Etude pathologique et analyse structurelle de la cathédrale de Parme
La cathédrale de Parme est un monument qui a 900 ans, et fait partie d’un ensemble des plus remarquables d’art roman lombard. Cependant, sa situation géographique ne l’a pas avantagée : son histoire est marquée de multiples tremblements de terre. Certains ont laissé leur trace sur l’édifice, celui de 1117 en particulier. Le travail effectué fait partie d’une étude réalisée au sein de l’université de Parme, dont le but est d’évaluer la stabilité de la cathédrale. La démarche consiste à connaître l’histoire de la structure et de ses désordres avant d’entreprendre tout calcul statique ou dynamique. Ces deux premières étapes sont d’une grande aide, car elles permettent de comprendre le comportement de la structure et servent de référence pour évaluer la justesse des calculs statiques et dynamiques effectués postérieurement. Les nombreux mécanismes complexes de rupture, la quasi absence de résistance de la maçonnerie en traction, et les lésions rendent le comportement de la structure non linéaire et donc les méthodes numériques linéaires usuelles inadaptées. Il faut donc revenir à des méthodes plus anciennes, fondées sur une base empirique. L’analyse est limitée à la nef centrale, qui est une partie des plus critiques de la structure, concernant la stabilité. Les points critiques révélés dans l’étude sont la façade et les voûtes. L’étude effectuée apporte une explication aux mécanismes menant à leur rupture et propose une hypothèse de consolidation à l’aide de tirants en acier.
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KHETT@B 2 posts
nesrine777 2 posts
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Etude pathologique et analyse structurelle de la cathédrale de Parme
La cathédrale de Parme est un monument qui a 900 ans, et fait partie d’un ensemble des plus remarquables d’art roman lombard. Cependant, sa situation géographique ne l’a pas avantagée : son histoire est marquée de multiples tremblements de terre. Certains ont laissé leur trace sur l’édifice, celui de 1117 en particulier. Le travail effectué fait partie d’une étude réalisée au sein de l’université de Parme, dont le but est d’évaluer la stabilité de la cathédrale. La démarche consiste à connaître l’histoire de la structure et de ses désordres avant d’entreprendre tout calcul statique ou dynamique. Ces deux premières étapes sont d’une grande aide, car elles permettent de comprendre le comportement de la structure et servent de référence pour évaluer la justesse des calculs statiques et dynamiques effectués postérieurement. Les nombreux mécanismes complexes de rupture, la quasi absence de résistance de la maçonnerie en traction, et les lésions rendent le comportement de la structure non linéaire et donc les méthodes numériques linéaires usuelles inadaptées. Il faut donc revenir à des méthodes plus anciennes, fondées sur une base empirique. L’analyse est limitée à la nef centrale, qui est une partie des plus critiques de la structure, concernant la stabilité. Les points critiques révélés dans l’étude sont la façade et les voûtes. L’étude effectuée apporte une explication aux mécanismes menant à leur rupture et propose une hypothèse de consolidation à l’aide de tirants en acier.
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