GUISSET

bonjour, ne pas oublier que le retrait est une déformation imposée et non pas une force. Donc si cette déformation peut s' effectuer librement, il n' y aura aucune contrainte donc il ne faudra pas le prendre en compte. Cela se complique dans la réalité car cette déformation ne peut pas librement s effectuer en général, votre radier va frotter sur le sol, il va être contrarié dans ses déformations par les structures qu il va supporter qui auront des âges différents, d' où des problèmes de retrait différentiels. Il y a plusieurs voix et ce n' est pas un hasard si le BAEL ne priviligie pas forcément celle du calcul "pur et dur" des effets du retrait mais donne plutôt des distances maxi entre joints pour éviter de le prendre en compte : vous pouvez "estimer" la part des déformations qui ne peuvent pas s effectuer librement puis remonter aux contraintes et enfin aux sollicitations pour les ajouter aux autres sollicitations, vous pouvez aussi ne pas chercher à " empêcher " le retrait par des armatures, ce qui serait vain malgré ce que pense beaucoup d' ingénieurs, mais plutôt de contrôler ses effets, à savoir les fissures en favorisant la création de micro fissures par des considérations de % mini d aciers (traction). Salutations

Bonjour, avant de dimensionner vos massifs, il est préférable de comprendre comment fonctionne votre système de fondations. Si j ai bien compris, vous avez des inclinaisons rigides mais sans matelas: cela pose un problème car cette technique met en oeuvre un réseau de pieux en béton armé (considérés comme rigides en raison de leur déformabilité faible comparativement à celle du sol compressible) surmonté d’un matelas granulaire de transferts de charges. Le remblai surmontant les inclusions est primordial pour assurer la diffusion des charges sur les inclusions et le sol autour, il ne faut pas oublier qu' il s' agit d' une technique de renforcement de sol et non pas de fondations profondes ! Donc en l ' absence de matelas, il ne s' agit pas d' inclusions rigides... Salutations

bonjour, ici : https://educnet.enpc.fr/file.php/237/Chapitre_10.pdf salutations

onjour, Vous avez de la chance avec vos bureaux de contrôle car de mon côté ils ne savent pas vraiment ! je vous suis sur la nécessité de donner une résistance "horizontale" à la passerelle, la question est de savoir avec quelles charges ? on peut retenir un % de la charge verticale qui serait appliquée horizontalement, mais la valeur de ce % est à négocier avec le BC; il me paraît préférable de prendre la poussée sur garde corps dont la valeur règlementée est moins sujette à discussion... Par contre, je ne suis pas d' accord sur la prise en compte des effets de la marche des piètons par un simple cas statique, le sujet est bien plus complexe, il faut vérifier les fréquences propres dans 3 directions de l' espace puis, en fonction, des valeurs obtenues et du niveau de "confort" souhaité, il y a lieu de former des cas de charges harmoniques puis de calculer les accélérations correspondantes, la comparaison des accélérations à certaines limites permet de conclure sur le niveau de confort et d' éviter les phénomènes indésirables comme la synchronisation forcée (résonnance...). Le sujet pourrait faire l' objet de plus grandes explications si cela intéresse nos amis "civilmaniens". merci de donner votre avis, la question de la concomitance des surcharges n' est effectivement pas simple, elle fait l ' objet des coefficients PSI i (0 <= i <= 2) dans les formules de combinaisons; ne sachant pas la valeur de PSI pour les poussées sur garde corps, je considère la valeur sécuritaire de 1 pour former les combinaisons de calcul. Avez vous des éléments plus précis ? encore un avis qui va dans le sens du cumul de la poussée sur garde corps et des charges d' exploitation et que je partage. Pour une passerelle extérieure où l' on doit aussi prendre en compte le vent, je suppose que l' on prend le maximum entre le vent et la poussée sur garde corps. Merci à tous ceux qui donnent leur avis, cela peut permettre d' améliorer la conception de ce type d 'ouvrages. Salutations

