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comment_57396

salame mes amis.. j'ai sur chantier des semelles coulées par du béton préparé (issu d'une centrale à béton) après durcissement il apparaise des fissures superficielles, malgré que ça donné une résistance acceptable.. c'est due au quoi ???? à mon avis c'est un surdosage du béton, ou nous avos pas respecter les conditions de cure????

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  • tu as la un recapitulatif sur les fissures, j espere que tu y trouveras la cause de tes fissures; qui a mon avis sont dues a un retrait brusque. NOTIONS SUR LES FISSURES (Description, Causes, Traitem

  • Bonjour, Il convient effectivement de réaliser la cure du béton même pour des semelles afin d'éviter l'évaporation en présence de soleil ou de vent. Il est souhaitable de surveiller la surface du bé

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comment_57427

salut,

la fissuration de béton peut être causée par plusieurs paramètres je citerai:

le matériau

sa mise en œuvre,

l’environnement

1-le béton est un matériau obtenu en mélangeant dans les proportions bien définit de granulats + ciment + eau

l’augmentation de la quantité d'eau dans le béton augmente la porosité lors de durcissement ce qui va induire à une fissuration

au delà de 12 cm d'affaissement ( essai par cône d’Abraham) le béton aura une consistance fluide,

ajoute à cela le temps de prise, dans le cas ou la duré de la fabrication à la mise en œuvre dépasse le temps de prise de la pâte de ciment,( long trajet, circulation,...) la fissuration peut apparaitre pendant durcissement;

2- la mise en œuvre de béton est une étape très importante, la hauteur de chute, la qualité des coffrages, ainsi que la vibration de béton peut engendrer la fissuration, ce dernier (vibration) manque de vibration ou l’excès peut régénérée la ségrégation;

3- l'environnement, bétonnage en temps chaud ou froid, vent, ...

en temps chaud, évaporation d'eau = dessiccation de béton

en temps froid, le phénomène de gel

donc c'est à toi de voir la cause probable de ce phénomène de fissuration, comme il y'a lieu de pousser les investigation afin de relever le degré de ces fissures est ce que superficielle ou profonde, est ce que sont parallèle ou non, est ce que le volume de béton est important, est ce que ces fissures apparues sur l'ensemble des semelles;

  • 2 mois après...
comment_59005

salame mes amis.. j'ai sur chantier des semelles coulées par du béton préparé (issu d'une centrale à béton) après durcissement il apparaise des fissures superficielles, malgré que ça donné une résistance acceptable.. c'est due au quoi ???? à mon avis c'est un surdosage du béton, ou nous avos pas respecter les conditions de cure????

tu as la un recapitulatif sur les fissures, j espere que tu y trouveras la cause de tes fissures; qui a mon avis sont dues a un retrait brusque.

NOTIONS SUR LES FISSURES (Description, Causes, Traitements)

FISSURATION

L’un des désordres les plus fréquents des structures en béton est la fissuration. La fissuration non-structurale du béton résulte de la contraction du béton à différents âges et de l'influence de certains facteurs. Relativement au béton armé, la fissuration affecte davantage l'aspect esthétique que l'intégrité structurale de l'ouvrage. C'est

lorsque les fissures laissent pénétrer l'eau ou des agents agressifs, comme le sel, qu'il peut se produire une détérioration prématurée. Il est donc important, lors de la conception et de la construction des ouvrages, de prendre les précautions nécessaires pour limiter la fissuration à un niveau acceptable.

1 Causes les plus fréquentes

Ces causes sont multiples, on peut les classer en trois grandes catégories :

— les causes propres inhérentes aux propriétés des matériaux : par exemple, le retrait dû à l’évaporation de l’eau de gâchage, le gonflement dû à la réaction exothermique du liant, la résistance mécanique de la cohésion du liant ;

— les causes directes externes, c’est-à-dire celles agissant directement sur les structures en béton : par exemple, les déformations excessives sous l’action des charges, les déformations sous l’action de la température ou sous l’action de l’humidité ;

— les causes externes indirectes, c’est-à-dire les répercussions sur certaines structures d’actions provenant d’autres éléments : par exemple, le tassement différentiel des fondations, certains cas de concentrations de contraintes, l’association à d’autres éléments qui se déforment excessivement (dilatation de toiture...), les vibrations, les trépidations soumettant certaines sections à une fatigue de déformations dépassant les limites élastiques du béton.

