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BELLAMINE

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  1. Bonjour Effectivement, mais sous entendu, et de langage courant entre géotechniciens, la contrainte admissible est désignée par l'expression suivante : Qa = qnet /F + qo' Du moment où la contrainte de référence Qréf devra rester inférieure à Qa, il s'ensuit que Qa est un seuil limite de non dépassement. Donc, une valeur admissible au delà de laquelle, il y a un danger pour la sécurité vis à vis de la capacité portante d'une fondation. Normalement, pour l'ELS nous devrons tenir compte de la contrainte de fluage qc' au lieu de qu'. Mais jusqu'à présent, et sauf preuve du contraire, qc' est difficilement déduite de qu'. Et c'est la raison pour laquelle, en utilisant qu' à la place de qc' les coefficients de sécurité vis à vis des ELS sont plus importants que ceux des ELU. Et c'est quoi au juste cette notion de limitation de la charge ? les charges du projet sont ce quelles sont, et c'est le type de fondation qui devra s'adapté en fonction de la nature du sol et les charges d'exploitation. A vous lire...
  2. Bonsoir Je ne pense pas que la dynamique des structures sous les sollicitations sismiques puisque être des attributions du gèotechnicien. Les deux disciplines sont complémentaires et indispensable pour le bon et du forme d'un projet de structure en fondation. Bonsoir Pourriez vous prouver ceci par un texte réglementaire ou une norme. Cdlt
  3. Bonjour Et bien voilà, pour la première fois on s'aligne sur la même longueur d'onde. Qui cherche trouve !!! Toutefois, si la norme espagnole donne des coefficients de sécurité sous forme d'une tabulation. Le fascicule 62 titre V et EC7 résument cette tabulation sous forme de formules mathématiques. Cordialement et merci pour le partage
  4. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Projets d'étude et PFE
    Bonjour Un radier est une grande semelle avec plusieurs fûts de poteaux et/ou voiles. Il suffit de ramener les efforts au niveau de chaque fût au centre de gravité du radier pour le dimensionner ensuite comme une grande semelle. Après le dimensionnement, le calcul proprement dit, pour le ferraillage et la modélisation du radier comme une plaque sur appuis élastiques infiniment rapprochés. Cdlt
  5. Bonjour Il n'y a aucun doute que l'inclinaison de la charge (Séisme + Vent) et la largeur de la semelle B, particulièrement, influent considérablement sur le coefficient de sécurité global appliqué à qnet. Cette influence, comme il ressort du tableau précité, peut aller du simple au quadruple de F1 (voir plus dans certains cas spécifiques). Il n'y a donc aucune raison valable pour se fixer une valeur numérique dite "contrainte admissible d'un sol", calculée par l'ingénieur géotechnicien sur la base des hypothèses non fondées scientifiquement et réglementairement !! Si c'était le cas, on aurait dû par le biais de la réglementation donner un tableau qui donne les valeurs caractéristiques par nature de sol de la dite "contrainte admissible d'un sol". Comme, est cela d'usage courant, pour le Béton. Finalement, quant l'étude géotechnique, fait ressortir une valeur numérique (1bars, 2bars etc ...) à ne pas dépasser, en contradiction avec les principes généraux de la réglementation et de la mécanique des sols et des structures. Il faut tout simplement, ranger, plier le dit rapport d'étude géotechnique, et si vous avez une poubelle à coté vous savez bien ce qu'il faut faire. Il en est de même pour les logiciels qui demande cette valeur fixe de la dite contrainte admissible d'un sol pour générer les calculs de la structure en fondation !!!!!!!!!! Regardant maintenant ce tableau récapitulatif pour le coefficient de sécurité F1, comparativement entre fascicule 62 titre V et EC7 : A vos commentaires ...
  6. Bonsoir Ci après un tableau récapitulatif de calcul du coefficient de sécurité global (terme au dénominateur de qnet) dans le cadre de l'exemple précité. A vos commentaires ....
  7. BELLAMINE a ajouté un commentaire sur un commentaire sur un fichier dans Revues et articles
    Bonjour Merci pour le partage de ce document un extrait NF P 94-50011/2003 1.0.0. Mais là, il s'agit d'une définition des étapes pour les missions d'ingénierie Gèotechnique ! On ne trouve nul part, le contrat cadre qui réglemente l'interaction entre les missions de l'ingénierie Gèotechnique et celles de l'ingénierie de structure pour un projet de fondation ?! Et c'est cela le plus important et tombe sur le fond du sujet : À qui revient........ A vous lire...
