gros par rapport à l'existant. Ainsi on peut les fonder facilement
  16. Bonjour, Généralement on déporte les nouvelles semelles par rapport à l'existant si c'est faisable, et on met en place des longrines en porte à faux. Le mieux c'est de déporter les poteaux métalliques de l'existant. C'est à voir en fonction du projet nouveau et de l'existant
  17. canartik a posté un message dans un sujet dans Discussions générales
    Avec P charge à l'ELU évidemment.
  18. Si tout le bloc est déplacé d'un coup, les cotes, coupes, etc ne doivent pas sauter. Même en déplaçant seulement quelques éléments, les cotes suivent. Ça peut sauter si il y a des assemblages dans la maquette, est-ce le cas ?
  19. canartik a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    Bonjour, Moi je conseille de les mettre dans un 1 bloc. C'est plus facile à manipuler, et surtout on peut changer les échelles avec les cotes. Car parfois sans faire de bloc, les cotes deviennent soit énormes soit très petites.
  20. canartik a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    Bonjour, Cela dépend. Si on a une longrine sur un pieu. Pour moi le diamètre du pieu représente la longueur exacte de l'appui. Généralement on a une tête de pieu, dans ce cas, c'est la largeur du massif de tête de pieu qui donne la longueur d'appui. Si on a plusieurs longrines qui arrivent sur le pieu. la longrine qui a la sous-face la plus basse a pour longueur d'appui le diamètre du pieu. Si une autre longrine a une sous-face un peu plus haute, j'utilise la largeur de la longrine en dessous comme longueur d'appui.
  21. canartik a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    Oui il existe le polystyrène mais c'est compliqué à enlever si on est en zone sismique et que le joint doit être absolument vide. Sinon il existe des plaques fines très lubrifiés qui peuvent s'enlever assez facilement à la grue. on en trouve chez le fabricant SNAAM il me semble. Sinon il y a l'option Prémur.
  22. Bonjour, Lorsque qu'on dépasse 7 m, la limite de flèche change c'est quelque chose comme 0,5 cm + L/1000, à vérifier à l'EC2. Mais la flèche de calcul est assez complexe en béton armé. Pour du métal, oui 5ql4/384EI fonctionne. Mais le béton armé, on utilise cette formule pour avoir une approche rapide mais il faut calculer la flèche par des méthodes plus abouties. Calcul par le module Arche Poutre par exemple en mettant une section de 1m de large de plancher, ou par éléments finis. La flèche se calcule à l'ELS. Pour la résistance, c'est à l'ELU, et il faut vérifier la section des aciers par rapport aux moments. Pour un plancher de 10 m, ça dépend des charges mais on sera pas en dessous de 35 cm d'épaisseur.
  23. canartik a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    Mon avis c'est que oui on peut utiliser des armatures rouillés pour le béton armé. Une fois l'armature dans le béton, il n'y a ni eau ni oxygène pour continuer le processus de rouille. Sur beaucoup de chantiers que je croise, beaucoup d'aciers sont déjà rouillés avant de les utiliser pour le béton armé. Pour moi il faut juste que la rouille soit très superficielle afin d'avoir une bonne adhérence avec le béton. Si la rouille a fait son oeuvre pendant des mois alors il y aura une grosse couche de rouille, et on perdra l'adhérence avec le béton
  24. Le plus simple, c'est de mettre une poutre encastrée sur le voile 1 sous le voile drapeau en console. Perso dès que j'ai un voile drapeau, je mets une poutre encastrée à une extrémité sous l'élément concerné. Ainsi la DDC fonctionne plutôt bien.
  25. canartik a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    Bonjour, Si il y a besoin d'armatures comprimées, cela veut dire que le béton n'arrive pas à reprendre toute la compression, donc on fait travailler des aciers en compression en plus. Dans la dalle, c'est en partie haute en milieu de travée qu'on doit mettre des aciers comprimés, mais en pratique on atteint jamais le mu < 0,372. Le lit supérieur dans un plancher, on doit le mettre si par exemple un plancher est en surpression par la présence d'eau dans le sol par exemple. La longueur d'ancrage c'est Lb,rqd = (Ø/4) x (Sigma sd/fbd). La longueur d'ancrage c'est en gros 1,5 x Lb,rqd. On peut diminuer l'ancrage et le recouvrement dans des cas spécifiques, mais en pratique, on peut prendre ces valeurs. Les armatures de chapeau, c'est au minimum 15% du moment en travée et c'est à disposer sur une longueur de >= à 20% de la portée du plancher. Pas besoin de sortir une courbe de moment.