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Question Prise en compte du déversement sur une poutre continue de plancher

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comment_56800

Je me pose une question , concernant le déversement des poutres métallique continues(plancher collaborant):

j'ai un portique 22 m et de 6 m de haut avec un plancher a mi-hauteur, la poutre de plancher est continue et encastrée sur les poteaux de portique, j'ai disposé 2 poteaux articulés sous la poutre (IPE450), j'ai des solives en IPE220 écartées de 2.40m. Etant donné la continuité de la poutre et les encastrements sur les poteaux on se trouve avec les semelles supérieur et inférieur comprimées alternativement.

Semelle sup : longueur de déversement = écartement des solives soit 2.40m

Semelle inf : longueur de déversement = distance entre les poteaux (maintient au déversement).

Le problème est que le déversement est déterminant pour le dimensionnement de ma poutre, après discussion avec mon collègue, qui ne tient pas compte du déversement (du fait de la présence des solives a l'intérieur de la poutre), je m'interroge .

Je ne suis pas vraiment d'accord, les solives étant beaucoup plus petites que la poutre, la semelle inf n'est pas du tout maintenue et risque de déverser est important. Qu'en pensez vous ?

Je me suis fait la réflexion suivante : mise en place de bracons anti-déversement (idem traverses de portiques), ou mise en place de raidisseur au droit des solives (fixations de celles-ci sur les raidisseurs).

Merci réponses.

Portique.pdf

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comment_56801

bonjour,

votre collègue vous dit qu'il y a des solives,mais ce n'est pas une condition anti déversement,pour que ce soit vérifier,il faut absolument qu'il y est un contreventement horizontal,afin de créer un point fixe antidéversement,et d'autre part il faut que ces solives ,en plus de cette condition soient capables de reprendre un effort normal de copmpression ou de traction de 2% ,soit N= bx tf('de la semelle du IPE 450)x par sigma e du profilé/100x2 et de vérifier au flambement des solives

cordialement

gérard demeusy

comment_56802

Je me pose une question , concernant le déversement des poutres métallique continues(plancher collaborant):

j'ai un portique 22 m et de 6 m de haut avec un plancher a mi-hauteur, la poutre de plancher est continue et encastrée sur les poteaux de portique, j'ai disposé 2 poteaux articulés sous la poutre (IPE450), j'ai des solives en IPE220 écartées de 2.40m. Etant donné la continuité de la poutre et les encastrements sur les poteaux on se trouve avec les semelles supérieur et inférieur comprimées alternativement.

Semelle sup : longueur de déversement = écartement des solives soit 2.40m

Semelle inf : longueur de déversement = distance entre les poteaux (maintient au déversement).

Le problème est que le déversement est déterminant pour le dimensionnement de ma poutre, après discussion avec mon collègue, qui ne tient pas compte du déversement (du fait de la présence des solives a l'intérieur de la poutre), je m'interroge .

Je ne suis pas vraiment d'accord, les solives étant beaucoup plus petites que la poutre, la semelle inf n'est pas du tout maintenue et risque de déverser est important. Qu'en pensez vous ?

Je me suis fait la réflexion suivante : mise en place de bracons anti-déversement (idem traverses de portiques), ou mise en place de raidisseur au droit des solives (fixations de celles-ci sur les raidisseurs).

Merci réponses.

coucou ...inscrit depuis le novembre 2009 et ca ta premiere message...!!!!!!!!

en tout cas soyez le bienvenu

inchallaha les amis t'aidera.....bonne chance

comment_56812

Bonjour,

votre collègue vous dit qu'il y a des solives,mais ce n'est pas une condition anti déversement,pour que ce soit vérifier,il faut absolument qu'il y est un contreventement horizontal,afin de créer un point fixe antidéversement

mais si je comprends bien les solives soutiennent un plancher bac collaborant donc la fonction de contreventement horizontal sera assurée par ce dernier (à condition bien sur que le niveau soit contreventé...)

