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BELLAMINE

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  1. Je compléte concernant la relation entre résistance à la compression et vitesse des ondes : Théoriquement, un point M(x,y) sur une courbe, correspond à un nuage de points expérimentaux tout autour de ce point théorique. Donc si pour ce point théorique nous pouvons faire passer une infinité de courbes, il en est de même pour le nuage de points expérimentaux tout autour. Une structure pour laquelle nous avons des doutes sur la résistance du béton et nous procéderons à des prélèvements de carottes. Nous savons très bien qu'il s'agit du même béton. Donc les résultats sur les carottes ne peuvent représenter que ce nuage de points autour du point théorique de la courbe de corrélation. Et ce indépendamment du nombre de carottes prélevées. Finalement, même avec des carottes prélevées in situ le pb de corrélation n'est tjrs pas résolu ... Pour l'appareil il y a généralement un étalon fourni avec le matériel.
  2. Bonjour malgré tout Effectivement pour le scléromètre Pour l'auscultation dynamique (vitesse des ondes longitudinales) la norme d'essai ne fait appel qu'à la mesure du temps de propagation entre un émetteur et un récepteur. La vitesse est donc la distance entre les deux divisée par le temps. Mais aucune indication par la norme sur la relation entre vitesse de propagation et résistance à la compression...
  3. Bonjour Sur le marché du matériel d'essais non destructifs pour l'évaluation de la résistance du béton in situ, nous avons actuellement deux procédés à savoir : 1) les essais au scléromètre qui se basent sur l'indice de rebondissement après choc d'une bille sur la surface du béton 2) les essais d'auscultation dynamique qui se basent sur la mesure du temps de propagation des ondes entre deux transducteurs (un émetteur et un récepteur) Questions : Lequel des deux procédés est le plus fiable pour l'évaluation de la résistance du béton in situ ? Quels sont les avantages et les inconvénients de chacun des deux procédés ?
  4. Re bonjour Maintenant, on se propose à chercher le domaine des portées isostatiques des poutrelles en BA pour lequel (le domaine) la fissuration du béton à l'encastrement est maitrisée ? Il suffit pour cela à limiter ce domaine pour lequel la condition qui provoque la fissuration du béton à savoir rho >= fct/Sigma1 sera remplie. 1) Pour q, une classe de béton et une nuance d'aciers (FE400 ou FE500) données, on se fixe une portée L (par exemple 0,5 ou 1 m) ; 2) On calcul la section d'armatures à l'encastrement (chapeaux) As2 sous l'action de KMo = K qL^2/8 (K=0,15 selon la norme ) 3) On fait un calcul par itération sur L, jusqu'à ce que la condition qui provoque la fissuration du béton est satisfaite. Au delà de ce domaine, c'est celui des poutrelles précontraintes. Mais cela n'exclut pas l'utilisation des poutrelles précontraintes dans le domaine des poutrelles en BA. C'est une question du prix de revient tout simplement à prendre en considération pour le choix de l'une ou de l'autre variante. Cordialement
  5. Bonjour Tout à fait, et éventuellement les tassements le cas échéant.
  6. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    En conséquence à cela nous pouvons en déduire ce qui suit en partant de la loi parabole_rectangle comme référence : La section d'armatures donnée par la loi rectangulaire simplifiée est inférieure à la référence d'une erreur estimée de 0 à -1,1% De même pour la loi bi_linéaire l'erreur est de l'ordre de 0 à +0,4% Donc la section d'armatures théorique est liée au choix du diagramme loi de comportement du béton.
