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BELLAMINE

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Tout publié par BELLAMINE

  1. Bonjour Le sujet n'est pas encore achevé. Je vous laisse le temps pour réfléchir en se rappelant des notions fondamentales de la RDM sur la distribution des contraintes dues à l'effort tranchant et particulièrement : ** la contrainte de cisaillement due à l'effort tranchant est obligatoirement tangente au contour de la section ** si nous considérons Gyz le plan associé à une section droite. La contrainte de cisaillement t (vectoriellement) due à l'effort tranchant en un point m qq de cette section se décompose en txy et txz. A noter que txy est perpendiculaire à Gz et txz est parallèle à Gz ** selon la théorie élémentaire de JOURAWSKI on suppose txz négligeable ou nulle (section symétrique par rapport à Gy) ** le cheminement des contraintes de cisaillement dues à l'effort tranchant dans le cas de section composée de profil mince Ici pour résoudre ce pb, faut penser à txz !!!!!!!!! .....
  2. Bonjour Attention à ne pas confondre le frottement statique avec le frottement cinétique !!! On empêche le glissement dû au frottement cinétique mais le frottement statique est tjrs prononcé. Cordialement
  3. Bonjour R n'est pas exprimé par unité de longueur !!! Il a l'unité d'une force et c'est sa dérivée dR/dx qui est exprimée par unité de longueur. En effet R = S[M(x2)-M(x1)]/I : S moment statique en m^3, M en t.m et I l'inertie en m^4 c'est à dire R en m^3 x t.m / m^4 = t Et je généralise : qq soit les conditions d'appuis et le type de chargement de la barre de longueur L, il existe tjrs un x1 et un x2 entre 0 et L pour lesquels on a : ** M(x1)=0; ** M(x2) est un maximum de M en valeur absolue (attention à ne pas confondre un maximum avec un extremum !!! : un maximum peut être un extrême "cas de l'exemple de la barre simplement appuyée et uniformément chargée", l'inverse est faux) ** entre x1 et x2 le signe de l'effort tranchant ne change pas Et par conséquent, dans tout les cas de figure on a : R = S.M(x2)/I. Donc R est maximum là où le moment fléchissant est maximum en valeur absolue. Si ce maximum correspond à un extremum alors l'effort tranchant est nul en x2. Et ça n'a rien avoir avec la formule de JOURAWSKI !!! puisque cette dernière donne l'expression d'une contrainte de cisaillement due à l'effort tranchant Cordialement
  4. Bonjour En parlant de balcon donc porte d'accès prévue pour ce balcon. Mais là vos photos illustrent des fenêtres. Une photo de façade est la bienvenue pour appréhender cette problématique...
  5. Bonjour Techniquement parlant : aucun inconvénient pour réaliser un balcon coulé après dalle plancher avec des plans BA initialement prévus pour un balcon préfabriqué. Sous réserve que cela soit autoriser par écrit (PV de chantier ou autres) par le BE auteur du projet structure en BA et approuvé par un BC. Financièrement parlant : Quel est le nombre d'unité de production de balcons préfabriqués pour ce projet ? Si la quantité est considérable, le fait de coulé après dalle de plancher avec les plans BA initialement prévus pour balcons préfabriqués (reprise de bétonnage, transport, etc ...) cela va dans le sens d'un gain d'argent pour l'entreprise et une perte d'argent pour le maitre d'ouvrage. Dans le cas contraire, c'est à dire si les plans sont repris par le BE pour balcons coulés après dalle plancher. C'est l'inverse du point de vue financier qui va se produire entre Entreprise et Maitre d'ouvrage. Finalement, chacun pousse vers la solution qui l'arrange financièrement. ET personnellement je trouve que c'est là ou se trouve la problématique. Cordialement
  6. Des remarques à toutes fins utiles : 1) La profondeur de reconnaissance est insuffisante : elle devra normalement être pour un bâtiment courant sans sous sol de 5 à 6ml / TN 2) Pour le bloc avec sous sol déjà la profondeur d'ancrage préconisée atteint celle de reconnaissance ! Après les 3ml peut on estimer que la couche d'argile consolidée est continue en profondeur ? Ceci en tenant compte de la hauteur d'influence de la charge en profondeur !!! 3) Pour le bloc sans sous sol : 1,80ml de terrassement + 0,50ml d'ancrage minimum de la semelle dans la couche d'argile consolidée = 2,30ml. Déjà la semelle affleure sur la couche du matériau sableux (selon le sondage n°2 à droite) d'une épaisseur moyenne de 1,70ml. Si la hauteur d'influence de la charge est au delà des 1,70ml, alors dans ce cas vous aurez à vérifier la diffusion des contraintes en deux étapes : ** Etape 1 : admissibilité des contraintes dans la couche du matériau sableux ** Etape 2 : admissibilité des contraintes dans la couche inférieure d'argile consolidée Et pour cela il te faut les caractéristiques mécaniques intrinsèques des deux couches : matériau sableux + argile consolidée.