  8. Bonsoir Prenant un exemple d'un cas d'une fondation en crête de talus soumise à une charge centrée inclinée où l'inclinaison est dirigée vers l'extérieur du talus comme suit : Les données : D=1, B=L=1 (par hypothèse), delta=10° d/B=8 cas le plus favorable pour la sécurité de l'ouvrage. Le coefficient minorateur lié à l'inclinaison de la charge Kred calculé suivant l'annexe F.1. page 125 du fascicule 62 titre V vaut : 0,722. Cela correspond à F2 = 1,4. Les coefficients de sécurité globaux à l'ELS et ELU sont respectivement de 4,2 et 2,8 au lieu de 3 et 2 si nous prenons dès le départ comme hypothèse Kred=1. La situation est encore pire si nous considérons d/B<8. Je vous laisse le soin pour faire le calcul. Finalement, la notion de contrainte admissible sous une fondation superficielle devra être traiter délicatement entre ingénieurs gèotechniciens et ingénieurs de structure pour mener en bon et du forme les études d'infrastructures. Cdlt
  9. Bonjour Le calcul qui a été fait sans les eurocodes initialement, il a été fait d'après votre message dans les règles de l'art c'est à dire, en respectant la réglementation en vigueur dans temps. Qu'es ce qui a changé entre les eurocodes et la réglementation ancienne et à donné certains dépassements de capacité ? La seule et unique chose que je vois personnellement et qui pourrait mener à cette conclusion est l'augmentation des valeurs caractéristiques des charges de calcul révisées par les eurocodes comparées à ceux de la réglementation initiale. A vous lire...
  10. Bonsoir Indépendamment des considérations théoriques. Nous cherchons par le biais de l'essai de chargement a déterminé expérimentalement la rigidité du comportement réel de l'élément de structure avec ces conditions aux limites in situ.
  11. Bonjour Les essais destructifs endommagent les éléments structuraux. Et il faut faire préalablement une étude de cet endommagement sur la stabilité de la structure et la sécurité des usagers. A mon humble avis personnel, un diagnostic visuel accompagné de qq essais non destructifs (contrôle des soudures, serrage des boulons, la rouille, etc) suffira en plus de l'essai de chargement pour décider. Il n'est pas nécessairement obligatoire d'aller jusqu'à la rupture pour l'essai de chargement. L'essai de chargement va permettre tout simplement de déduire expérimentalement la rigidité de l'élément chargé et pour avoir cette rigidité nous sommes pas obligé d'aller jusqu'à la rupture !!!! La rigidité étant connue expérimentalement, il suffit de l'exploiter pour calculer la flèche sous l'action des charges prévues. Cdlt
  12. Bonjour Évidemment le pb ne s'arrête pas à ce stade. Il faut évaluer l'erreur relative que le gèotechnicien va commettre en partant de l'hypothèse : B=L=1 et Kred=1 En effet, notons : qu'1 : la valeur de la contrainte ultime, calculée pour B=L=1 et Kred=1; qu'2 : la valeur de la contrainte ultime calculée suivant le chemin normal tel que décrit par la réglementation. Ceci donne en terme de contrainte admissible Qa selon fascicule 62 : Qa1 = (qu'1 - qo')/F1 + qo' de même Qa2 = (qu'2 - qo')/(F1.F2) + qo' l'erreur relative est donc : Err = (Qa2-Qa1)/Qa2 Nous utiliserons ce paramètre par la suite pour analyser est dresser des conclusions. A POURSUIVRE... Je tiens à remercier notre confrère Ssi @FRIDJALI du document qui vient de partager (voir section téléchargement) et qui reflète une façon de voir en Algérie sur la question de Qui fait quoi, pourquoi et comment ?
  13. Bonjour Si vous voulez bien nous transmettre les plans de relevé de la structure et des photos pour que je puisse vous proposez le comment pour l'essai de chargement Cdlt
  14. BELLAMINE a posté un message dans un sujet dans Béton armé
    Super flou .... C'est généralement le résultat de traduction d'un texte en anglais américaine. On trouve pas mal de truc de ce genre dans les textes réglementaires traduits.
