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GUISSET

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Tout publié par GUISSET

  1. Bonjour, Je suis globalement d accord avec vous M Montabone mais je pense que certains problèmes sont complexes et qu il ne faut pas demander aux règlements de les simplifier à outrance, je préfère une méthode exacte même si elle est difficile à appliquer plutôt qu une méthode simple que tout le monde applique sans réfléchir. Le BAEL et Coin expliquent qu il n est pas toujours possible de raisonner avec des "longueurs de flambement", même si cela est très pratique... Je précise que j ai demandé à André Coin son avis sur la question et qu il confirme cela en rappelant que le béton armé est un matériau qui fissure... Toujours sur cette question, je constate que l Eurocode 2 n est pas si différent du BAEL et renvoie au calcul non linéaire... Salutations
  2. Bonjour, le moment Mz semble être un moment de torsion à la base du poteau s appuyant sur la fondation, c est à dire un moment tendant à faire tourner la fondation autour d un axe vertical; inutile de dire que Robot ne sais pas traiter ce genre de problème, vous pouvez simplifier en calculant les réactions horizontales antagonistes sur les faces verticales du massif nécessaires à l équilibre de ce moment et en les comparant au frottement limite du sol (voir DTU 13.2ou fasc 62). Salutations
  3. Bonjour M Montabone, je ne suis pas tout à fait d accord avec vous sur deux points: Je pense que la plupart des portiques en question peuvent être considérés comme des ossatures à noeuds non déplaçables (présence de cages d escalier ou d ascenseur, maçonnerie de remplissages, cloisons en briques...) et c est pour cela qu ils sont en général peu sensibles au second ordre et que l estimation de la longueur de flambement (= hauteur d étage par exemple) peut constituer une approximation suffisante. Par contre pour les portiques des ossatures à noeuds déplaçables (oui, je sais ils sont rares) ces approximations ne sont pas acceptables et il faut vérifier exactement avec les méthodes règlementaires (voir Coin dans Ossatures des batiments, je confirme que au vent les sections d aciers sont majorées sensiblement, sans parler du séisme mais personne n a expliqué comment combiner calcul sismique et calcul de stabilité de forme, EI varie fortement !) . L annexe E7 n est pas destiné à empécher les ingénieurs de dormir mais permet de traiter ces cas... non, non et non ! avec le CM66, quand vous calculez un portique vous devez tenir compte du flambement du poteau et calculez une longueur de flambement (à noeuds déplaçables en général), la vérification de la flèche horizontale n est même pas prévue dans ces règles. Donc vous tenez compte du second ordre. L eurocode 3 élargit simplement les méthodes de prises en compte du second ordre mais vous n êtes pas obligé de faire des calculs non linéaires (sauf dans de rares cas particuliers), il existe des méthodes qui ne sont pas plus complexe que celles du CM66... Salutations
  4. GUISSET a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    bonjour, en fait vos poteaux sont très peu sollicités en compression (uniquement leur poids propre), donc sous les effets du vent il faut les calculer en flexion simple tout simplement, avec les valeurs de M Demeusy, vous aurez en ELU : moment M= 1100x(2.5/2+d) avec d = hauteur de poteau enterré (jusqu à la fondation) sans oublier de tenir compte de ce moment dans la justification de la fondation Salutations
  5. Bonjour, Je ne suis pas sûr que le CHEBAP (ou d autres écoles) permette de dire que l on maîtrise les règlements de calcul, seules des années d expérience (au moins 3) permettent d accéder à une bonne connaissance des règlements, et encore; qui maîtrise parfaitement par exemple la stabilité de forme du BAEL ? ou toutes les subtilités du calcul sismique suivant PS92 ? Je suis assez d accord avec Montabone, la formation n est pas tout et de toute manière on ne peut tout retenir donc ce qui est important dans le métier d ingénieur n est pas de tout savoir mais de savoir où chercher ce dont on a besoin ! Les connaisances mathématiques et scientifiques pour mettre en oeuvre les calculs sont déjà acquises bien avant l entrée au CHEC, elles le sont aprés les 2 premières années après le BAC, pour le reste vous avez la littérature technique, les cours, internet... Salutations
  6. Bonjour, effectivement, souvent, l' ingénieur ne dessine pas mais il doit être capable de dessiner car avant de calculer une structure il faut bien en avoir défini les dimensions et les principales dispositions ... Salutations
