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Delagris

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  1. Delagris replied to reda16's post in a topic in Voiries
    Non. Éventuellement en couche de forme si les caractéristiques de votre "Tuf" le permettent (VBS / VB, granulométrie, Los / MDE). Toutefois, dans le cas d'une voirie légère (aucun poids lourds), la couche de forme sert aussi de couche de base.
  2. Delagris replied to CHADARE Yénouk's post in a topic in Sols & fondations
    Cela se passe en plusieurs étapes. 1) Il faut entrer sur un programme de dimensionnement (type Alizée) les déflexions puis modéliser la structure existante. 2) le programme nous permet d'appréhender la qualité de la couche de forme (50 MPa, 80 MPa, 120 Mpa ....) sous réserve que les matériaux présents soient cohérent avec une utilisation en couche de forme (ce qui n'est pas toujours le cas avec d'ancienne chaussée...). Dans le cas contraire, les déflexions mesurées risquent de n'être valables que pour une durée limitée. Le matériau en couche de forme pouvant perdre rapidement son niveau de portance si il est trop argileux et si il y a un apport d'eau. 3) En fonction de la qualité de la couche de forme, on peut redéfinir (via un programme type Alizée) la structure nécessaire pour les travaux à venir (en fonction du trafic PL surtout). Bref, sans quelqu'un formé et équipé du bon outil informatique, il va vous être difficile d'utiliser les valeurs de déflexions.
  3. Bonjour, Dabak vos relations ne prennent pas en compte le déplacement de la personne :). Dans votre relation, g = a = 9.81 m/s2 car les deux représentent l'accélération de l'apesanteur. On a donc la force exercée sur le sol égale au poids de la personne... rien de plus normal :). Pour ce qui nous intéresse, il y a, comme la précisé Keuj84, 3 éléments à prendre en compte : La masse de la personne La hauteur de chute La déformabilité de l'auvent. Donc, sauf erreur de ma part : L’énergie cinétique que va engendrer la chute d'une personne est définie par : 1/2 * M * V² M : Masse de la personne V : Vitesse de cette personne au moment de l'impact Si on néglige le frottement de l'air, on aura la vitesse de la pauvre victime de la chute par : Racine carré de (2 * g * h) g : accélération de l’apesanteur h : hauteur de chute. Donc l'énergie cinétique sera : 0.5 * M * 2 * g * h On retrouve bien l’énergie d'une chute : M * g * h ou F * h On peut prendre un exemple : la masse en kilogramme de la personne (90 Kg ?) la hauteur en mètre (10 m ?) : g = 9.81 m / s2 90 * 9.81 * 10 = environ 8830 J = 8.3 Kj. Il faut ensuite déterminé si le auvent résiste à cette énergie et pour cela on a besoin de savoir comment il se déforme...
  4. En effet les Bétons Bitumineux sont une catégorie des enrobés bitumineux. La page Wiki est assez complète sur le sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Enrob%C3%A9 Pour faire court, les Béton bitumineux sont essentiellement formulé pour les couches de surface (roulement + liaison), alors que la famille des enrobés bitumineux englobent aussi des formulations destinées aux couches de d'assise (base et fondation) et/ou décoratives (colorées, avec des morceaux de verre pour briller la nuit, il a eut même des essais d'enrobés à parfums de fleurs...).
  5. Re, Je confirme pour un matériau classé "B4". Si vous avez des blocs au dessus de 50 mm; il s'agit d'un "C1B4" ou "C2B4" qui poseront moins de problème, à part des soucis de règlage. Quoi qu'il en soit, comme dit plus haut, vous pouvez les utiliser en remblais mais faites attention à la teneur en eau. Il sera probablement impossible de l'utiliser en P.S.T si sa teneur en eau dépasse les 9 % d'eau (matelassages trop important). De même, prévoyez de stopper les travaux si vous subissez des fortes pluies (on ne sait jamais ^^). Si jamais ce matériau devient trop "sec", il faudra l'humidifier (ce genre de matériau s'humidifie facilement) et/ou amplifier vos moyens de compactage. Pour info, je ne suis pas tout à fait d'accord avec votre labo, son utilisation en couche de fondation, possible qu' en voie légère, reste très délicate. Il faudra, en plus de toutes les autres précautions, veiller à ce que ce matériau se s'humidifie pas dans le temps. Sachez qu'un traitement à la chaux (0.5 à 1 %) devrait se montrer très efficace avec ce genre de matériau si vous rencontrez des soucis de teneur en eau (mais confirmez le par un étude labo !). Je résume; la gestion de la teneur en eau de ce matériau est primordial : Gardez le entre 6 et 12% d'eau pour monter vos remblais. Gardez le entre 6 et 9 % d'eau pour votre PST. Vous pouvez trouver toutes les infos aux pages 31 et 32 du Fascicule 2 du GTR Bon courage
  6. Bonjour. Les données sont malheureusement insuffisantes. L'indice de plasticité (IP) est peu adaptée pour des sols présentant 11 % de passant à 80 µm. La VBS (Valeur au Bleu des Sols) serait plus utile. En outre, il faudrait avoir le passant à 2 mm et celui à 50 mm afin de déterminer précisément la classe du matériau. Au pire, vous êtes en présence d'un matériau B4, matériau sensible à l'eau, très sensible aux variations climatiques. Donc non, pas vraiment de bonne qualité mais utilisable en remblai à condition de le garder dans des teneurs en eau en dessous d'environ 12 % (valeur donnée d'après mon expérience). Sinon vous aurez des matelassages importants. Trop sec, il posera aussi des problèmes. De plus, il y a une incohérence : Pourquoi faire un Proctor modifié si vous voulez utilisé ce matériau en remblai ? Un Proctor Normal est plus indiqué. Quoi qu'il en soit, une teneur en eau de l'OPM à 10.8% m'inquiète plus qu'elle ne me rassure... En bref : Pouvez vous me donner : - Le passant à 50 mm - Le passant à 2 mm - Sa future utilisation (couche de forme ou remblais) CDT
  7. Et même avec une identification du type de roche, sans des essais Los Angeles / Micro Deval à L'eau il est difficile de déterminer si un matériau est utilisable en remblai / couche de forme ou en constituant pour un enrobés ou un béton.... Et encore le LOS/MDE ne sera pas le seul essai à effectuer... Aucun moyen visuel d'appréhender la résistance d'une roche précisément. Au mieux la prise en main d'un gravillon de cette roche pourra, avec un peu d'expèrience, vous permettre de savoir si la roche est "dure" ou "douce" ce qui vous permettra d'avoir une idée de la résistance globale du matériau. Mais seuls des essais de labo pourra vous le confirmer et vous l'affirmer !
  8. Bonjour, Pourquoi l'essai PROCTOR n'est pas réalisable ? Trop de gros éléments ? Si c'est le cas, difficile voir impossible d'avoir une référence et/ou de contrôler le matériau dans la foulée. Aucun Laboratoire ne pourra effectuer d'essais au gammadensimètre et sans référence difficile de déterminer une conformité ^^ Si tu veux déterminer un nombre de passe et le type de cylindre à utiliser, le GTR peut te donner des pistes. Note : On ne parle pas de "compacité" vis à vis d'une référence PROCTOR mais de "Taux de Compactage"