  15. Et vis versa : quand on dit ingénieur de structure on fait allusion au bon ingénieur de structure, qui la plus part de cas à aussi de bonnes connaissances en gèotechnique. D'après votre logique !!! Ca c'est ce que nous appelons : Un ordre en plein désordre !! Comme j'ai dit auparavant : nous sommes pas entrain de juger de la compétence et de la capacité ou non des personnes !!!!!!!!!!!!!!! Il est tout a fait évident que si nous espérons que l'ingénieur de structure et l'ingénieur gèotechnicien parlent le même langage technique, une condition nécessaire et suffisante est que l'un doit avoir une idée sur ce que fait l'autre. Ceci dans un objet d'une bonne coordination du projet. Mais ceci n'implique pas que l'un se chargera pour faire le travail de l'autre !!!! j'attend tjrs votre réplique sur la question du coefficient de sécurité. Le sujet n'est qu'à son début, d'autres choses importantes vont être exposées et présentées pour enrichir le débat sur cette problématique de coordination entre les Laboratoires et les BET et BCT à toute fin utile. A vous lire....
  16. La suite Étant donné une grandeur physique ou mécanique Gu qui représente un seuil au delà duquel, tout effet à pour conséquence de mettre en péril la sécurité de qq chose. Nous avons donc, la tendance pour rester dans le domaine de l'équilibre de créer une marge de sécurité de deux façons à savoir : 1- de multiplier la grandeur Gu par un coefficient dit de minoration ou de réduction. Ce coefficient que je note Kred est évidemment inférieur à 1. 2- de diviser au lieu de multiplier la grandeur Gu par un coefficient dit de sécurité F. Ce coefficient est évidemment supérieure à 1. Donc, l'une ou l'autre méthode sus visées ont un même objectif qu'est la maintenance de l'équilibre. Kred = 1/F et F = 1/Kred Pour notre configuration particulière nous avons : Gu = qnet = qu'-qo' Cette grandeur qui correspond à l'état limite ultime de capacité portante d'une fondation selon le fascicule 62 titre V est assujetti pour rester dans le domaine de l'équilibre élastique à la pondération d'une part par un coefficient de réduction Kred = i_delta.bêta qui dépend de l'inclinaison de la charge (cas du séisme et du Vent) et de la topographie du terrain, et la division par un coefficient de sécurité F2=gamma_d qui dépend de la situation de calcul d'état limite d'autre part. En posant F1=1/Kred, la contrainte admissible Qa = qnet /(F1.F2) + qo' Le coefficient de sécurité global est donc F = F1.F2. Sa valeur minimale correspond à Kred =1 !!!!!!!!!!!!!!! Ce qui correspond à F2=1 et par conséquent F=F1. Le gèotechnicien ne disposant pas des données des efforts horizontales dûs à l'effet du Séisme, du Vent et éventuellement des dimensions de la semelle prend pour évaluer sa contrainte admissible qui va par la suite imposée au projet de fondation sous forme d'une valeur unique et intrinsèques et sans aucune raison valable : B =L=1 et F=F1 (Kred =1) Finalement, en situation sismique et effets du Vent, le coefficient de sécurité global pris par le gèotechnicien est inférieur au coefficient de sécurité imposé par la réglementation (F=F1.F2 avec F2 strictement supérieure à 1), ce qui va dans le sens défavorable pour la sécurité de l'ouvrage. Donc, une non conformité à la réglementation en vigueur. A vous lire...
  17. Re Bonjour Une raison qui me paraît personnellement valable justifiant que le fait de fixer et d'imposer la contrainte admissible sous une fondation par le gèotechnicien sans la coordination préalable avec l'ingénieur de structure, ainsi que la méthode de calcul utilisé par le gèotechnicien, va dans le sens défavorable (selon les exigences réglementaires en matière de coefficient de sécurité) pour la sécurité de l'ouvrage et particulièrement en situation du séisme et le Vent... Un empêchement, Je reviens vers vous ....
