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comment_57001

bonjour,

situé en zone sismicité 3, catégorie de bâtiment 3, le projet consiste a créer une structure à l'interieur d'un batiment existant. En fait on garde les murs en pierre, il y a deux bâtiments existants contre et deux façades sur rues.

Si on se réfère à l'article 3 de l'arrêté de 2010, on augmente de plus de 30% donc on est soumis aux règles PS92. Par contre il préconise de prendre l'accélération égale à celle de la zone 2 soit 1,6 m/s².

ce n'est pas très clair, doit-on réellement appliquer les règles ?

2ème exemple : en zone 2, bâtiment catégorie 3, rien n'est indiqué pour le rajout d'éléments structuraux.

3ème exemple : si on ne dépasse pas les 30%, les règles ne s'appliquent pas ?

cordialement

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  • Je reviens sur cet exemple, si l'on ne modifie pas la structure existante, mais on crée une structure indépendante alors celle ci doit être calculée suivant les règles parasismique. Mais si je me sers

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comment_57024

3ème exemple : si on ne dépasse pas les 30%, les règles ne s'appliquent pas ?

En zones 1 à 4 :En première lecture non. Mais Ne pas oublier la condition générale qui stipule :

"Les travaux, de quelque nature qu'ils soient, réalisés sur des bâtiments existants ne doivent pas aggraver la vulnérabilité de ceux-ci au séisme."

2ème exemple : en zone 2, bâtiment catégorie 3, rien n'est indiqué pour le rajout d'éléments structuraux.

Effectivement, mais dito ci-dessus : on ne doit pas aggraver la vulnérabilité

1er exemple :

Zone 3 catégorie III

Mon impression est qu'ils se sont pris les pieds dans le tapis au ministère. Il y a des coquilles dans l'arrêté du 22/10/2010 ( exple : zone 3 ils font référence à la NFP 06-104 au lieu de NFP 06-014,; Ils parlent de zone immédiatement inférieure "2", mais la NFP 06-014 (=anciennes PS-MI 89 révisées 92 + Amendement A1) est rédigée sur l'ancien zonage = Ia, Ib, II, III. Or la nouvelle zone 2 ne correspond pas à l'ancienne zone II (en terme de risque sismique, en tout cas)

Mon petit doigt me dit qu'il devrait y avoir un arrêté balai pour nettoyer tout cela.

Mais ton cas est intéressant car :

- dans tous les cas tu es (emm---) embêté par les mitoyens qui sont contre ton bâtiment (pas de joint sismique ??=> quid de l'entrechoquement ??)

- Il y a de grandes chances de ne pas pouvoir considérer tes murs en pierre comme des murs structuraux primaires ( au sens du séisme) car en l'état, il ne doit y avoir aucun chainage (vertical / Horizontal), et la pierre doit être de +/- bonne qualité, sauf si tu as beaucoup de la chance. Les baies ne sont certainement pas encadrées par des chainages non plus. Donc soit il faut rajouter des murs primaires qui vont réaliser le cvt, soit rajouter les chainages qui vont bien dans les murs en pierre pour qu'ils participent au cvt (sous réserve de la qualité et de la résistance à la compression du mur)

En zone 3 cat III, si tu augmentes la Shon >30% ou si tu supprimes plus de 30% d'un plancher, tu dois réglementairement appliquer à l'ensemble existant + extension) soit l'EC8 avec DAN français avec agr=0,66m/s², soit la NFP 06-014 pour la zone inférieure = 2 selon l'arrêté (mais quel 2 ???), si les conditions d'application de la NFP 06-014 sont respectées. (Ce qui m'a l'air mal parti avec des murs en pierre...). (Attention, l'arrêté ne parle pas des PS 92= NFP 06-013 dans ce cas)

De plus Si tes murs sont en pierre, il y a de fortes chances que tu aies des planchers bois, ou anciens planchers en voutains, ou autres procédés constructifs anciens, qui sont tout sauf des diaphragmes rigides (et le Cvt en toiture : est-il présent ???). Il faudrait jeter un oeil sur ton éventuelle cheminée... et sur toutes les éventuelles parties saillantes...

En résumé, cela fait beaucoup de si... mais ton cas n°1 est un vrai cas d'école... de toutes les difficultés que nous aurons dans le futur... Et ce n'est que le début !!!

Courage !

Edited by gilberto972

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comment_57053

2ème exemple : en zone 2, bâtiment catégorie 3, rien n'est indiqué pour le rajout d'éléments structuraux.

Effectivement, mais dito ci-dessus : on ne doit pas aggraver la vulnérabilité

Je reviens sur cet exemple, si l'on ne modifie pas la structure existante, mais on crée une structure indépendante alors celle ci doit être calculée suivant les règles parasismique. Mais si je me sers des murs existants pour contreventer mon rajout de structure celle ci doit être renforcée (les murs existants). Il faudrait quand même clairement expliciter pour le cas de batis existant ce qu'il faut faire réellement.

Dans mon 1er exemple (réél), étant donné que l'on vient faire un plancher béton pour venir se raccorder au niveau R+1 existant, les poteaux font quasiment 6 m de hauteur, avec modélisation sous RSA on obtient la réponse de la structure... enfin il n'y a même pas besoin de le modéliser pour voir que cette structure poteaux-poutres est très souple (structure de ce type pour profiter de tout le sous sol... conception architecturale de base sans prise en compte des bases du parasismique), car non contreventée par des voiles... déplacement de + 15cm pour 9m de hauteur...

Puis dans le cas d'une structure avec appuis isolés, tous les points doivent être reliés par des longrines béton avec efforts opposés proportionnels aux charges sur appuis.