Bonjour Monsieur Bisudi Bazola Aimé, Je comprend bien votre réponse mais le problème que je pose est le suivant : faut il cumuler dans une même combinaison de calcul les deux cas de charges suivants : * surcharges d' exploitation * poussée horizontale de 1 kN/m sur garde corps ? mon souci n' est pas le dimensionnement du garde corps mais plutôt le dimensionnement des poutres porteuses de la passerelle ; dans ce cas de figure, la poussée sur garde corps se traduit par un effort horizontal et un couple de flexion transmis en pied de chaque montant vertical du garde corps à la poutre porteuse de la passerelle sur laquelle ils sont encastrés, donc en somme : doit on cumuler cet effort horizontal et ce couple aux charges verticales provenant des permanentes et des surcharges pour justifier la poutre porteuse ? Merci Salutations

bonjour, peut être que vous devez déterminer si votre structure est hyperstatique, isostatique ou instable ? salutations

bonjour, en fait un radier ne relève pas des règles des dallages (DTU 13.3) mais tout simplement du BAEL, comme une dalle, aussi si vous ne dépassez pas les distances entre joints du BAEL, vous n' êtes pas obligés de prendre en compte le retrait. Evitez de mettre des joints de retrait qui certes canaliseraient la fissuration due au retrait mais aussi affaiblirait sérieusement la résistance de votre radier car la fibre supérieure est la fibre tendue ! Que diriez vous si une dalle était recoupée par un réseau d' entailles de profondeur h/3 en partie inférieure ? Salutations

bonjour, pour vérifier la stabilité d' une structure, il faut déterminer les charges horizontales (vent, séisme...) et les distribuer sur les éléments de contreventement (portique, voile, palée ...) puis vous calculez chaque élément comme une console encastrée au sol et soumise à ces charges. Salutations

bonjour, ce point peut se discuter, il résulte d' un choix de modélisation mais je suis assez d' accord car la prise en compte de section profilés nécessite de limiter les segments reliés ("table" d une poutre en T) ce qui complique sérieusement la modélisation, votre calcul est un peu sécuritaire car il néglige la contribution amenée par les cisaillements entre tronçons, au séisme ceci est tout à fait admissible. je ne suis pas aussi pessimiste que vous, votre structure apparaît comme suffisamment contreventée dans les deux directions avec les voiles et l excentricité structurale résulte surtout de la forme du bâtiment en U et sera difficile à diminuer; la torsion induite devrait cependant pouvoir être reprise sans problème par vos voiles. Par ailleurs les changements des voiles entre RDC et 1° sont assez mineurs. Aussi je vous déconseille de changer la nature du contreventement (portique) et de créer des joints. tenez nous au courant du résultat de vos calculs Salutations

Bonjour, Vous avez fixé la géomètrie, sauf la hauteur de la poutre que vous cherchez, la suite des opérations est la suivante : * déterminez la descente de charges sur votre poutre, pas la charge au m² du toit, mais les charges effectivement reprises par la poutre et leur répartition * formez les cas de charges (permanentes, surcharges, neige, séisme...) et vos combinaisons ELS, ELU, ELA sismique * calculez les sollicitations (poutre sur 3 appuis) : efforts tranchants et moments de flexion * retenez les sollicitations maximales d effort tranchant et de moments pour dimensionner la hauteur de la poutre (vous pouvez procéder par itération à partir d une hauteur = portée/10 environ) * une fois la hauteur fixée, tout est défini, vous pouvez calculer le ferraillage en appliquant le règlement de BA enn vigueur * même processus pour les poteaux Salutations