2 Définition et classification des fissures

Des enquêtes sur les formes de pathologie observées sur des maisons individuelles ont donné les résultats suivants :

— fissuration horizontale au niveau du dernier plancher ;

— fissuration oblique partant des angles de l’appui de fenêtre.

2.1 Caractéristiques géométriques

_ Ouverture : L’ouverture est la largeur entre lèvres, elle peut être évaluée à l’œil nu et peut se mesurer avec précision à l’aide d’un fissuromètre.

_ Tracé : Le tracé d’une fissure est le développé de la fissure visible sur toutes les surfaces de la structure.

_ Fissure traversante : Une fissure est dite « traversante » lorsqu’elle est visible sur au moins deux faces de la structure.

_ Fissure de surface : Une fissure est dite de surface quand elle ne traverse pas l’épaisseur de la structure. L’ouverture, dans ce cas, est maximale en surface et nulle au sein du matériau.

2.2 Classification des fissures

Il n’existe pas actuellement de normes classant les fissures suivant leur ouverture. On a coutume néanmoins de distinguer les fissures proprement dites du faïençage et des microfissures.

_ Faïençage

C’est un réseau caractéristique d’ouvertures linéaires superficielles de très faible largeur qui n’intéresse, le plus souvent, que la couche superficielle du béton ou de l’enduit à base de liant hydraulique.

_ Microfissure

C’est une fissure très fine au tracé plus ou moins régulier et le plus souvent discontinu et dont la largeur est inférieure à 0,2 mm. Elle peut évoluer jusqu’à former un réseau.

_ Fissure

C’est une ouverture linéaire au tracé plus ou moins régulier dont la largeur est d’au moins 0,2 mm.

2.3 Évolution de la largeur des fissures

L’activité d’une fissure se caractérise par la variation ou la stabilité de son ouverture dans le temps.

_ Fissures passives ou mortes

Leur ouverture ne varie plus dans le temps, quelles que soient les conditions de température, d’hygrométrie ou de sollicitation de l’ouvrage. Ce type de comportement des fissures est très rare, car les ouvrages subissent toujours plus ou moins de variations dimensionnelles sous l’effet de l’évolution des conditions thermiques (l’échauffement conduit à une expansion de la matière, donc à une diminution de la largeur des fissures et inversement).

_ Fissures stabilisées

Leur ouverture varie dans le temps dans des limites connues. Souvent leur mouvement suit une évolution cyclique, liée aux variations thermohygrométriques que subit l’ouvrage.

_ Fissures actives ou évolutives

Ces fissures continuent à évoluer car les mouvements qui les ont fait naître ne sont pas stabilisés (par exemple, tassements différentiels de fondation).

2.4 Mesures de l’évolution des fissures

Avant d’entreprendre le traitement des fissures, il est indispensable, pour choisir la technique appropriée, de déterminer si elles sont mortes, stabilisées ou actives.

La connaissance de l’amplitude d’ouverture et de la période des battements extrêmes correspondants est une information nécessaire en pratique avant l’exécution d’une réparation. Pour cela, il faut appareiller les fissures et suivre leur évolution pendant une durée d’au moins un an. Parmi les dispositifs les plus performants, deux systèmes sont à signaler (cf. article Extensométrie [R 1 850] dans le traité Mesures et Contrôle) :

— l’extensomètre acoustique par cordes vibrantes, qui permet un suivi sans avoir un accès à proximité de la fissure. Il suffit, après la mise en place des cordes, de descendre les fils électriques qui permettent l’excitation des cordes à la base de l’élément à ausculter ;

— les extensomètres mécaniques, qui nécessitent l’accès aux bases de mesures fixées de part et d’autre de la fissure étudiée.

Les anciens dispositifs témoins fixés sur la fissure (en plâtre ou en verre) donnent juste une indication, par tout ou rien, à un moment donné, montrant qu’il y a eu un mouvement dépassant la limite d’extension du verre ou du plâtre utilisé pour la réalisation du témoin. Cette information est intéressante, mais insuffisante pour suivre une

évolution précise des fissures.

3 Techniques de réparation

Quatre procédés permettent de traiter les fissures.

3.1 Pontage et protection localisés

Cette technique consiste à recouvrir en surface des fissures, actives ou non, pour assurer l’étanchéité à la structure. Cette intervention permet, si nécessaire, la pose d’un revêtement de finition.

