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comment_64273

Bonjour,

Je reviens vers vous pour un sujet auquel je ne trouve pas beaucoup de réponses dans la réglementation.

Il s'agit de la conception parasismique appliquée au bâtiment existant, je m'explique:

  • Nous devons créer une extension au dessus d'un bâtiment existant calculé pour recevoir cette extension,
  • Notre commune est passée de la zone 0 à la zone 3 selon la nouvelle réglementation parasismique,
  • La surface de l’extension est supérieur à 30% de surface de plancher.

Comment doit-t-on traiter le bâtiment existant:

  • Doit-on créer des liaisons bi directionnelles entre les fondations ? ce qui nécessitera des travaux très compliqués au niveau du dallage existant (créer des ouvertures filantes dans le dallage, terrasser pour atteindre le bon sol, créer des longrines entre les fondations existantes,…)
  • Doit-on vérifier les différents systèmes du contreventement ?

D’une façon générale, quelles sont les dispositions constructives à respecter dans un bâtiment existant vis-à-vis de la nouvelle réglementation parasismique ?

Merci d’avance pour votre réponse

comment_64300

bonjour,

Comment doit-t-on traiter le bâtiment existant:

dans votre cas : zone 3 , il faut calculer et voir si la SHON augmente de plus de 30 %

si c est le cas : il faut appliquer l' eurocode 8 avec agr=0.66 m/s² ou éventuellement les PSMI si vous êtes dans le cadre d utilisation...

  • Doit-on créer des liaisons bi directionnelles entre les fondations ? ce qui nécessitera des travaux très compliqués au niveau du dallage existant (créer des ouvertures filantes dans le dallage, terrasser pour atteindre le bon sol, créer des longrines entre les fondations existantes,…)
  • Doit-on vérifier les différents systèmes du contreventement ?

oui il faut appliquer toute la norme , ce qui représente des travaux assez lourds en général

salutations

comment_64508

Bonjour,

l'application de la nouvelle réglementation sismique engendrera des travaux très lourds et très onéreux surtout pour la rénovation des bâtiments existants

pas forcément dans tous les cas, l EC8 permet de faire des analyses complexes qui peuvent dans certains cas minimiser les travaux de confortement dans l existant et de tenir compte de dispositions constructives " anciennes".

démarche :

  • connaissance de la structure existante : plans, sondages, "dimensionnement simulé" ...
  • modèle de calcul pour analyse modale avec coefficient de comportement adapté, l' EC8 prescrit l' utilisation de coefficients de confiance pour vérifier les éléments, ces coefficients sont corrélés au degré de connaissance de la structure
  • suivant résultats du calcul précédent, appréciations des dépassements, insuffisances et marges possibles (éléments ductiles)
  • calcul push over : il s agit de prendre en compte les armatures pour modéliser le comportement réel de la structure en intégrant les différentes non-linéarités matérielles (fissuration,écrasement du béton, plastification des armatures, dégradation de la maçonnerie ...) et géométriques ( décollement des fondations...) avec prise en compte de l' intéraction sol/structure et en tenant compte des dispositions constructives ( capacité réelle des recouvrements ...); cette étude permet de conclure sur la capacité de la structure à résister à l action sismique
  • si le calcul précédent n' est pas totalement satisfaisant, il s agit de préciser les zones à renforcer et les types de renforts pour aboutir à une solution optimale de renforcement ( on puise au maximum dans les marges de résistance de la structure)

Inutile de dire que ces calculs ne sont pas à la portée de beaucoup de bureaux d' études et qu il faut le plus souvent se rapprocher de société de calcul scientifique ( Necs...)

Salutations

  • 3 weeks later...
comment_65064

Bonsoir;

a mon avis la première des choses à faire est de songer au confortement des poteaux 5par l'ajout de bouts de voiles) et des poutres.

Relever la position exacte des poteaux.

injecter des bouts de voiles.

faire un passage par ETABS, SAP OU ROBOT.

faire plusieurs passages pour en retenir la position des voiles à rajouté la plus adéquate.

Négliger la participation des murs comme on le fait lors de calcul d'une structure nouvelle.