  7. Bonjour 1) selon les dispositions de l'EC2-7.4.3 "Etat limite de service de déformation" : On calcul la section d'armature minimale As1 pour équilibrer l'effet du moment maximal à mi portée à savoir Mo = qL^2/8. Ensuite nous vérifierons si cette dernière (As1) est suffisante pour la limitation de la flèche. Sinon, nous augmenterons l'inertie en jouant sur As1 ou l'épaisseur du plancher. 2) selon les dispositions de l'EC2-7.3.1 "Etat limite de service de maitrise de la fissuration" : on note , As2 : la section minimale des aciers tendus (chapeaux) au niveau de la section d'encastrement élastique calculée sous l'action de 0,15 Mo Ac : la section du béton tendu fct : résistance à la traction du béton dépendant de la classe du béton mis en œuvre F : l'effort de traction dans la zone tendue du béton recouvrant la section d'armature As2 rho = As2/Ac; Sigma1 = F/As2 (contrainte de la section d'armature) Conformément à l'EC2-7.3.1, le développement de la fissuration ne s'observe que si l'effort de traction est suffisant pour provoquer la fissuration du béton. C'est à dire : rho >= fct/Sigma1. Si une fissure apparait alors que cette condition n'est pas remplie, elle ne peut être qu'accidentelle (reprise de bétonnage, effets thermo hygrométriques par exemple). Dans ce cas, on se trouve dans un état de fissuration non systématique, les barres se comportent comme si elles étaient scellées entre deux blocs de béton. Donc, tant que rho < fct/Sigma1 la fissuration du béton est maitrisée et par conséquent l'encastrement est dit "Soigné". Cordialement
  8. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    J'invite nos ingénieurs sur ce site d'expliquer à notre expert sur ce site @Tony_Contest ce qui vient en dernière ligne du tableau 1.17 précité appelé : section d'armature relative par rapport au diagramme parabole_rectangle.
  9. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    Bonjour Effectivement, quelle incidence sur la section d'armature minimale théorique si l'on fait la comparaison entre les deux lois (parabole rectangle et rectangulaire simplifié). Je n'ai jamais fait cette étude de comparaison, mais en général la section d'armature pratique est souvent supérieure à la minimale théorique !
  10. Bonjour Note méthodologique (discutable) pour la justification des poutrelles à portée isostatique pour planchers à poutrelles en BA On se donne une poutrelle en BA de portée L (en m) chargée par une charge q uniformément répartie. On se propose de justifier cette poutrelle conformément au troisième paragraphe de l’article 3.2.2.1 de la norme NF P19-205 (Juillet 2019). Selon cette article la justification devra se faire avec q d’une combinaison d’actions fréquente (charges permanentes augmentées de la fraction fréquente des charges d’exploitation). En plus, la fissuration du béton ne devra pas être préjudiciable au comportement des ouvrages support d’étanchéité, revêtements de sol notamment. Il s’agit donc d’une justification vis-à-vis : ** de l’état limite de service de maitrise de la fissuration du béton conformément à l’EC2 -7.3.1 d’une part ; ** de l’état limite de service de déformation conformément à l’EC2 -7.4.3 d’autre part. Autrement dit, pour ne pas provoquer l'endommagement des ouvrages support d’étanchéité, revêtements de sol notamment sous l'effet du comportement mécanique du plancher, nous devrons maitriser la fissuration du béton au niveau de la section d'encastrement (EC2 -7.3.1) d'une part, et de respecter la limitation de la flèche (EC2 -7.4.3) d'autre part.
  11. Un encastrement élastique permet une rotation d'appui (la dérivée de la déformée au point d'appui est non nulle) de même le moment d'encastrement au point d'appui est non nul. Et dans le cas où le moment d'encastrement au point d'appui est nul on obtient tout simplement un appui simple. Un encastrement parfait ne permet pas une rotation d'appui (la dérivée de la déformée au point d'appui est nulle) et le moment d'encastrement au point d'appui est non nul Autrement dit : soient W et M la rotation et le moment au point d'appui respectivement ** W ≠0 et M ≠0 ==> encastrement élastique ** W ≠0 et M = 0 ==> appui simple ** W =0 et M ≠0 ==> encastrement parfait
  12. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Logiciels pour Structures
    Bonjour Un encastrement est dit soigné quant on maitrise la fissuration du béton en fibre supérieure au niveau de la section d'encastrement. Je t'invite à poursuivre le sujet sur les poutrelles pour de plus amples détails ... Cordialement
  13. Bonjour Le présent sujet est déjà à 332 vues. Donc il y a des gens intéressés par ça. Pour cette après midi Inchae Allah j'exposerai la méthodologie à suivre pour le dimensionnement des poutrelles selon la norme poutrelles et EC2 en considérant ces dernières (poutrelles) simplement appuyées et en tenant compte d'un moment d'encastrement élastique aux extrémités de l'ordre de KMo avec K=0.15 ou autres. A POURSUIVRE ...