3.2 Calfeutrement

C’est un colmatage avec des produits souples en profondeur pour assurer une étanchéité des fissures à l’eau ou à l’air, ou pour éviter des pénétrations de matières solides risquant de gêner le mouvement de la fissure ou du joint [en bâtiment le SNJF (Syndicat National des Joints et Façades) a établi des recommandations de dimensionnement pour les joints de façades, cf. article Calfeutrement des joints dans le bâtiment [C 3 660] du présent traité].

3.3 Injection

Il s’agit de faire pénétrer dans les fissures un produit susceptible de créer une liaison mécanique et/ou une étanchéité entre les parties disjointes.

3.4 Traitement généralisé

Ce traitement assure une ou plusieurs des fonctions suivantes :

— esthétique ;

— imperméabilisation ;

— étanchéité.

3.4 Produits de réparation

Il est intéressant, pour traiter d’une façon complète ces quatre procédés de réparation, de se référer aux sources d’information suivantes :

— fascicules du STRRES (Syndicat National des Entrepreneurs de Travaux de Réparation et de Renforcement des Structures) ;

— guide pour le choix et l’application des produits de réparation des ouvrages en béton (LCPC – SETRA) [8] ;

— recommandations d’un fabricant et formulateur de résine (SIKA).

3.4.1 Prescriptions du STRRES

3.4.1.1 Pontage et protection localisée

_ Produits à base de liants hydrauliques

Il s’agit de mortiers à base de ciment dont les propriétés sont fortement modifiées par l’ajout de résine de synthèse qui en abaisse le module d’élasticité. Leur emploi est exclusivement limité au faïençage et aux microfissures.

_ Produits à base de liants organiques

_ Liants : Ils sont utilisés seuls ou pour saturer les armatures, ou pour le collage de feuilles.

Les produits de base sont les suivants :

— bitumes souples sans solvant ;

— acryliques en émulsion aqueuse ou sans solvant ;

— époxydes assouplis sans solvant ;

— polyuréthannes sans solvant.

_ Armatures : Ce sont des textiles tissés ou non, de diverses natures et de divers grammages qui sont noyés dans le liant compatible, tels que : toile ou mats de verre, de polyester, etc.

_ Feuilles : Elles sont collées au support, généralement de part et d’autre de la fissure ; elles peuvent être en métal (aluminium) ou en élastomère armé ou non (Hypalon, Néoprène, PVC...) et collées avec des colles époxydiques.

3.4.1.2 Calfeutrement

Le calfeutrement nécessite l’élargissement des lèvres par une ouverture en V qui peut être pratiquée annuellement ou avec une meuleuse électrique ou pneumatique.

Le mastic de calfeutrement est mis en œuvre avec un pistolet manuel ou pneumatique.

Les produits utilisés peuvent être à base de liants hydrauliques ou de liants organiques.

_ Produits à base de liants hydrauliques. Mortiers de ciment

Les composants ciment, eau, granulats, adjuvants doivent être choisis en accord avec les normes existantes.

Les adjuvants utilisés sont composés de résines dites miscibles à l’eau de gâchage. Leur rôle est d’améliorer certaines propriétés essentielles (adhérence, résistance à la traction, réduction des effets du retrait).

_ Produits à base de liants organiques

La plupart des familles de produits utilisés pour le calfeutrement sont soit des mastics constitués d’un liant organique et de charges minérales, soit des monocomposants ou des bicomposants. Ils nécessitent quelquefois l’application d’un primaire d’accrochage.

Les catégories suivantes sont utilisées :

— silicones monocomposants ;

— polyuréthannes, le plus souvent monocomposants ;

— polysulfures monocomposants ou bicomposants ;

— acryliques monocomposants, en émulsion aqueuse ou en solution dans un solvant organique ;

— butyls monocomposants ;

— époxydes bicomposants ;

— polyesters bicomposants.

3.4.1.3 Injection

Ce traitement a pour but de reconstituer l’intégrité de la cohésion mécanique de la structure.

La possibilité d’injection dans les fissures les plus fines limite ce traitement à des ouvertures supérieures à 0,1 mm. Le choix des produits est fonction de l’ouverture des fissures.

_ Fissures d’ouverture supérieure à 10 mm

Ces traitements s’effectuent avec des mortiers à base de ciment, complétés par un adjuvant.