Donc tout le dallage existant doit être scié au niveau des longrines......

Par contre j'ai vérifié les surfaces et a priori les surfaces rajoutés serait inférieur à 30% de la SHON initiale de la zone rénovée. Mais comme on considère une structure indépendante, on calcul suivant les PS92 zone 3.

Enfin concernant les murs existants, ils seront liaisonnés pour le renforcement.

Espérons un nouvel arrêté pour expliquer clairement ce qu'il faut faire lors de surélévation, rénovation à l'intérieur d'un bâtiment existant (puis une formation des architectes... au niveau conception esquisse).

Pour les longrines béton liaisonnant les poteaux, faut-il les vérifier au flambement suivant un effort de compression, comme pour un poteau ?

comment_57058

Je reviens sur cet exemple, si l'on ne modifie pas la structure existante, mais on crée une structure indépendante alors celle ci doit être calculée suivant les règles parasismique. Mais si je me sers des murs existants pour contreventer mon rajout de structure celle ci doit être renforcée (les murs existants).

On voit donc qu'on a intérêt à faire une structure indépendante avec un joint sismique, et à la réaliser conformément à l'ec8 (c-a-d contreventée par elle même) pour ne pas avoir à se poser trop de questions et éventuellement devoir faire des travaux de renforcement sur l'existant.

En zone 2, s'il y a un joint sismique les efforts sismiques générés seront normalement faibles pour des structures neuves courantes. Les dispositions constructives prévues dans le code ne devraient pas être loin de suffire (si la structure est de conception saine => rôle crucial de l'architecte)

Pour tes longrines, normalement un effort en +/- est à prendre en compte pour le dimensionnement.

Donc il faut aussi la regarder en compression. Faut-il considérer le flambement ? En toute rigueur oui... Mais ta longrine n'est pas vraiment assimilable à un poteau, puisqu'elle repose sur le sol... Et qu'il y a certainement du poids dessus (dallage?) qui contrarie son flambement...

Ceci dit, en zone 2, tes efforts ne doivent pas être démentiels pour des structures courantes. Faut déjà reprendre tes efforts de traction...

Pour la formation des architectes... Il y en a qui ont été organisées... Mais Faut pas trop rêver...

50% des archi savent juste tracer des traits... Leur demander de penser conception parasismique, c'est beaucoup...

(Je troll un peu... Juste pour voir s'il y a des achi qui parcourent ce forum.!!)

Edited by gilberto972

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comment_57062

Les montants travaux de gros œuvre en réhabilitation dans une zone sismique vont sérieusement augmenter, si les architectes ne pensent pas sismique. On peut dire la même choses pour les constructions neuve, avec le BBC HQE THPE... etc

Sinon pour en revenir au cas concret qui est en zone 3 et le fait qu'au départ il n'y avait aucun voile de contreventement induisait d'important efforts dans les portiques béton (hauteur 6 m des fondations au plancher), il a donc été proposé une charpente métallique portique et croix de st andré à l'étage pour diminuer les masses et un bardage en extérieur au lieu de mur agglomérés. Et enfin une toiture terrasse en bac acier, tout ceci reposant sur notre structure poutres-béton et voiles de contreventement béton rajoutés de manière intelligente.

le seul problème est qu'il faut la présence d'un lot charpente métallique...

Je mettrais demain un aperçu de la modélisation robot.

comment_57152

Bonjour,

Pour les longrines béton liaisonnant les poteaux, faut-il les vérifier au flambement suivant un effort de compression, comme pour un poteau ?

Donc il faut aussi la regarder en compression. Faut-il considérer le flambement ? En toute rigueur oui... Mais ta longrine n'est pas vraiment assimilable à un poteau, puisqu'elle repose sur le sol... Et qu'il y a certainement du poids dessus (dallage?) qui contrarie son flambement...

oui, il faut considérer le flambement mais en milieu élastique (sol) mais je crois que (presque) personne ne le fait...

50% des archi savent juste tracer des traits... Leur demander de penser conception parasismique, c'est beaucoup...

les architectes ne pensent pas sismique

c' est malheureusement vrai alors que très souvent le comportement sismique est figé avant que l Ingénieur structure prenne le relais.

Salutations

  • Author
comment_57215

bonsoir,

Pour le flambement en milieu élastique, cela me parait difficile a justifier si les couches de sol sur la longrine sont faibles ? Il s'agit d'un calcul similaire aux pieux partiellement immergés offrant lateralement une reaction élastique pure Cf. pierre Souche ?

c' est malheureusement vrai alors que très souvent le comportement sismique est figé avant que l Ingénieur structure prenne le relais.

Salutations

Sauf de très rare fois ou l'architecte est également Ingénieur structure (très rare...).

cordialement.

comment_57307

Bonjour,

Il s'agit d'un calcul similaire aux pieux partiellement immergés offrant lateralement une reaction élastique pure Cf. pierre Souche ?

oui c est cela, voir annales ITBTP

Sauf de très rare fois ou l'architecte est également Ingénieur structure (très rare...).
.

prière de me donner son nom et son adresse !

Salutations

comment_57325

Bjr,

oui, il faut considérer le flambement mais en milieu élastique (sol) mais je crois que (presque) personne ne le fait...

Le problème est que l’étreinte offerte par le sol (réaction) ne sera pas la même vers le haut et vers le bas, ou sur le côté (le sol ne travaille pas en traction...)... Ne sort-on pas du domaine d'application des méthodes de justification au flambement des pieux basés sur des modèles de poutre sur appuis élastiques ?

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