Tout publié par BELLAMINE
-
Problème de fondation
Bonjour Pour un sol médiocre la seule solution est de passer par un radier général ou alors de chercher le bon sol en profondeur et de passer par des fondations profonde (solution déconseillée économiquement : sauf pour des cas spécifiques, un gratte ciel par exemple)
-
Moyens d'investigations en cas de ségrégation
Bonjour Les moyens d'investigations pour détecter les défauts de ségrégations dans le béton sont ce que l'on appel les essais d'auscultation dynamique. Si la vitesse ou le temps de propagation des ondes longitudinales chute significativement dans une zone de la partie d'ouvrage auscultée alors il y a une anomalie à l'intérieur et il faut piquer ou carotter le béton dans cette zone pour confirmation. La réparation en cas de ségrégation, après piquage, nettoyage et dépoussiérage se fait moyennent un mortier de ragréage approprié. Cordialement
- CPS
-
essai de triaxial
Bonjour On l'appel essai tri-axial mais en réalité c'est un bi-axial. Un vrai tri-axial est très difficile à réaliser technologiquement !! Comment l'appliquer en Excel je n'est pas compris ce que vous voulez dire par cela ? Cordialement
-
poutre a long travée
Bonjour C'est une dalle à corps creux (hourdis) d’après vous. Alors dans ce cas, et ce que je vois sur la photo (il s'agit peut être d'un projet d'aménagement pour salle de sport ou d’événements familiaux), le bâtiment semble au RDC seulement. Donc dalle inaccessible. De plus, il n'y a pas seulement cette poutre mais un ensemble de poutres espacées d'environ 3 à 3,5m (visuellement). Et si la section de la poutre est en T et le calcul BA fait ressortir que l'axe neutre tombe dans la table de compression, le béton de retombé de la poutre ne sert alors que pour l'enrobage des armatures. La poutre telle qu'elle est vue sur la photo ne fait apparaître aucune flèche excessive à l'oeil nue ou fissures apparentes à mi-travée. Donc, elle est réellement et expérimentalement vérifiée. Sauf si vous voulez faire des vérifications théoriques pour satisfaire votre curiosité. Dans ce cas, il faut prendre en considération l'Inertie homogénéisée de la poutre en tenant compte de la présence des armatures (l'Inertie de la poutre réellement est variable !!). Les goussets d’extrémités servent à reprendre l'effet de l'effort tranchant et je ne pense pas de leur utilité dans notre cas de figure.
-
poutre a long travée
Bonjour Regarder la poutre uniquement pour faire des jugements est insuffisant comme diagnostic visuel. Et le planchez au dessus : dalle pleine ou dalle nervuré. Bref, je veut dire la structure du planchez au voisinage de la poutre ? Cordialement
-
Ségrégation
Pour éviter la ségrégation du béton (généralement pour les éléments verticaux : poteaux et les voiles minces) vous devez prendre en considération deux précautions principales : 1 - le Dmax des granulats du béton devra satisfaire la condition de l'effet de paroi et de la densité du ferraillage de l'élément; 2 - la maniabilité du béton au coulage devra être de très plastique à liquide en utilisant des adjuvants super plastifiants. Cordialement
-
Angle de frottement et Coefficient de sécurité
Bonjour FRIDJALI l'exemple du plan incliné est juste pour simplifier la compréhension de ce que nous appelons angle de frottement interne, déterminé par un essai de cisaillement à la boite de casa-grande. Cet essai de cisaillement à la boite est conçu de la même façon que l'exemple de l'objet sur un plan incliné, du moment où l'échantillon de sol subit un cisaillement en plan entre deux mâchoires l'une fixe et l'autre mobile. Cordialement
-
Carottage béton
Bonjour Ton béton au moment du carottage a un âge < 28j . Il faut prendre en considération la micro fissuration du béton de la carotte par effet de carottage en majorant le résultat des résistance à la compression simple. Pour le béton et d’après des recherches effectuées dans ce sens la majoration est de l'ordre de 4%. De plus, il n'y a pas que le diamètre de la carotte ! il y a aussi l'élancement de cette dernière à prendre en considération ! Si l'élancement (rapport hauteur/diamètre) est < 2 (càd l'état des contraintes au plan moyen de la carotte à l'essai de compression n'est uniforme, donc il ne s'agit d'une compression simple mais d'une compression tri-axiale) il faut dans ce cas faire une correction du résultat obtenu par un coefficient < 