Les dosages en ciment sont habituellement supérieurs à 400 kg/m3 avec un rapport C/E compris entre 1 et 2, selon le degré de plasticité souhaité par la technique d’injection.

Les dosages en sable sont variables et compris entre 0,5 et 4 fois le poids du ciment.

Les caractéristiques physico-chimiques des mortiers sont améliorées par des fluidifiants, des plastifiants, des hydrofuges, des minéralisateurs agissant sur les constituants ou sur le support.

Les ajouts employés doivent être adaptés à la nature du liant. Leur rôle peut être de réduire ou de compenser le retrait. Il est aussi possible d’utiliser des mortiers prêts à l’emploi pour compenser le retrait. Les parties apparentes de la fissure doivent être calfeutrées par des coffrages légers ou par bourrage superficiel d’un mortier

plus sec.

L’injection est souvent réalisée par gravité à l’aide d’injecteurs placés le long de la fissure.

_ Fissures d’ouverture comprise entre 1 et 10 mm

On utilise surtout les coulis de ciment et les résines chargées.

_ Les coulis de ciment peuvent être :

— soit purs ;

— soit additionnés de charges très fines (fillers, poudres, farines,

argiles, bentonites, etc.) ;

— soit en compléments d’émulsions ;

— soit additionnés de minéralisateurs.

Ces coulis, suivant leur composition et leur fluidité, peuvent présenter des risques de décantation (ressuage). Pour remédier à cet inconvénient, des ajouts de fines (bentonites, fumées de silice) améliorent le pouvoir de rétention d’eau.

Les coulis à base de liants contiennent, comparativement aux mortiers, plus de ciment et moins de matières inertes par unité de volume.

_ Les résines chargées sont utilisées essentiellement dans les fissures d’ouverture inférieure à 3 mm, la nature de ces résines doit être adaptée en fonction des largeurs à injecter.

_ Fissures d’ouverture comprise entre 0,5 et 3 mm

On utilise pour ces traitements les produits suivants (cf. article Utilisation in situ des polymères liquides dans le génie civil [C 5 435] de ce traité) :

— époxydes (traitement rigide ou semi-rigide en milieu sec ou humide) ;

— polyuréthannes (traitement semi-rigide ou souple à injecter sur un support sec) ;

— acryliques (traitement souple pour l’étanchéité en présence d’eau) ;

— coulis de ciment additionné de minéralisateurs (traitement rigide en milieu sec ou humide).

_ Les époxydes sont des résines thermodurcissables à deux composants : une base ou résine et un durcisseur. Ils doivent être sans solvant pour éviter retrait et contraction volumiques.

Après mélange des deux composants, la réaction de polymérisation se produit, conférant au mélange des caractéristiques mécaniques élevées dont l’adhérence au support est généralement bonne.

_ Les résines polyuréthannes élastiques sont thermodurcissables à deux composants et doivent être sans solvant. Après mélange des deux composants, la réaction provoque la prise et l’obtention d’un matériau élastique. Certaines compositions comprennent trois composants : résines, catalyseurs, accélérateur.

_ Les acryliques sont de la famille des émulsions polymères thermoplastiques ; ils sont à base de résines acryliques. Leur utilisation est surtout préconisée pour l’obtention d’injections souples en présence d’humidité.

_ Les coulis additionnés de minéralisateurs conviennent pour des fissures inertes. Leur rôle est l’étanchement et la reconstitution des caractéristiques mécaniques. Ces coulis sont composés de mélange de ciment, de sable (éventuellement), d’eau et d’un minéralisateur en poudre (silicate).

_ Fissures d’ouverture inférieure à 0,5 mm

Pour ces fissures très fines, on utilise surtout les époxydes, les acryliques et les minéralisateurs.

_ Les époxydes. Dans la mesure où la viscosité dynamique du mélange à la température d’utilisation est inférieure à 0,5 Pa • s et même à 0,05 Pa • s, l’injection est réalisable dans les fissures les

plus fines (< 0,2 mm).

_ Les acryliques sont utilisés uniquement pour réaliser des injections souples en présence d’eau.

_ Les minéralisateurs sont utilisés en solution non chargée.

Certaines résines du type polyesters, phénoplastes, aminoplastiques ou certains mélanges (époxyde- polyuréthanne-brai) peuvent être éventuellement utilisés pour leurs propriétés particulières de viscosité ou de résistance chimique. Mais une vérification préalable d’aptitude est nécessaire pour déterminer le retrait, l’adhérence et la compatibilité chimique.