Je ne suis pas vraiment d'accord, les solives étant beaucoup plus petites que la poutre, la semelle inf n'est pas du tout maintenue et risque de déverser est important. Qu'en pensez vous ?

vous avez raison, il faut prendre en compte le déversement

Je me suis fait la réflexion suivante : mise en place de bracons anti-déversement (idem traverses de portiques), ou mise en place de raidisseur au droit des solives (fixations de celles-ci sur les raidisseurs).

optez pour les bracons car les raidisseurs ne peuvent pas jouer le role d' anti déversement.

Un calcul plus précis avec LTBEAM peut vous permettre de diminuer voire supprimer ces liens :

LTBeam Version 1.0.10 - [Centre Technique Industriel de la Construction Métallique]

Salutations

comment_56817

bonjour,

le bac collaborant peut faire office de point fixe antidéversement,a la condition que celui ci peut reprendre l'effort de contreflamabement,cela va de soi,il est vain de polémiquer sur ce point,la poutre IPE 450,avec les solives en IPE 220,du fait que les solives sont fixées en zone supérieure,la semelle inférieure étant comprimée,et non maintenue,il faut avant de disposer des bracons,calculer la longueur critique de la semelle non maintenue'voir recommandations de Galéa.Vous parlez d'un logiciel du CTICM,il faut déja savoir si le calcul de cette structure est calculée selon les eurocodes,ou CM 1966 et additif 80

cordialement

gérard demeusy

Edited by gerard demeusy
d'autre part il faut vérifier les fixations du bac sur la charpente,voir cloutage,et analyser l'effet boutonnage

comment_56832

Bonjour

Pensez vousz vraiment qu'une mise en oeuvre "standard" d'un bac collaborant (cloutage,..ect) puisse reprendre des éfforts de compression sans risque d'ovalisation des trous par exemple.

Surtout quand le bac fait 0.88mm d'épaisseur.

NB : Cela me rappele tristement certains charpentiers qui se dispensent de contreventments en toiture, sous pretexte que la couverture en bac sec fait office de "diaphragme" et ne vérifie en rien la vérification des fixations (souvent injustifiable par ailleur sous de tels éfforts)

Ou alors mettez en oeuvre des butées (type goujons) qui ne permettent pas de transferer d'éfforts dans le plan de la poutre mais hors plan (je ne parle pas de structures mixtes), et ainsi maintenir au devers votre menbrurescomprimé.

Sinon calculez votre poutre principale entre maintiens anti-deversment, qui sont vos solives rattachées au contreventement.

Cordialement.

comment_56833

bonjour keuj84,

votre remarque est pertinente,mais,il faut lire ce que j'ai écrit,il est préférable de disposer un contreventement horizontal,mais utiliser le bac comme diaphragme est osé,il faut reprendre les efforts,et principalment l'effet de boutounière,mais un contreventement est préférable,que de faire trvailler le bac

cordialement

gérard demeusy

  • Author
comment_56843

Bonsoir a tous et merci de vos réponses,

Ce matin je me suis renseigné auprès du CTICM et effectivement , la poutre doit bien être vérifiée avec le risque de déversement (surtout qu'elle est hyperstatique moins de risque lorsqu'elle est iso. ).

La semelle sup est maintenue au droit de chaque solives, contreventement horizontale placé au niveau du plancher, toutes les solives doivent être connectées aux croisements des nœuds .

En ce qui concerne la semelle inf , celle ci doit être maintenue dans les zones ou la semelle inf est comprimée, la solution par raidisseurs n'est pas efficace contre le déversement, a moins que l'on est des attaches de solives empêchant la rotation; en revanche la solution par bracons est la mieux adaptée a ce problème et la plus simple.

Je suis d'accord avec vous sur le fait qu'il faut éviter d'utiliser le bac collaborant comme diaphragme, on peut cependant utiliser ce principe lorsque l'on a des connecteurs (ossature mixte).

Cordialement.

comment_56845

Bonjour,

calculer la longueur critique de la semelle non maintenue'voir recommandations de Galéa

lesquelles SVP ?