  7. GUISSET a posté un message dans un sujet dans Géotechnique & fondations
    Bonjour, dimensionner un massif pour grue sans rapport de sol est un exercice de haute voltige, c est comme si vous conduisiez une voiture et que vous fermiez les yeux en arrivant à une intersection, soit le feu est vert et c est bon, soit il est rouge et c est la catastrophe. il faut exiger un rapport de sol, sinon refuser tout simplement cette mission; des accidents mortels dus à la chute de grue se produisent tous les ans, le coût d une étude géotechnique ne peut constituer un frein... Salutations
  8. Bonjour, vous pouvez rentrer une section quelconque dans le module section de Robot et vous obtiendrez toutes les caractéristiques mécaniques recherchées Salutations
  9. Bonjour, précisez votre demande : structure béton armé ? à voiles, ou portiques ? charpente métallique ? mixte... les combinaisons sismiques peuvent être générées directement par robot, concernant l exploitation :: vaste sujet... Salutations
  10. Bonjour, Quel utilisateur de Robot n' a jamais pesté contre les problèmes de maillage : maillage incohérent ? Audodesk s est enfin penché sur le problème et propose une amélioration pour pallier à ce problème: des liaisons cinématiques aux points d incohérence. Salutations
  11. GUISSET a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    Bonjour, un ferraillage est suffisant ou insuffisant, pas raisonnable ! Salutations
  12. GUISSET a posté un message dans un sujet dans Logiciels pour Structures
    Bonjour, voir ci dessous un exemple explicité de calcul push over mais pas avec Robot: http://www.4shared.com/document/sWdINaqf/Modlisation_parasismique.html Salutations
  13. Bonjour, je suis d accord jusqu à ces étapes mais il faudrait peut être expliciter comment vous passez des contraintes sous le radier au ferraillage car cela ne semble pas évident du tout. En fait, pour ferrailler il est nécessaire de connaître les sollicitations dans le radier, donc le problème est le suivant : comment passer des contraintes sous le radier aux sollicitations (moments et tranchants) ? Salutations
  14. bonjour, oui bien sur, le plus simple est de faire une hypothèse sur la forme des réactions du sol (diagramme linéaire) puis à partir des réactions du sol et du chargement appliqué, vous pouvez calculer les sollicitations en tout point. Salutations
  15. bonjour, je crois que vous faites une confusion entre élancement de flambement et élancement de déversement, j envisage le cas de flexion composée avec un élancement de flambement faible mais un élancement de déversement qui peut être élevé, et donc la prise en compte de cet effet dans l additif 80 la longueur de déversement est égale à la longueur de flambement de la membrure comprimée supposée isolée du reste de la pièce, longueur de flambement calculée dans le plan perpendiculaire au plan de flexion suivant l inertie principale donc la longueur de déversement peut être tout à fait différente de la longueur de flambement puisque c est le maintien ou pas de la semelle comprimée qui compte ! c est un cas courant : par exemple une poutre de toiture de grande portée en profilé du commerce qui est tenue en partie supérieure par la couverture mais qui peut déverser sous moment négatif (comprimant la semelle inférieure) et soumise à de la flexion composée (éventuellement déviée). Si les conditions du 5,32 ne sont pas réunies, et que l effort normal est élevé , quelles vérifications menées ? les 5,22 et 5,24 peuvent être insuffisantes puisqu elles ignorent l effort normal et les vérifications de l article 4 également puisqu elles ignorent les coefficients de stabilité , doit on mener une vérification englobant moments de flexion et effort normal avec le coefficient de réduction du déversement, si oui laquelle ? Salutations
  16. Bonjour, donc si j ai bien compris : cas 1 : on néglige le traction et on vérifie suivant le 5,22 cas 2 : * lambda > 0.2 et k0 N/Np > 0.1 : on applique le 5,32 Comment arrivez vous à cette conclusion ? * lambda < 0.2 et /ou k0 N/Np < 0.1 je comprends les arguments mais je crois qu il peut être dangereux de négliger dans ce cas de figure la vérification au déversement car les limitations ne concerne pas la "sensibilité " au déversement, donc l élément, tout en respectant les limitations précédentes, peut être trés sensible au déversement; quelle vérification doit on mener alors ? 5,22 ? Merci
  17. GUISSET a posté un message dans un sujet dans Réglementation et Normes
