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comment_65909

Bonsoir tout le monde,

Etant entrain de faire le suivi de la construction d'une villa en R+2 avec charpente, avec locaux au RDC, en zone 2a ... Le propriétaire a demandé mon avis sur la réalisation des façades, qui sont demandées d'être réalisées sur les plans comme suit :

30 cm, je comprends par ça que ça serait une brique de 15cm (12 trous) + 5 cm (lame d'air) + une brique de 10cm (8 trous). Donc 15 + 5 + 10 = 30 cm.

Donc, le propriétaire voudrait faire des économies en les faisant avec des briques de 10 cm, donc ça serait : 10 cm (brique de 8 trous) + 5 cm (lame d'air) + 10 cm (brique de 8 trous).

Au total ça ferait : 10 + 5 + 10 = 25 cm.

Donc, je voudrais demander votre avis, sachant que sur les deux façades latérales il y a deux voisins qui sont éloignés de 12 cm environ. Donc, je pense que s'il ferrait une lame d'air de 10 cm (je sais que c'est pas la norme) avec les deux cloisons de briques de 10 cm chacune il y aurait pas de soucis d'isolations phonique et thérmique.

Au final, je demande votre avis : Est-il possible de faire ces façades comme suit :

10 cm (brique 8 trous) + 10 cm (lame d'air) + 10 cm (brique 8 trous) = 30 cm ???

Ou bien : 10 cm (brique 8 trous) + 5 cm (lame d'air) + 10 cm (brique 8 trous) = 25 cm ???

Ou il doit les faire comme comme sur les plans et selon la norme de la lame d'air, c'est à dire 30 cm = 15 cm (brique 12 trous) + 5 cm (lame d'air) + 10 cm (brique 8 trous) ???

Au fait, les cloisons participent-t-elles a la stabilité de l'ouvrage en cas de séisme ?!

Je vous remercie d'être là et de pouvoir répondre aux questions de ceux qui veulent apprendre.

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  • bonjour, pour les façades vous pouvez utiliser: -10 cm (brique 8 trous) + 10 cm (lame d'air) + 10 cm (brique 8 trous) = 30 cm, j'ai déja vu ça -la stabilité de l'ouvrage dépend du type la str

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comment_65913

Bonsoir l'Admin,

Je vous remercie de l'avoir déplacé, je ne savais pas, justement, où est-ce que je devais le poster.

Bien à vous.

y a pas de quoi M8M, je me suis permet de le déplacer vers la rubrique la plus appropriée, celle du maçonnerie

je suis pas le mieux placé pour vous conseiller mais il me semble que ça va dépendre du type de la structure, autostable ou non, après je pense que nos confrères pourront vous donner un avis technique plus précis.

comment_65914

bonjour,

pour les façades vous pouvez utiliser:

-10 cm (brique 8 trous) + 10 cm (lame d'air) + 10 cm (brique 8 trous) = 30 cm, j'ai déja vu ça

-la stabilité de l'ouvrage dépend du type la structure (autostable, contreventée par voile, ou structure mixte), n'a rien n'avoir avec les cloisons

bon courage.

comment_65924

Bonsoir mes amis,

Généralement, pour une meilleure isolation thermique et phonique, les types de parois représentent les cas les plus fréquents en Algérie sont les suivantes :

1) Les murs extérieurs: 1,5 cm Enduit Ext + 15 cm brique 12 trous + 5 cm lame d'air + 10 cm brique 8 trous + 1,5 cm Enduit Int = 30 cm (sans enduits).

2) Les murs intérieurs : 1,5 cm Enduit Int + 10 cm brique 8 trous + 1,5 cm Enduit Int = 10 cm (sans enduits).

Pour votre proposition de : 10 cm brique 8 trous + 5 cm lame d'air + 10 cm brique 8 trous = 25 cm pour les murs extérieurs, vous gagniez 5 cm linéaire de surface à l’intérieur, mais il faut penser à la surconsommation énergétique (notamment en été et en hiver) d’une part et la diminution du confort acoustique d’autre part.

Pour l’autre proposition de : 10 cm brique 8 trous + 10 cm lame d'air + 10 cm brique 8 trous = 30 cm pour les murs extérieurs, elle est réalisable en faisant une attention particulière à assurer la liaison entre les deux parois par la pose des briques de jonction, uniformément réparties sur la surface du mur (plus la lame d’air est grande et les parois moins épaisses, il y a un risque de divergence des cloisons).

... le propriétaire voudrait faire des économies ...
Pas d'économie au détriment des conforts thermique et acoustique. La construction est un investissement à long terme. Ce que le propriétaire entrain d'économiser ce jour, il va le payer en triple au future pour améliorer le confort thermique et acoustique de sa construction.

