Bonjour tout le monde, je me présente M.ynineb Attef Ingénieur G.Civil promotion 1994 université de Constantine, c’est avec beaucoup d’intérêts que j’ai lu cette page dans ce forum , pas mal de choses m’on interpelés puisque depuis Mai 2003 (Séisme de Boumerdés), mon travaille s’est orienté vers la réhabilitation et le confortement des immeubles, effectivement les fiches CTC comme vous dites sont des pages A4 avec des cases a remplir effectivement les ingénieur du CTC dans une 1er phase ont remplis ces fiches de visu certes incomplètes je suis d’accort et sans approfondir l’expertise. Sur la base de ces fiches les bâtiments sont été classés en Rouge , orange ou vert (1.2.3.4.5) mais la ou je ne suis pas d’accort avec vous messieurs, c’est que la réhabilitation et le confortement de ces ouvrages sont passés par une étude bcp plus stricte par des bureaux d’études (malheureusement bcp d’architectes peux qualifiés ont obtenu des contrats d’étude et de suivi ,mission qui été destiné logiquement aux BET d’ingénieries) , mais delà a qualifier dans l’ensemble le travaille de fiasco … je ne suis pas d’accord . L’expertise et l’étude de ces bâtisses (Ancien bati , Haussmannien , post moderne , ou neuf ) est réglementé par un cahier des charges : un relevé d’état des lieux , un relevé des désordre , une typologie des construction , une fiche de diagnostic bcp plus complète que celle du CTC , une étude de confortement avec note de calcul et plans d’exécution …etc. Toutes ces clauses contractuelles sont exigées par les maitres d’ouvrages, d’ailleurs je vous confirme messieurs que les études dans ce type de réhabilitation ne peuvent être finalisées qu’en cours de réalisation (j’explique : tout les sondages effectués après désignation de l’entreprise peuvent nous montrés les vises cachés et les désordres que nous ne pouvions pas voir lors de la notification des fiches CTC , donc même l’expertise initial basé sur le visu ne peuvent faire l’objets d’étude définitif)
Je dirais encore une fois « malheureusement » bcp de choses n’ont pas été faite dans le bon sens, vue les brefs délais accordés (opération séisme 2003) ; les études n’ont pat été a la hauteur de ce que nous pouvions faire, mais le plus grand problème : nous l’avons rencontré in-situ . Pas d’entreprises, aucune main d’œuvres qualifiés à ce type de travaux ….etc . Et malgré tout cela nous avons conforté des immeubles de différent tissu urbain :
- Ancien bati (confortement des murs en moellon de pierre par méthode de gainage, traitement des fissures par agrafes, démolition des planchers voutains (Solives métalliques) et introduction des planchers collaborant……etc
- Sur le tissu neuf (construction des années 1990) ou le système portiques a posés problème de résistance, nous avons introduit sur des immeubles des voiles de contreventement s et sachet messieurs le nombre de fois et d’explication que nous avons donnés aux habitants qui allés perdre 15 cm de largeur au niveau de leur couloirs, le nombre d’altercations avec les pseudos citoyens et délinquants des cités dortoirs, même au centre ville d’Alger ou nous avons eu un plan de charges (Belouizdad) , énormément de difficultés liés aux approvisionnement des chantiers et j’en passe et des meilleurs ….
Quand vous parlez aussi d’études Messieurs, dis-moi svp quelle est le nombre de bureau d’études qui ont une licence de logiciel (type Robot ou autre) ? Allez moins que cella, quelle est le nombre d’ingénieurs sur tout le territoire national qui maitrise une étude « push over » ?
Donc avons de parlé de fiasco de charognards de marasme et médiocrité … troussez vos manches messieurs les ingénieurs, l’Algérie a besoin de vous…….. Attef Ynineb