Salutations

  • 3 weeks later...
  • 4 weeks later...
comment_66809

Bonjour à toutes et à tous,

Pour faire suite à ce sujet je me permets de vous soumettre plusieurs questions qui me taraudent concernant l'application de la règlementation parasismique en zone 2 particulièrement (attention il y a beaucoup de références de paragraphes...désolé):

-1- La zone 2 est dite de faible sismicité (définition faible sismicité §3.2.1 (4) si sur un sol de classe A ag<=0,78m/s² ou ag.S<=0,98 m/s²) or d'après les paragraphes 5.3.1 (BA) et 6.1.2.(4) (Acier) et 9.3 (maçonnerie non armée conforme à l'EC6, toutes nos maçonneries sont chaînées de toute façon) de l'Eurocode 8-1 il est possible d'y appliquer une classe de ductilité limitée (ce qui veut dire si je comprends bien que le fait d'appliquer les dispositions des Eurocodes autres que l'Eurocode 8 permet dans cette zone de garantir une ductilité suffisante aux bâtiments des catégories concernées (III et IV)). Certains compléments sont tout de même à prévoir comme utiliser des aciers de nuance B mini dans les éléments principaux en béton ou un coefficient de comportement de 1,5 maxi par exemple.

Est-ce que cela veut dire que les bâtiments concernés doivent être conçus de manière parasismique (régularité, selon régularité méthode des forces latérales ou analyse modale avec critère de masses excitées...) mais dispositions mini de l'Eurocode 8-1 pas obligatoires (par exemple ferraillage zones critiques (DCM), sections mini de poteaux selon influence des déplacements relatifs entre étages, chaînages mini 4HA12 et cadres HA6 e=10 au 1er niveau, interdiction de faire porter un voile sur une poutre...) si l'étude est menée correctement selon les autres Eurocodes matériaux concernés? Est-ce que le principe suivant en zone 2 (sismicité faible) est correct: étude conception parasismique (4 premiers paragraphes de l'Eurocode 8-1) puis dispositions EC0-1-2-3-4-5-6-7 prises?

En DCL les deux seuls garde-fous seraient donc (en plus du respect des EC0-1-2-3-4-5-6-7) les aciers de nuance B mini et le respect des critères des analyses sismiques (Forces latérales ou modale)?

-2- Concernant l'existant la consigne minimale de l'Arrêté du 22/10/2010 est la non-aggravation de la résistance aux séismes des bâtiments (condition générale) qui pour moi doit donc "coiffer" les conditions particulières qui sont plus précises (zone 2 --> Cat IV--> EC8-1si création de 30% de SHON supplémentaire et/ou suppression de plus de 30% d'un plancher à un niveau donné). Je dis "coiffer" car si on se limitait aux conditions particulières cela voudrait dire qu'on pourrait concevoir des collèges neufs selon l'Eurocode 8-1 (Catégorie III) et 10 mètres plus loin supprimer un niveau entier d'un lycée existant (Cat III) sans que l'on soit tenu de vérifier quoi que ce soit du point de vue parasismique avec une aggravation de la résistance aux séismes évidente? La SHON n'étant pas forcément structurelle il me semble (augmentation possible de la SHON en rendant habitable un garage par exemple), j'avais compris que par exemple dans une caserne de pompiers dès que l'on dépassait les conditions particulières on devait appliquer d'office non plus l'EC8-3 (bâtiments existants avec renforts locaux seuls possibles si comportement global vérifié) mais l'EC8-1 à tout le bâtiment (toutes les dispositions du neuf (avec accélération de référence diminuée) dans de l'ancien donc autant dire qu'il vaudrait mieux envisager la construction d'un bâtiment neuf). Peut-être fais-je fausse route en interprétant de la sorte (c'est une interprétation plus sévère)! Peut-être que seules les conditions particulières sont à étudier sous l'angle parasismique pour des raisons économiques (je pense que des maîtres d'ouvrage vont trouver ça choquant...)

-3-Si la classe DCL est possible en zone 2 est-ce qu'un réservoir d'eau potable peut-être étudié en classe DCL dans la zone 2 (avec calculs malgré tout des sollicitations hydrodynamiques)?

-4- L'Eurocode 8-5 (confirmé par le guide de l'AFPS pour la conception selon l'EC8) indique que (quelle que soit la zone de sismicité) si le sol est de classe A les liaisons bi-directionnelles entre longrines ne sont pas obligatoires (de même en classe B dans une zone de faible sismicité) ce qui va à l'encontre de toutes les recommandations de base données par la littérature ou dans les cours de Génie PS.

Merci par avance de vos confirmations ou infirmations si cela vous inspire,

Bonne journée,

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