Mon avis personnelle est de se conformer aux plans, c'est à dire 15+5+10 = 30 cm.

... les cloisons participent-t-elles a la stabilité de l'ouvrage en cas de séisme ?!

Oui, pour les murs logés dans les portiques et à condition qu'ils sont réalisés conformément à la réglementation, mais comment ?

Ces murs jouent un rôle d’un fusible pour la construction. La dissipation d’énergie sismique par la formation des bielles de compression, la fissuration et parfois la rupture de ces murs participe à l’amortissement des mouvements de la construction. Lors du séisme du Boumerdes 2003, il a été constaté pour certaines constructions l’effondrement total des murs extérieurs où la structure a été sauvée par conséquences.

NB: Le remplissage des portiques par des murs doit être conforme à la réglementation en vigueur : éviter la création des poteaux courts (Art 7.4.3.2 du RPA99 version 2003), éviter les étages souples notamment pour les niveaux inférieur RDC (mécanisme d’effondrement le plus dominant lors du séisme du Boumerdes 2003), etc.

Cordialement.

comment_65925

bonjour,

concernant le probléme exposé, la réponse est dans l'article 3.4.A.1.b :portique autstable en béton armé avec remplissage en maçonnerie regide RPA99/ Version 2003 page 18.

concernant la lame d'air au dela d'une certaine valeur (5cm) le surplus ne joue aucun rôle positif dans l'isolation.

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comment_65938

Bonjour mes chers camarades,

Je vous remercie d'avoir répondu, c'est vraiment gentil et généreux de votre part, que Dieu vous soit généreu aussi inchalah.

Donc, je tiens à vous donner quelques détails supplémentaires dans le but que vous m'aidiez a faire le choix. La structure en question repose sur ses propres poteaux, donc il n'y a pas de voiles ... 24 poteaux, superficie de la plate forme 220 m2, superficie du plancher 268 m2.

Les cloisons dont je vous ai parlé sont des cloisons pour le RDC, qui sera partagé en 4 locaux (non comerciaux je pense ...), donc on aura pas besoin de beaucoup de confort (isolation thérmique et phonique), alors peut-on réaliser ces façades avec 10+10+10=30 ? ou bien 10+5+10 =25 ? Je pense que la façade serait plus rigide si on la réalise avec 10+10+10 = 30 cm non ? (on s'en fou de l'isolation thérmique et phonique, c'est la voitures et les outils du propriétaire qui seront dans ces locaux, normalement)

Alors, j'espère que vous pourriez me donner votre avis maintenant (?)

Pour Dady23 :

Vous dites que pour les murs extérieurs, généralement on fait : 15cm (brique 12 trous) +5cm (lame d'air) +10cm (brique 8 trous) = 30cm.

Est-ce qu'on fait cela pour des raisons de confort (isolation phonique et thérmique) et d'économie (utilisation moindre de climatisation et de chauffage) Ou bien c'est pour des raisons de Sécurité (plus de rigidité que 10 + 10 + 10) ???

Une autre question : Qu'est-ce que vous voulez dire par "étages souples" ?

Je vous remercie beaucoup.

Bien à vous.

comment_65966

Salut,

... on fait : 15cm (brique 12 trous) +5cm (lame d'air) +10cm (brique 8 trous) = 30cm. Est-ce qu'on fait cela pour des raisons de confort (isolation phonique et thérmique) et d'économie (utilisation moindre de climatisation et de chauffage) Ou bien c'est pour des raisons de Sécurité (plus de rigidité que 10 + 10 + 10) ???
C’est pour des raisons de conforts thermique et acoustique.

Généralement, pour une meilleure isolation thermique et phonique, les types de parois représentent les cas les plus fréquents en Algérie sont les suivantes :

1) Les murs extérieurs: 1,5 cm Enduit Ext + 15 cm brique 12 trous + 5 cm lame d'air + 10 cm brique 8 trous + 1,5 cm Enduit Int = 30 cm (sans enduits).

J’ai dit « les plus fréquents en Algérie » qu’on trouve un peu partout, mais l’Art 3.4.A)1.b du RPA exige uniquement : 10 cm brique + 5 cm lame d'air + 5 cm brique (lire cette article pour plus de détails). Ne me pose pas la question Pourquoi ? Comme vous le savez, les plans d’architecture ne nécessite pas un visa du CTC, et le contrôle technique CTC sur chantier n’a rien avoir avec les travaux de briquetage.