Vous parlez d'un logiciel du CTICM,il faut déja savoir si le calcul de cette structure est calculée selon les eurocodes,ou CM 1966 et additif 80

peu importe les règles, ce logiciel permet un calcul précis du moment critique de déversement, puis vous appliquez votre norme de calcul.

Pensez vousz vraiment qu'une mise en oeuvre "standard" d'un bac collaborant (cloutage,..ect) puisse reprendre des éfforts de compression sans risque d'ovalisation des trous par exemple.

mais utiliser le bac comme diaphragme est osé

Je suis d'accord avec vous sur le fait qu'il faut éviter d'utiliser le bac collaborant comme diaphragme

je ne suis pas d accord avec vous sur ce point, avec un plancher bac collaborant on peut sans problème considérer qu il joue un role de maintien au déversement des semelles supérieures des poutres porteuses par l 'intermédiaire des solives, même sans connecteurs. Pourquoi ? car il ne faut pas se polariser sur le bac acier mais sur la dalle béton (mini 8 cm et souvent plus) qui est très rigide dans son plan, si vous êtes inquiet par la transmission des efforts d anti déversement entre la solive et le plancher, il faut voir que vous avez une liaison béton/métal + souvent une liaison mécanique bac/solive et que vous disposez toujours du glissement acier/métal avec la réaction verticale du plancher sur la solive; en plus les efforts d anti déversement sont faibles...

L' expérience montre que les poutres continues supportant des bacs collaborant ne périssent pas par déversement de leur semelle supérieure, ce qui ne dispense pas bien entendu de faire les vérifications règlementaires

l'effet de boutounière

pouvez vous développer cet effet ?

Salutations

Edited by GUISSET

comment_56846

bonjour,

selon les propos du CTICM,confirme ce que j'ai écrit,dans la mesure ou il n'y a pas de connecteur(structure mixte),le vac est fixé par cloutage,l'effet boutonnière,c'est le phénomène ou un clou est cisaillé,les autres clous suivent le même effet(d'ou effet boutonnière)vous assimilez ce phénomène par une chemise a fermeture a pression,si vous tirez sur une pressionde fermeture,les autres suivent,d'ou effet boutonnière)

Pour revenir au déversement,le fait que les poutres soient encastées,le phènomène de déversement est moins sensible que d'avoir des poutres isostatiques'appuis a fourches) mais avant de se lancer dans le moment critique de déversement,vous pouvez faire une approche réaliste en utilisant le principe de DE VRIES,c'est ce que je fais avant de savoir si le calcul au déversement est nécessaire,et pour complèter ce phénomène,pour vérifier les poteaux soumis en flexion composée,pour savoir si il y a risque de déversement(vous reporter a l'additif 80)

cordialement

gérard demeusy

  • 2 weeks later...
comment_57135

Bonjour,

avec un plancher bac collaborant on peut sans problème considérer qu il joue un role de maintien au déversement des semelles supérieures des poutres porteuses par l 'intermédiaire des solives, même sans connecteurs

démonstration :

Justification du non déversement de la membrure supérieure en l absence de connecteurs

portée : L

charge uniforme : p

hauteur poutre I (entre axes des semelles) : h

Moment de flexion : M = p L² / 8

Compression semelle supérieure : N = M / h = p L² / (8 h)

effort horizontal moteur d'antidéversement : Hd = N / (30 L) = p L / (240 h)

effort horizontal résistant du au frottement dalle/poutre : Hr = p / 3

stabilité : stable au déversement de la membrure supérieure si Hd < Hr

soit : p L / (240 h) < p / 3

ou bien L / h < 80 : ce qui est toujours vérifié ( dimensionnement courant : L / h = 20 à 40 )

donc le déversement de la membrure supérieure est empêché même en l absence de connecteurs, ce qui est rassurant étant donné le nombre de plancher collaborant sur support exclusivement métallique réalisé de cette façon et ne comportant pas en général de poutres au vent en métal.

Salutations

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