  14. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    Bonjour Conformément à l'EC2-7.4.3 (4) : Etat limite de service de déformation. Pour calculer la flèche, faut tenir compte des considérations suivantes : 1) Influence de la fissuration sur la flèche ; 2) Influence de la durée d'application des charges sur la déformée ; 3) In fluence de l'inertie. En en BA l'inertie n'est pas constante du fait : ** des arrêts de barres et de la hauteur de la zone comprimée des sections droites ** de la prise en compte ou non du béton tendu Donc, faut tenir compte de ces trois considérations (particulièrement la section d'armature) pour satisfaire la condition de limitation de la flèche. Je t'invite à m'envoyer un message à l'adresse email suivante golding53@ymail.com. Je vais vous envoyer un document dans ce sens où tu trouveras ton bonheur. Malheureusement, je ne peut pas le partager sur ce site parce qu'il y a un droit d'auteur à respecter. Cordialement
  15. Bonjour Pas forcément regarde ta boîte email je viens de vous envoyer un document dans ce sens. Cordialement
  16. Bonjour @azerty.80 J'ai qq chose à vous transmettre personnellement. Donne moi ton adresse email via l'adresse suivante golding53@ymail.com Cdlt
  17. Bonsoir Parfait, K est nettement supérieur à 0,15 et particulièrement pour L1=L2 K=1. Donc on ne peut pas assimiler le comportement de la poutre continue à deux travées indépendantes. Autrement dit en prenant 0,15Mo les deux travées de la poutre continue se comportent indépendamment l'une de l'autre. Maintenant, faut chercher la condition pour laquelle le béton ne sera pas fissurer en fibre supérieure à l'encastrement poutrelles / poutre principale de liaison pour 0,15Mo. C'est une condition qui découle de l'expérimentation ==> voir étude fissuration du béton en EC2 A POURSUIVRE...
  18. Bonjour Alors qu'es ce que ça donne cette première approche d'étude de scénarios ? Comment peut-on mener l'étude pour satisfaire la deuxième condition telle que prévue par la norme à savoir : justification de la non fissuration du béton en combinaison fréquente ? Dans quels cas de portées isostatiques, le coefficient de 0,15 reste valable et satisfait la condition de non fissuration du béton sous combinaisons fréquentes ? Je vous donne le temps de réfléchir et de réagir, car je n'ai pas l'habitude de donner tout en vrac. A vous lire davantage...
  19. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    Bonjour Au Maroc les études de BA coûtent entre 5 et 10dhs le mètre carré de plancher couvert...
  20. Bonjour J'ai envie de pleurer mais je ne sais pas comment ?
  21. @Gege Antonin Vous n'êtes pas d'accord OK. Alors comment peut on lier un indice CBR (une grandeur de mesure sans dimension) avec une contrainte exprimée en daN/cm2 ? A vous lire ...
  22. Bonjour 1) prévoir une semelle filante en dessous d'un voile en BA est une évidence de conception. ça fait partie des règles de l'Art. 2) sur le plan nous voyons déjà que les dimensions de la structure en fondations sont figées. Sur quelle base alors ce choix du type de fondations et ces dimensions ont été faits ? A part les semelles filantes sous voiles, pourquoi la variante semelles isolées liaisonnées par des longrines a été écartée ? A vous lire ...
  23. La seule chose que je peut vous conseillez est de laisser ce métier tranquille et chercher ailleurs.
  24. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Ressources pédagogiques
    Pas d'accord pour annuler le d'accord. +1-1=0
  25. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Ressources pédagogiques
    Voir la réponse de @Tony_contest Il est strictement interdit de fonder sur un remblai !!!! J'ai dit qu'il faut consulter le détail de l'étude géotechnique pour comprendre le pourquoi du remblai de substitution. Et je ne comprends pas pourquoi vous dupliquez votre réponse trois fois de suite...? Cordialement