1. Ce coefficient est fonction de chaque matériau et il dépend de plusieurs paramètres. Et il faut faire un étalonnage avec ton béton et ses constituants dans ce sens. Une autre correction qu'il faut faire est le passage des dimensions de la carotte à celles des éprouvettes normalisées 16x32 où 15x30cm. Bref, la résistance de votre béton à 7j sur éprouvettes normalisées est de 169 bars pour un béton escompté C25 de résistance moyenne à 28j de l'ordre de 289 bars (Coefficient de passage entre la caractéristique et la moyenne de l'ordre de 1,16). Si votre béton atteindra la résistance moyenne escomptée à 28j cela veut dire que le coefficient d'évolution du ciment (généralement dit coefficient d'évolution du béton?!) sera de l'ordre de 1,71. C'est une valeur excessive car généralement cette dernière est comprise entre 1,45 à 1,55 maximum. Conclusion : Si à l’écrasement des éprouvettes normalisées à 28j ce coefficient d'évolution est compris entre 1,45 et 1,55 il ne s'agit pas alors d'un problème de qualité du ciment mais plutôt des dosages des constituants du béton à la mise en oeuvre (généralement un surdosage en eau : à résoudre en utilisant des plastifiants !!!). Mais étant donné que la résistance approximative sur carottes est de l'ordre de 221 bars le béton peut être considéré de qualité acceptable. Un C25 veut dire une résistance caractéristique de 25 MPa càd que l'on accepte 5% de résultats inférieurs à 25 MPa sur l'ensemble du volume de béton coulé.
-
Angle de frottement et Coefficient de sécurité
Bonjour Angle de frottement traduit le frottement sous pression entre les grains d'un sol. Par exemple un objet sur un plan incliné : en soulevant l'angle progressivement de ce plan incliné et à partir d'une certaine valeur limite l'objet glisse et se met en mouvement. Cela veut dire que tant que la réaction sur le plan incliné de cet objet est à l'intérieure de ce que l'on appel le cône frottement caractérisé par un angle que l'on appel angle de frottement, l'objet en question est en équilibre. Et dés que la réaction de cet objet quitte le cône de frottement en augmentant progressivement l'angle du plan incliné, l'objet en question se trouve dans un état de déséquilibre, et ça se traduit en géotechnique par la rupture du sol (mais il y a aussi l'effet de la cohésion du sol c'est à dire l'effet de la colle entre les grains du sol). Un coefficient de sécurité quant il vaut 1 cela veut dire que vous allez faire travailler ton matériau (le sol en particulier) à sa limite critique de résistance à la rupture! Et étant donné que l'Ingénierie est une science inexacte qui prend en considération des hypothèses de milieux continus et isotropes pour faciliter la conception et les démarches de calcul théorique. Il est prudent de prendre un coefficient dit de sécurité > 1 pour pallier aux imprévus de la réalité avec des considérations théoriques !
-
ESsai au penetrometre dynamique
La résistance dynamique du sol notée qd au pénétromètre dynamique divisée par un coefficient de 5 à 7 selon le DTU donne la résistance de calcul c'est à dire la résistance de rupture probable du sol à une profondeur donnée notée qu (u veut dire ultime!!!!!). Le coefficient de 5 à 7 n'a rien avoir avec la notion de coefficient de sécurité!! c'est un coefficient qui dépend de la nature du sol et il faut être prudent quant au choix de ce coefficient notamment dans le cas des sols argileux (prise en considération du frottement avec la tige, très difficile à quantifier par des essais au pénétromètre dynamique généralement préconisé pour les sols meubles et pulvérulents). Et c'est la raison pour laquelle les essais au pénétromètre dynamique sont réalisés en parallèle avec des sondages carottés. Pour les sols cohérents, il est préférable d'utiliser le pénétromètre statique. Bref, vous avez un qd de 20 à 21Mpa c'est à dire un qu de 20/7 à 21/5 Mpa (2.86 à 4.2Mpa). La contrainte admissible notée qadm est alors égale à (qu-qo)/F+qo où qo est la contrainte effective du sol (poids des terres : en présence de nappe c'est la volumique du sol déjaugé qu'il faut prendre en considération) avant terrassement à la profondeur d'ancrage des semelles notée D. F est bien évidement cette fois si le fameux coefficient de sécurité proprement dit qui vaut 3 en ELS et 2 en ELU. Donc, pour répondre à ta question, il nous faut la valeur de qo pour trancher. Bien cordialement