  7. Bonjour Les caractéristiques mécaniques intrinsèques de cette argile Ap d'après LCPC ? à savoir : ** essai de compressibilité à l'oedometre ? ** essai de cisaillement à la boîte ? ....
  8. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Charpente métallique
    Bonjour Oui mais ceci n'empêche de créer une bibliothèque personnalisée de barre type pour différentes longueurs du modèle. Par exemple LB4 (pour une longueur de 4m), LB6 etc... Ensuite il suffit d'appeler LB? de l'insérer et de copier /coller... Cordialement
  9. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Charpente métallique
    Je pense qu'il suffit de créer une barre type personnalisé et de l'appeler à chaque fois pour l'insérer dans votre modèle de calcul.
  10. Bonjour Généralement la dimension du plus gros granulat pour un béton courant dg = 25mm. Pour les valeurs recommandées à savoir k1 = 1 et k2 = 5 mm. La distance libre entre les barres est de 30mm pour tout Øbarre < 32mm et ce indépendamment de tout encombrement des barres... Cordialement
  11. Exactement
  12. A noter que depuis les Eurocodes, on ne tient compte que du diamètre théorique que ce soit pour l'enrobage ou les distances entre acier à respecter...
  13. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    Faut aller jeter un coup d'oeil pour avoir une idée sur la structure de la maison et son voisinage. Une mission d'inspection et de prédiagnostic ...
  14. Bonjour Supposant que notre barre constituée par les deux profilés superposés est simplement appuyée et chargée par une charge uniformément répartie sur sa longueur L. Entre 0 et L/2 l'effort tranchant ne change pas de signe. Pour x1=0 et x2=L/2 : M(x2)-M(x1)=M(x2) car M(x1)=0 Et qq soient x1 et x2 strictement comprises entre 0 et L/2 avec x2>x1 : M(L/2) > M(x2)-M(x1) Donc R est maximal là où le moment fléchissant est maximal cad là où l'effort tranchant est nul. Et vous n'êtes pas obligé de répondre. Cordialement
  15. En revenant à l'expression précitée : 1) si nous ignorons le dx devant l'expression en T(x) : l'effort rasant est maximal là où l'effort tranchant est maximal 2) en tenant compte de dx devant T(x) et après intégration l'effort rasant est fonction de M(x). Il est maximal là où le moment fléchissant est maximal cad là où l'effort tranchant est nul ce qui est en contradiction avec 1).
  16. Nous avons vu d'après la deuxième approche que la réaction d'appui de l'UPE sur l'IPE q(x) qui découle de la compatibilité de déformation entre les deux profilés (même dénivelé des deux centres de gravité W1(x)=W2(x)) vaut q(x)=E.I2.W1(x)/S^2. Pour notre tronçon infiniment petit de longueur dx la réaction d'appui est égale à q(x)dx Cette réaction d'appui verticale fait un angle dr avec la force de frottement df formant le cône de frottement statique entre les deux profilés superposés Tan(dr)=dr=Cf=df /q(x)dx et par conséquent df = dR = Cf.q(x)dx = (Cf.E.I2/S^2)W1(x)dx L'effort rasant R = (Cf.E.I2/S^2).Intégral[W1(x)dx] entre 0 et L. Plus W1(x) est grand en restant dans la limite de l'hypothèse des petites déformations plus l'effort rasant R est grand. Ce qui est physiquement et mécaniquement logique.
  17. Il suffit pour cela de calculer la réaction d'appui de la poutre sur le poteau en question et d'imposer ensuite un moment en tête du poteau égal à la réaction d'appui multiplié par son excentrement au centre du poteau
  18. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Charpente métallique
    Bonsoir Je ne sais pas si robot donne la possibilité de modélisation d'une barre à inertie variable par tronçon. C'est le cas de votre pb. Partie pleine inertie I1 partie trouée inertie I2. La barre aura pour inertie variable I1, I2, I1, I2, est ainsi de suite...