Bonjour, je suppose que les valeurs que vous annoncez correspondent à l ' excentricité structurale, c'est à dire la distance entre le centre de gravité (masse) et le centre de torsion, il est difficile de se prononcer sur des chiffres "bruts" et sans plans mais la variation de cette excentricité entre les niveaux indiquent des variations dans la structure de contreventement, ce qui peut potentiellement accentuer les effets de torsion qui sont toujours préjudiciable en calcul sismique. Mon conseil : voir dans le règlement parasismique que vous appliquez l' influence de ces critères : excentricités, raideurs de torsion et de flexion, variations en fonction des niveaux, critères géomètriques... Cela vous permettra de " classer" votre bâtiment dans la classe de régularité appropriée : structure régulière ("meilleur comportement sismique", à favoriser) ou irrégulière (" comportement moins favorable", à éviter si possible, calcul en analyse modale nécessaire). Vous pouvez par exemple consulter le PS92 qui détaille ces critères et modulent les méthodes de calcul en fonction. Salutations

Bonjour, merci à tous ceux qui ont répondu; c' est donc bien ce que je craignais, il y a un 'flou' règlementaire et chacun fait comme il pense ! pour une passerelle à l' intérieur d' un bâtiment, sachant que la poussée sur garde corps est la seule charge horizontale, n' est il pas prudent de la prendre en compte en plus de la surcharge d exploitation pour donner un minimum de résistance "horizontale" à l ouvrage ? Salutations

Bonjour, il faut comprendre que comme pour toute poutre, la poutre secondaire présente une bielle d about qui transmet la charge à l appui en partie inférieure, donc pour la poutre principale il s agit d une charge concentrée basse qu il faut donc relever par des suspentes; CQFD Salutations

Bonjour, vous calculez les charges sur votre platelage et vous vérifiez la résistance et la déformation (en fonction de la portée) SAlutations

Bonjour, pouvez vous expliciter vos calculs manuels ? Salutations

Bonjour, quels sont vos questions ? Salutations

bonjour, la charge doit être suspendue par des armatures venant en supplément des autres, par exemple par des cadres dans le volume commun des 2 poutres. Salutations

Bonjour, je ne crois pas que tous les documents soient interdits sur le forum mais uniquement les copies (illégales) d' ouvrages en vente (droits d' auteurs), mais tout le reste peut être partagé : cours,rapports de stage,notes de calcul, documents divers, photos, vidéos...... je crois qu'il serait dangereux d' accepter qu' un membre achète un ouvrage, le scanne (c' est si facile), et le poste pour en faire bénéficier des milliers d' internautes car à terme cela signifie la fin de la littérature technique qui est déjà diffusé à petite échelle... Salutations

Bonjour, je ne crois pas qu' il existe une méthode pour calculer les armatures dans le cas général, à part bien sûr, les logiciels de calcul de structure... Salutations

bonjour, c'est juste si vos deux poteaux sont encastrés en pied. Salutations

bonjour, oui c' est toujours possible de concevoir une structure autostable. Salutations

Bonjour, oui il est toujours nécessaire de justifier le contreventement des bâtiments car la structure de contreventement doit aussi être calculée et ferraillée. Salutations

Bonjour, L pourquoi cette limitation ? cela revient à dire que la structure doit résister sans tenir compte des fibres, à quoi sert-il alors de mettre du carbone( si cher ! ) ? salutations

Bonjour et merci pour vos réponses, c' est clair pour vous mais la norme ne précise rien donc n' exclut pas de faire entrer ce cas de charges dans les combinaisons d' actions sachant que la charge locale est de 450 kg/m² et la surcharge de la passerelle de 500 kg/m², cela revient donc à cumuler surcharge et poussée sur garde corps ? Salutations

Bonjour, Je me pose une question : faut il considérer la poussée horizontale sur garde corps comme un cas de charge à ajouter aux autres actions quand on forme les combinaisons ? exemple pour le calcul d' une passerelle métal : cas 1 : G (permanentes) cas 2 : Q (surcharges exploitation) cas 3 : Pgc (poussée sur garde corps = 1kN/m) et combinaison pondérée : 4/3 G + 3/2 Q + 3/2 Pgc dans ce cas, on considère donc que la poussée sur garde corps s' applique sur la longueur totale de la passerelle. Quel est votre avis ? merci