    Bonjour, oui, il faut déclarer une analyse de flambement et Robot vous déterminera les coefficients critiques de chaque mode de flambement. Salutations
  18. Bonjour, M. Demeusy, si vous le voulez bien, je sollicite votre avis sur l application de l additif 80 : cas 1 : effort traction + moment flexion avec déversement quel article utilisez vous ? le 5,32 qui est prévu pour les éléments comprimés ? mais quelle valeur pour k0 et kf ? le 5,22 en négligeant la traction ? faut il complèter par une vérification de résistance en section (article 4) ? cas 2 : effort compression + moment flexion avec flambement et déversement 2 possibilités : * lambda > 0.2 et k0 N/Np > 0.1 : on applique le 5,32 , mais comme kfx et/ou kfy peuvent être < 1, cette vérification n est pas forcément enveloppe, faut il la complèter par les vérifications de stabilité en séparant la compression et la flexion, à savoir 5,22 et 5,31 ? faut il également complèter par une vérification de résistance en section (article 4) ? * lambda < 0.2 et /ou k0 N/Np < 0.1 : le 5,32 n est pas applicable, l additif est muet : que faire ?, faut il faire les vérifications de stabilité en séparant la compression et la flexion, à savoir 5,22 et 5,31 ? faut il également complèter par une vérification de résistance en section (article 4) ? Merci d avance Salutations
  19. Bonjour, Merci pour vos réponses, on doit donc prendre en compte le déversement dans la mesure ou le cumul des contraintes laisse apparaitre une zone comprimée. Mais je reformule ma 2° question : suivant quelle procédure le prendre en compte "règlementairement" avec l additif 80 et l eurocode 3 ? Salutations
  20. Bonjour, Je sollicite votre avis sur la question suivante: faut il prendre en compte le déversement en cas de flexion composée (éventuellement déviée) avec effort normal de traction ? j exclus évidemment le cas où la section est entièrement tendue... Si oui, comment faire car les règlements sont muets sur ce point. Salutations
  21. GUISSET a posté un message dans un sujet dans Logiciels pour Structures
    Bonjour, il s agit vraisemblablement de problèmes de vos modèles de calcul, voir ici : questions-reponses-f111/l-effort-tranchant-sismique-a-la-base-v-t14264.html Salutations
  22. bonjour, mais que faire si la plupart des modes (voire tous) ont une masse modale < 5 %, n en prendre "règlementairement" aucun ? il ne suffit pas d appliquer le règlement, il faut savoir aussi construire un modèle de calcul adéquat . Salutations
  23. Bonjour, Vous soulevez ici un problème récurrent dans l utilisation de logiciels type Robot ou autre pour les calculs sismiques, à savoir le grand nombre de modes nécessaires et la qualité du modèle dynamique. Je pense que beaucoup d utilisateurs de ces logiciels rencontrent ce genre de difficultés, comment faites vous pour les résoudre ? Règlementairement, même si je ne connais pas le RPA, la plupart des règlements parasismiques demandent de poursuivre la recherche des modes jusqu à la fréquence de coupure (souvent 33Hz ), puis de tenir compte de la masse manquante par la prise en compte d un mode résiduel. Cependant, si le mode résiduel mobilise une part importante de la masse totale dans une direction, cela signifie que le logiciel a détecté de (trop) nombreux modes locaux mettant en jeu peu de masse sans isoler suffisamment de modes d ensemble; signe d une modélisation dynamique imparfaite (mais très souvent utilisée). Il est préférable que l ingénieur intervienne (indirectement) dans le processus de calcul des modes propres si le logiciel le permet, avec Robot, il existe une option intéressante à cet effet : la méthode de réduction de la base , voir ci dessous La méthode permet d’exclure du modèle réduit les degrés de liberté inutiles, ce qui fait que, après la suppression de ces degrés de liberté, la taille du système d’équations à résoudre est beaucoup moins importante. Salutations
  24. bonjour, sites intéressants : http://www.access-steel.com/ http://www.steelbizfrance.com/ vous y trouverez des exemples de calcul pour le déversement : logiciel ltbeam : http://www.steelbizfrance.com/telecharg ... px?idrub=1 livres : ils sont nombreux, voir notamment : formulaire de la construction metallique de P Maitre Salutations
  25. GUISSET a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    Bonjour, un plancher souple est un plancher ne pouvant assurer une fonction de diaphragme rigide indéformable dans son plan. Dans ce cas de figure, il faut le modéliser dans l étude du contreventement. (exemple: plancher en bois, plancher sans chape de compression ...). Salutations