Jump to content

Featured Replies

  • 1 month later...
comment_49543

d’âpre mes études j ai trouver que la définition de l'effet de site est comme suite

les effets de site se traduisent de l'amplitude des enregistrements de la secousse sismique enregistrée sur un sol dur (roche) et sur un sol mou (alluvion) a proximité

l'effet de sol est en terme d'amplification

lorsque les propagations sur le sol sont particulièrement défavorable( milieux sableux sature en eau ,...) le sol peut perdre ça cohésion (phénomène de liquéfaction ) les bâtiments peuvent basculer

comment_49550

salam.

J'suis un ingénieur en construction urbaine et industrielle, j'ai besoin d'une documentation sur "EFFETS DE SITE" en gros.

merci d'avance.

bonjour,

les effets de sites,vous parlez de vent,de séisme,c'est pour la france,pour le vent voir NV 65 révisées ou eurocodes plus sévères

cordialement

gérard demeusy

comment_49552

Les effets de site se traduisent fréquemment par une augmentation de l’amplitude des enregistrements de la secousse sismique et de sa durée. Ce phénomène peut être illustré en comparant les secousses sismiques enregistrées sur un sol dur (rocher) et sur un sol mou (alluvions) à proximité (Figure 2).

irsn_risque_sismique_enregistrement_mouv

Mouvements du sol enregistrés (exprimés en accélération) par deux stations sismologiques situées dans la région niçoise

Figure 2 : Mouvements du sol enregistrés (exprimés en accélération) par deux stations sismologiques situées dans la région niçoise au cours du séisme de magnitude 5 du 21/08/2000 situé dans le Nord de l’Italie à 158 km de distance. Les stations sont proches l’une de l’autre mais reposent sur des sols de nature différente : NBOR repose sur le rocher (sol dur) et NLIB est installé sur des sédiments (sol meuble).

Lorsque les propriétés du sol sont particulièrement défavorables (milieu sableux et saturé en eau), le sol peut perdre sa cohésion (phénomène de liquéfaction). Les bâtiments construits au-dessus de ce sol ne sont plus soutenus et peuvent basculer.

Dans des milieux géologiques à géométrie complexe (vallée glaciaire), les ondes sismiques se réverbèrent sur les interfaces géologiques du fait de l’existence d’un fort contraste entre les propriétés mécaniques des couches situées au centre de la vallée (remplissage sédimentaire) et la roche encaissante. Les ondes sismiques sont piégés : la durée et l’amplitude de la secousse sont fortement accrues (Figure 3). Les dégâts provoqués par les tremblements de terre sont fréquemment la conséquence d’effets de site locaux (concentration des dommages dans les vallées).

piegeage_ondes.gif

Figure 3 : Illustration du piégeage des ondes sismiques dans une structure géologique complexe (Bonilla et al., 2006).

Figure 3 : Illustration du piégeage des ondes sismiques dans une structure géologique complexe (Bonilla et al., 2006). Les ondes sismiques se réfléchissent dans le bassin ce qui se traduit par une augmentation de l’amplitude et de la durée de la secousse sismiqu

comment_49553

Lors d’un séisme, le glissement sur la faille génère des ondes sismiques qui vont se propager dans la Terre depuis le foyer du séisme jusqu’à la surface (Figure 1). Au cours de ce trajet, elles traversent des milieux géologiques aux propriétés mécaniques variées (densité, vitesse de propagation des ondes sismiques,…), ce qui va perturber leur propagation et accroître la complexité du signal sismique. En particulier, les couches les plus superficielles sont en général plus meubles (la vitesse des ondes y est plus faible), ce qui modifie notablement leurs caractéristiques et leur comportement mécanique. L’effet de site est le terme utilisé pour décrire la modification de la secousse sismique induite par la géologie locale.

irsn_risque-sismique_propagation_onde_1.

comment_49554

Quelques exemples de l’effet de site

Mexico City, 1985

Le 19 Septembre 1985, le séisme de Michoacan (Ms) ne causa que des dégâts modérés près de son épicentre, mais provoqua de sérieuses avaries à Mexico City, à 350 km de là. Ce constat donnait à penser que l’effet de site au niveau de Mexico City avait joué un rôle important dans l’amplification des effets du séisme. Nous ne nous intéresserons pas ici à une étude détaillée du sol de Mexico City, mais nous indiquerons simplement quelques effets remarquables de la géologie locale, manifestement responsables des dégâts observés.

Le sol de Mexico City peut être divisé en trois sous-parties :

1. Foothill Zone (FZ) : sol granulaire, basalte, située au sud-ouest de la ville.

2. Lake Zone (LZ) : d’épais dépôts de sols mous, constitués de limons, argile, cendres provenant des volcans alentour.

3. Transition Zone (TZ) : située entre les deux précédentes, où les deux type se sols précédents se chevauchent.

Image42-40e26.gif

Le séisme de Michoacan étant situé assez loin de Mexico City, il n’a provoqué que de faibles accélérations au niveau de la FZ (0,03 g à 0,04 g). Dans la TZ, les accélérations ont été sensiblement identiques. Mais dans la LZ , elles ont été jusqu’à 5 fois supérieures. De plus, le contenu fréquentiel des accélérations montre lui aussi une différence entre les sites de la LZ et ceux de la FZ : pour une période d’excitation de 2 s, les accélérations étaient 10 supérieures dans la FZ. Or un rapide calcul, étant donné les caractéristiques géologiques et géométriques de ce site, nous permet de voir que sa période propre valait : Ts = 4H/vs = 4*37.5/75 = 2s

D’où l’effet de résonance observé pour la LZ, comme le montre l’enregistrement suivant (UNAM = Universidad Nacional Autonoma de Mexico, dans la FZ, SCT = Secretary of Communication and Transportation, dans la LZ).

