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posté par bentafat _Rachid
Publié à l'origine en novembre 1966.
N. B. Hutcheon
Les murs externes des bâtiments doivent en séparer l'intérieur de
l'extérieur et, en outre, répondre à plusieurs autres conditions
générales, .
D'autres Digestes ont traité de questions particulières, tels l'état
hygrométrique et la condensation, les fuites d'air, les infiltrations
d'eau de pluie, la présence d'humidité dans les matériaux, l'écoulement
de la chaleur et le niveau des températures. L'examen
était consacré à un examen des points importants gouvernant
l'humidification des bâtiments en hiver. Avant de continuer à traiter
certains sujets en particulier dans les Digestes à venir, nous nous
proposons de décrire ici la mise en oeuvre des principes et des
considérations que nous avons déjà examinés à propos de la conception
des murs externes. Nous nous servirons comme exemple d'un mur de
maçonnerie isolé thermiquement que nous comparerons à un modèle
amélioré en vue de montrer les améliorations possibles.
Le mur no 1 est typique d'un certain nombre de modèles
courants qui ont beaucoup servi dans les bâtiments récents. Il se
compose fondamentalement d'un mur porteur de 8 po. d'épaisseur et d'un
revêtement extérieur de 4 po. d'épaisseur, lesquels, dans le présent
cas, sont en pierres; ce genre de mur a été largement utilisé au Canada
depuis plus de cinquante ans. Le matériau isolant est maintenant
généralement appliqué sur la face interne du mur principal et se
présente sous plusieurs formes, tels la laine minérale maintenue en
place par des lattes ou le plastique mousse sur lequel on applique le
plâtre. Derrière la pierre, on utilise souvent une couche ininterrompue
de mortier, dont la consistance doit alors être très fluide.
consistance doit alors être très fluide
Figure 1. Mur no1
Vous trouverez, superposés à la coupe du mur no 1, les
gradients des températures maximales pour l'hiver et pour l'été. On
suppose qu'en hiver la température atteindra 73°F à l'intérieur et
-27°F à l'extérieur. Une humidité relative de 35% à l'intérieur,
pourcentage habituellement souhaitable en hiver, correspond à un point
de rosée de 44°F, indiqué sur le diagramme de la figure no
1. En été, on suppose que la température atteindra 75°F à l'intérieur
et 90°F à l'extérieur, et que la température superficielle, en raison
de l'insolation, atteindra 150°F. Le gradient de température en été a
été dessiné en supposant que l'écoulement de chaleur soit régulier,
chose qui ne se réalise jamais en pratique mais qui représente ici une
approximation raisonnable du gradient maximal possible.
Il saute aux yeux que des différences de température très
considérables entre l'hiver et l'été affectent le mur porteur et le
revêtement; cet écart de température peut aller jusqu'à 160°F. Les
dimensions de ces matériaux varient d'environ 0.1% par suite de ces
différences de température entre l'hiver et l'été. Les sablières et les
piliers sont encastrés dans le mur et ne sont pas protégés par
l'isolant; ils ont donc tendance à suivre les changements de
température et à subir approximativement les mêmes dilatations et
contractions. Par contre, tous les éléments de l'ossature protégés par
l'isolant gardent une température presque uniforme et peuvent résister
aux mouvements des éléments qui leur sont fixés et qui subissent des
variations de température. Ce fait entraîne parfois la formation
inévitable de fissures dans certaines parties des murs externes et des
murs de refend.
Quand des poutres transversales, des murs de refend ou des dalles
pénètrent dans la couche isolante, ils constituent des ponts thermiques
qui, en hiver, peuvent entraîner le refroidissement de certaines
surfaces internes, au contact desquelles se produira la condensation, à
moins que l'on ne maintienne une faible humidité relative. Le calcul
des températures superficielles dans ces systèmes à deux ou trois
dimensions peut être très compliqué, mais on peut en faire une
approximation pour quelques cas courants