  18. Bonjour Tout d'abord pour mettre les points sur les i, Je ne suis pas entrain de juger de la compétence ou de la capacité ou non des personnes !!!!!!!! Je n'impose à personne mon point de vue personnel !!!!! Et je respecte les points de vue des autres. Dans un contexte du droit à la liberté d'expression. Il s'agit de mieux répondre à la question : Qui fait quoi ? Pourquoi ? et Comment ? et sans ambiguïté. Le penetrometre dynamique est un essai QUALITATIF et limité d'utilisation que pour certains types de sols. Les résultats du penetrometre dynamique sont inexploitables pour l'évaluation des tassements et déconseillés pour le dimensionnement des fondations. Je vais présenter une autre approche qui prouve que le fait de figer une valeur de contrainte admissible et l'imposer par l'ingénieur gèotechnicien pour le travail de dimensionnement de la structure de fondation joue dans le sens défavorable pour la sécurité de l'ouvrage. A POURSUIVRE ...
  19. Bonsoir Voici l'une des raisons qui me paraît personnellement logique pour laquelle le ou les coefficients de réduction dû à l'inclinaison de la charge se trouvent devant les termes de qu' selon EC7 au lieu d'être devant le qnet selon fascicule 62. Selon ce dernier on a : qnet = (qu' - qo') x i_delta.beta qo' est la contrainte qui existait dans le terrain avant travaux de terrassement cad avant construction du projet et par conséquent avant les charges transmises au sol par la construction. qo' = gamma1xD Il n'y a donc aucune raison valable pour laquelle nous pouvons appliquer à qo' un coefficient de réduction dû à l'inclinaison de la charge du moment où cette charge est absente à l'origine (initialement). Or, en développant le qnet du fascicule 62, on a : qnet = qu' x i_delta.bêta + qo' x i_delta.bêta Le deuxième terme de cette expression est donc en absurdité avec ce que j'ai dis avant. Voilà. Maintenant, pourquoi un coefficient différent pour chacun des termes de l'expression de qu'? Personnellement pour le moment aucune idée Cordialement
  20. Il ne s'agit pas de donner une estimation de quoi que ce soit. Nous sommes pas à l'école pour résoudre un exercice de RDM. C'est une responsabilité juridique ! Qui fait quoi et comment? En cas de sinistre et devant le tribunal vous n'allez pas dire au juge : moi j'ai fait un calcul approximatif et c'est l'ingénieur de structure qui est responsable de la descente de charge. Si vous faites une descente de charge vous êtes pris juridiquement responsable de ce que vous avez fait !!!!!!
  21. Bonjour Si vous voulez bien nous donner une définition de ce que la plus part des ingénieurs appellent "Contrainte admissible du sol". Pourquoi l'ingénieur gèotechnicien va estimer les charges pour donner du n'importe quoi du moment où ce n'importe quoi va être totalement repris par l'ingénieur de structure
  22. Du moment où les charges dans la quasi majorité des cas, ne sont pas verticaux et centrées, parce l'ingénieur de structure est obligé par la réglementation d'étudier l'effet du vent et de séisme. Pourquoi alors l'ingénieur gèotechnicien fera un calcul inutile que l'ingénieur de structure devra refaire pour son étude d'ossature ?. Arrêtant de jouer du tennis entre l'ingénieurs gèotechniciens et ingénieurs de structure. Ça suffit ... Quant aux coefficients de réduction qui ne sont pas les mêmes. Il doit y avoir une raison valable pour ça !!! Je vais essayer de présenter une de ces raisons qui me paraît logique personnellement à toute fin utile
  23. Bonjour Les deux coefficients que vous venez de citer sont ceux du fascicule 62 titre V ! Pour EC7, il y en a trois. Un coefficient pour chaque terme de l'expression de qu (Contrainte ultime ) à ne pas confondre avec qnet !!!!! Regarde en fin de la page 24 du mémento....
  24. Bonjour Le mémento est un résumé des nouvelles dispositions réglementaires en vigueur de l'EC7. Le paragraphe 2.3.2 page 20 relatif à la justification aux poinconnement (c'est à partir de là où les dimensions minimales de la semelle sont déterminées ensuite à partir d'un calcul itératif, les dimensions définitives du projet seront figées pour respecter la condition de limitation du tassement), n'est autre que la révision de l'article B.3.1 page 30 du fascicule 62 titre V relatif à la justification vis à vis de l'état limite de mobilisation du sol. Personnellement, je préfère dire état limite de mobilisation du sol au lieu de dire poinconnement. Car en mécanique des structures le poinconnement est l'effet d'une charge ponctuelle sur une plaque ce qui n'est pas le cas pour un sol. Votre contribution est la bienvenue. A POURSUIVRE ...