3.4.2 Recommandations du guide pour le choix et l’application des produits de réparation des ouvrages en béton (LCPC-SETRA)

Dans ce document sont définies les différentes catégories de produits pouvant être utilisés pour la réparation des ouvrages en béton :

— polymères thermoplastiques (acryliques, acrylamides, styrènes-acryliques, acétate de polyamyle, styrène-butadiène) ;

— polymères thermodurcissables (époxydes, polyuréthannes, polyesters) qui se présentent en général sous forme de deux composants à mélanger au moment de l’emploi ;

— liants hydrauliques classiques et liants spéciaux ;

— mélanges de liants hydrauliques et de polymères.

En ce qui concerne la réparation des fissures, une distinction est faite entre les fissures actives profondes et les fissures passives suivant la largeur de leur ouverture.

_ Fissures actives profondes

(Si la résistance mécanique n’est pas en cause).

_ Colmatage par injection :

— liant époxyde non plastifié ;

— liant polyuréthanne souple ;

— liant acrylamide.

_ Colmatage superficiel :

— mastic époxyde souple, après imprégnation avec des polymères non chargés ;

— mastics de polyuréthanne souple en milieu sec ;

— mastics de silicone sur couche d’accrochage en liant époxyde.

_ Fissures passives

_ Ouverture inférieure à 0,2 mm

Colmatage par injection de :

— polyester à faible retrait ou époxyde très fluide sans solvant ;

— liant acrylamide.

_ Ouverture comprise entre 0,2 et 0,6 mm

Colmatage par injection de :

— liant époxyde fluide sans solvant ;

— liant acrylamide.

_ Ouverture comprise entre 0,6 et 3 mm

Colmatage par injection de :

— liant époxyde pur ou chargé sans solvant ;

— liant acrylamide.

_ Ouverture supérieure ou égale à 3 mm

Colmatage par injection de :

— liant époxyde pur ou chargé sans solvant ;

— blocage des éléments de la structure pour transmettre les contraintes de compression avec un coulis de ciment Portland ;

— coulis de ciment à retrait compensé ;

— coulis de ciment Portland additionné d’époxyde.

3.4.3 Recommandations préconisées par un formulateur et fabricant de résine (SIKA)

Avant d’entreprendre un traitement, on doit analyser les causes de la fissuration.

Cette société conseille de distinguer les fissures actives vivantes et les fissures stabilisées ou mortes.

_ Fissures actives

Elles doivent être traitées comme un joint de dilatation :

— on ouvre la fissure en V ou en U, de préférence à la scie à béton ;

— on insère un fond de joint, par exemple du polyéthylène ;

— on applique un mastic élastomère, par exemple un polyuréthanne à un composant.

De cette façon, la fissure est protégée contre les infiltrations d’humidité et d’air.

Si la fissure active est dans une paroi soumise à une pression d’eau (cas d’un réservoir ou d’un cuvelage), on injectera en profondeur une résine formant un gel élastique.

_ Fissures stabilisées

Elles sont traitées par injection profonde avec des résines époxydes : on rétablit ainsi la continuité du béton permettant la transmission des contraintes mécaniques.

Après avoir mis en place les injecteurs le long de la fissure préalablement obturée superficiellement, on fait pénétrer la résine en partie basse de façon à laisser l’air s’échapper en partie haute.

De proche en proche on injecte la totalité de la fissure.

La résine injectée doit avoir une faible viscosité, c’est-à-dire être très fluide et avoir un bon pouvoir mouillant. Sa durée pratique d’utilisation (pot life ) doit être adaptée aux conditions d’emploi.

  • Expert
comment_59015

Bonjour,

Il convient effectivement de réaliser la cure du béton même pour des semelles afin d'éviter l'évaporation en présence de soleil ou de vent.

Il est souhaitable de surveiller la surface du béton lors de la prise afin de refermer les éventuelles fissures.

Les causes de fissuration sont multiples:

-absence de cure

-excès d'eau

-dosage en ciment

-nature du ciment

-action des vibreurs sur les armatures

-retrait gêné

....

Je vous signale le document du SETRA sur "la Maîtrise de la fissuration des dalles des ponts mixtes"

  • 2 ans après...

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