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Le DTR en question pour vous permettre de maîtriser le sujet définitivement. Bon courage. Cordiales salutations DTR étanchéité E4.1 .pdf
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bonjour,je vous remercie de ces informations,mais le rôle principale dans ce que vous avancez revient au maître d'oeuvre,le 1er respensable sur la conception et suivi. si le maître d'oeuvre fait son
LE CONTROLE DE L’ETANCHEITE
Il est constaté que le contrôleur a souvent recours à la mise en eau des toitures terrasses pour s’assurer de la conformité et de l’efficacité du complexe étanche. Cette pratique ne doit être admise que pour des cas extrêmes. En effet avant d’envisager cette solution il convient de contrôler ce corps d’état dans ses différentes étapes :
• Examen des plans toitures terrasses,
• Examen des produits et matériaux mis en œuvre et des avis techniques pour les matériaux nouveaux.
• Effectuer des visites inopinées durant la mise en œuvre
Dans le cas où la mise en œuvre ou la qualité des matériaux laissent à désirer, et sur la base de constats consignés dans les PV de chantier, on impose alors un contrôle par mise en eau de la toiture terrasse qui pourra confirmer soit la parfaite étanchéité, soit son insuffisance, auquel cas il faudrait trouver des solutions. Ce contrôle par mise en eau ou épreuves d'étanchéité des toitures terrasses béton sont effectuées ainsi.
On établit le niveau d’eau à 5 cm au-dessous de la partie supérieure du point le plus bas des relevés.
Il y a lieu de veiller à ce que la charge d'eau ainsi créée ne dépasse pas celle admise pour les calculs de résistance.
Ce niveau est maintenu 24 h à 48 h au minimum. L'obstruction des entrées d'eaux pluviales doit se faire par un système permettant d'évacuer les eaux lorsque le niveau dépasse celui prévu (par suite d'une pluie soudaine par exemple).
La vidange de l'eau est faite progressivement pour éviter tout refoulement dans les colonnes d'évacuation. Aucune fuite ne doit apparaître, tant en sous-face de la terrasse que dans un mur ou une cloison.
En cas d'ambiguïté sur la provenance d'humidité, on pourra la lever en refaisant les épreuves à l'aide d'eau teintée. Autres contrôles complémentaires :
Dans le cas d'impossibilité de réaliser la mise en eau, ou de désaccord entre les parties, en complément du contrôle à la mise en oeuvre retenu dans les Avis Techniques, il est possible de réaliser :
Contrôle non destructif à l'aide d'une cloche à vide.
Contrôle destructif : Ce contrôle étant de type destructif par prélèvement il ne doit être effectué que de façon exceptionnelle. Il est fait par le personnel spécialisé de l'entreprise d'étanchéité, en présence de l'entreprise ayant à charge l'apport de la protection lourde et de l'organisme du contrôle technique, par découpe d'éprouvettes pour test conformes au paragraphe " essais de soudure " ou test normalisé.
Conservation des prélèvements : Ils sont datés et conservés avec le constat contradictoire pour vérification par les parties concernées. En conclusion, tous ces contrôles à postériori sont couteux, ils peuvent être évités par un suivi rigoureux de la mise en oeuvre