  19. Re bonjour Soit une caisse en contact avec un plan horizontal sous l'action d'un effort normal N (perpendiculaire au plan horizontal) et un effort horizontal F. On note Cf le coefficient de frottement entre la caisse et le plan horizontal (à titre d'exemple le coefficient de frottement statique acier/acier est de l'ordre de 0,75). La force de frottement Ff = Cf.N La caisse se mettra en mouvement malgré le frottement si et seulement si F > Ft Pour notre barre (les deux profilés superposés), considérons un tronçon infiniment petit de longueur dx. Soient p(x) le chargement extérieur appliqué directement à l'UPE et q(x) le chargement qui découle de p(x) par diffusion appliqué à l'IPE (voir Deuxième approche). Sous l'action des moments fléchissant M1(x) et M2(x) les sections des deux profilés tout en restant plane vont tournées chacune autour de leurs centres de gravité. ** L'effort au niveau de la zone tendue de l'UPE en contact avec l'IPE vaut : F1 = M1(x)S1/I1 ; S1 : moment statique de la zone tendue par rapport à l'axe neutre de la section de l'UPE . l'effort normal N1 exercé sur le tronçon dx vaut N1 = p(x)dx. Le frottement entre l'UPE et l'IPE se mobilise si et seulement si F1 > Cf.N1 càd M1(x) > (I1.Cf/S1).p(x).dx A POURSUIVRE ...
  20. Bonjour Je ne vois aucune raison pour laquelle @bastien32 peut en avoir peur de la présente discussion. Au contraire c'est une discussion constructive dont il pourrait en profité pour enrichir ses compétences. Même en créant un autre sujet, il est tjrs là et il va certainement en poursuivre. Si bel et bien l'effort rasant et R, alors dans ce cas R(x) = (S/I).Intégrale[T(x)dx] = (S/I).M(x) + Cste. Donc c'est un effort dû à la variation de l'effort de compression au niveau de la zone comprimée de répartition des contraintes dues au moment fléchissant M(x). R(x) est donc variable en fonction de M(x). Il ne dépend pas de T(x) !!! Personnellement, cette notion d'effort rasant telle que définie ne m'inspire pas. Parce que logiquement parlant, si l'on considère n plaques minces superposées d'épaisseur e et de largeur b. Sous l'effet de la flexion de l'ensemble chaque plaque située à un niveau y (à partir de l'axe neutre) subira une pression (compression/traction) sigma = M.y/E.I L'effort "rasant" proprement dit, appliqué au niveau de chaque plaque est dés lors égal à e.b.sigma. Une raison de plus, les armatures de compression et de traction sont tjrs disposées le plus proche possible (en respectant l'épaisseur d'enrobage) des fibres (par équivalence à une plaque mince) la plus tendue et la plus comprimée. Amicalement
  21. 1) Si nous considérons l'effort rasant R : dans ce cas R = (S/I).Intégrale[T(x)dx] de 0 à L et par conséquent : *** si le chargement est symétrique le diagramme de l'effort tranchant est antisymétrique Intégrale[T(x)dx]=0 et R=0 *** si la barre (les profilés métalliques) est considérée simplement appuyée, la primitive de l'effort tranchant T(x) est belle et bien le moment fléchissant M(x) : Intégrale[T(x)dx]= M(L)-M(0) = 0 et R = 0 2) Si nous considérons l'effort rasant dR : dans se cas et selon l'épure du diagramme de l'effort tranchant on fait une discrétisation de l'intervalle [0, L] et on calcul R pour chaque tronçon d'intervalle [a, b] inclut dans [0, L] et R = (S/I).Intégrale[T(x)dx] de a à b. A partir de cette valeur et pour chaque tronçon nous déterminerons le nb de boulons concernant la longueur b-a.
  22. Re bonjour Si comme indiqué dans la note précitée dR est l'effort rasant, il est donc exprimé en unité de force parce qu'il y a un dx à coté de l'expression caractérisant le flux de cisaillement exprimé en unité de force par mètre linéaire. L'effort rasant est R ou la variation de R càd dR ? Malgré tout je ne suis pas toujours convaincu ...
  23. Parfait, Étant donné que l'effort tranchant est maximal aux extrémités de la barre. Il en est de même pour l'effort rasant. Comment alors disposer les boulons en nombre et espacement longitudinalement ?
  24. S'agissant d'un renforcement de l'IPE. L'auteur du sujet (disparu dans la nature) n'a pas précisé vis à vis de quoi ? Une insuffisance due à l'effort tranchant au moment fléchissant ou peut-être les deux. Si pour une insuffisance due à l'effort tranchant il suffit alors de prévoir des goussets ou jarrets d'extrémités.
  25. Bonjour Une autre précision à toute fin utile : Les boulons sont conçus pour travailler soit à la traction dans leur sens longitudinal (effort de traction axial) soit au cisaillement diamétralement (effort de cisaillement dans le plan de la section circulaire du boulon). Les boulons ne sont pas conçus pour travailler à un effort de cisaillement dans un plan coupant leur tige longitudinalement !!!! Cordialement