Image44-4380e.gif

A ce premier phénomène, on peut en ajouter un autre, propre aux bâtiments, responsable des nombreux dégâts matériels survenus à Mexico City ce jour-là, et qui illustre bien le principe de résonance. En effet, les observateurs ont noté que lors du séisme, les immeubles de moins de 5 étages, ou les nouveaux immeubles modernes, de plus de 20 étages, avaient été assez peu touchés. Au contraire, la plupart des bâtiments de 5 à 20 étages s’étaient effondrés, ou étaient presque détruits. Il apparaît alors, en considérant que la période caractéristique d’un immeuble de N étages est :

que le plupart des immeubles considérés avaient une période propre égale ou très proche à celle du site, d’où une double résonance désastreuse.

Baie de San Francisco (Loma Prieta), 1989

Le 19 Octobre 1989, un tremblement de terre de magnitude Ms=7,1 s’est produit au Mont Loma Prieta, à 100 km qu sud de San Francisco. Son intensité a été, là encore, plus forte à San Francisco qu’à l’épicentre. De plus le fait que ce séisme ait provoqué des dégâts importants dans certaines régions de la ville, et pas dans d’autres, laissait supposer que l’effet de site avait eu un rôle important.

Dans la baie de San Francisco, le sol est essentiellement composé d’alluvions, et ceux-ci ont dans certains cas été surconsolidés, et dans d’autres cas pas. Il en résulte que cette baie peut être divisée en trois régions, l’une de boue de San Francisco (argile limoneuse normalement consolidée), une autre d’alluvions, et la dernière de roche.

De manière générale, on remarque que l’atténuation des ondes sismiques se produit beaucoup plus rapidement dans la zone rocheuse. Deux instruments situés dans la baie, sur deux îles très proches mais de nature géologique différentes : Yerba Buena Island et Treasure Island. La première est naturelle, et est en fait un affleurement de la roche. La seconde a été créée par l’homme, et repose sur un banc de sable. Entre ce banc de sable et l’île, on trouve une quinzaine de mètres de boue de San Francisco. De fait, lors du séisme, les deux instruments, bien que spatialement très proches, ont enregistré des accélérations très différentes : par exemple 0,06 g pour Yerba Buena contre 0,16 g pour Treasure, dans la direction Est-Ouest. Ici encore, c’est la présence d’une couche plus " molle " (la boue de San Francisco) qui a provoqué l’amplification du mouvement au niveau de Treasure Island.

Image47-93fd2.gif

C’est le même effet qui a provoqué la destruction du Cypress Viaduct : une partie de cet ouvrage reposait sur un sol mou, la boue de San Francisco, tandis que l’autre partie, qui elle a résisté, ne l’était pas. D’où l’intérêt de comprendre et de maîtriser ces phénomènes, quand bien même ils deviendraient complexes et particuliers, comme dans le cas de l’effet de site, qui requiert une étude au cas par cas.

comment_49585

merci a vous bentafat_rachid vous avez donner le cours exacte de l effet de site c est très intéressant

et très utile dans l'études d'un séisme et je peut ajouter que l'effet de suite c'est lui qui donne la différence entre les enregistrement des accélération comme dans le séisme de 21 mais 2003 BOUMERDES ALGERIE, il y avais 2 station Keddara 1 et keddara 2 ,150 m entre les 2 station et de 20 km de l’épicentre (les deux stations proche sinon il y avais 13 stations qu'ont donnée des résultats ) mais on a enregistrer a la 2 eme station 0,58 g E-O et dans la 1 ere station 0,34 g E-O ,et les observation montre que les accélération dans la composante E-O est dominante par-apport a la composante N-S cette différence EXPLIQUE la présence DE l'effet de site

Les accélérations dans la direction E-O sont largement supérieures à celles dans la direction N-S. Cette observation est valable presque aux niveau de l’ensemble des stations considérées.

Il est intéressant de lier cette observation avec l’effet de directivité de la faille.Parcequ’elles sont localisées sur la plaine de la Mitidja classée comme sol mou,les stations de Dar El Beida et d’El Afroun présentent des amplifications importantes qui expliquent les accélérations élevées enregistrées.

c'est l'étude de la publication de Mr N. LAOUAMI and ALL

CGS, Centre National deRecherche Appliquée en Génie Parasismique Hussein- Dey, Alger

la publication a télécharger par ici ----> MEGAUPLOAD - The leading online storage and file delivery service

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.
Note: Your post will require moderator approval before it will be visible.

Guest
Reply to this topic...