... Qu'est-ce que vous voulez dire par "étages souples" ?
Selon l’Art 3.4.1 du RPA99 version 2003 (page 18):« … REMARQUE IMPORTANTE POUR LES SYSTEMES 1a ET 1b : Dans le cas où le rez-de-chaussée est, au niveau de la programmation ou de la conception initiale, destiné à un usage commercial ou autres services, avec des densités de cloisonnement moindres et / ou des hauteurs plus élevées par rapport aux niveaux supérieurs, créant ainsi des «étages souples», il est demandé à ce que le contreventement du bâtiment soit assuré par un autre système comportant des voiles disposés dans deux directions orthogonales ou équivalentes (avec des systèmes mixtes, portiques-voiles, ou des noyaux en béton armé par exemple).

Il est à rappeler que l’étage souple est celui dont la rigidité latérale est inférieure à 70% de celle de l’étage situé immédiatement au-dessus ou inférieure à 80% de la rigidité latérale moyenne des trois étages situés immédiatement au-dessus ».

Selon l’Art 3.4.17 du RPA99 version 2003 (page 21): «17. Système comportant des transparences (étages souples) : Les exemples les plus "parlants" sont les niveaux de "réception" ou lobbies des grands hôtels (rareté des cloisons ou, parfois, hauteur de niveau plus importante que celle des étages courants....) ou des étages non cloisonnés pour des raisons fonctionnelles (salles informatiques, d’équipements spéciaux etc….).

Ces systèmes sont en général à éviter. Sinon, et nonobstant les mesures préconisées précédemment pour les systèmes 1a et 1b pour les cas spécifiques de rez de chaussée (changement du système de contreventement), il y a lieu de prendre toutes les dispositions à même d’atténuer les effets défavorables ... ».

NB : La vérification du changement de rigidité entre deux étages est facile à faire pour les ossatures auto-stables, mais l’estimation de la rigidité de la maçonnerie de chaque étage représente un problématique. Pour cette raison, il est judicieux que les remplissages en maçonnerie des étages (maçonnerie logée dans les portiques) soient autant que possible comparables: nombres, volume et orientation.

Voir un exemple concret des dégâts engendrés par la présence d’un étage souple : http://www.civilmani...4-etage-souple/

Et voila une présentation intéressante qui traite le cas d’un étage souple et d’autres anomalies à éviter : http://www.scribd.co...smique#download

Cordialement.

comment_66010

slt mr Dady23

vous avez dit que:le contrôle technique CTC sur chantier n’a rien avoir avec les travaux de briquetage.

et vous savez bien que la maconnerie put remettre en cause la stabilité de la structure si elle est mal disposée et que les architectes ne donnent pas d'interet a ca par meconnaissance de cause ou par exigence architecturelle , pourquoi le CTC n'intervient pas dans tous ca?

comment_66137

Salut,

vous avez dit que:le contrôle technique CTC sur chantier n’a rien avoir avec les travaux de briquetage.
C'est une réalité. En plus, Le fameux contrat type de CTC ne couvre que les travaux de gros œuvres et d'étanchéité. Les CES et les équipements techniques peuvent être introduits dans le contrat sur la demande du maitre d'ouvrage.

vous savez bien que la maconnerie put remettre en cause la stabilité de la structure si elle est mal disposée et que les architectes ne donnent pas d'interet a ca par meconnaissance de cause ou par exigence architecturelle, pourquoi le CTC n'intervient pas dans tous ca?
Il est à noter que le poids et le positionnement prévus initialement pour chaque murs/cloisons en maçonnerie sont pris en charge dans l’étude (quantification des charges permanentes et leur répartition sur les éléments porteurs). Cette étude (note de calcul) qui sera contrôlée par la suite par CTC.

Tout réaménagement ultérieur dans la phase d’exploitation de l’ouvrage touchant le poids ou la position des murs/cloisons en maçonnerie (ajout, élimination, modification) doit être l’objet d’une re-vérification suivant les nouvelles sollicitations. Les changements ultérieurs importants (création d’un étage souple, provocation d’une excentricité importante du centre masse, provocation d’une flèche inadmissible dans une dalle, etc) sont déconseillés. Ce sont les changements ultérieurs, qui sont généralement hors contrôle, qui peuvent provoquer l’instabilité du bâtiment.

En bref,

Phase étude : le CTC contrôle l’étude qui tient en compte les murs/cloisons en maçonnerie (c’est un contrôle indirect). Néanmoins le CTC peut contrôler les documents de conceptions (plans d’architecture) où on trouve les murs/cloisons en maçonnerie, si le contrôle des CES est déjà prévu dans le contrat.

Phase réalisation : le CTC peut contrôler les travaux de réalisation des murs/cloisons en maçonnerie sur chantier, si le contrôle des CES est déjà prévu dans le contrat.

Phase exploitation : le CTC intervient suite à la demande du maitre d’ouvrage ou son bureau d’étude, avec établissement d’une offre de service.

NB : Chaque prestation a un coût.

Cordialement.

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