posté par sinimmar

Ce cas de pathologie vient de survenir il ya quelques mois à Alger;des fondations coulées en période estivale font apparaïtre des fissures,certaines sont superficielles d'autres sont profondes.Le premier diagnostic esseyant de comprendre les raisons de cette pathologie sont:

1)Coulage au milieu de la journée (Mois de Juin) pendant qu'un vent chaud soufflait sur le chantier.

2)L'entreprise venait juste de commencer une nouvelle formulation du béton avec utilisation d'un adjuvant,sans contrôle effectif du BET.

3)Les fissures apparaissent dans la partie supérieure des fondations,où il n'y a pas d'armatures, et se prolongent vers le bas.

4)Le sol d'assise est une marne gonflante,et le jour du coulage l'entreprise avait fait couler beaucoup d'eau dans l'esprit de faire la cure du béton.

Au vu du nombre élevé des fissures et de leurs profondeurs,le CTC avait préconisé la reprise de ces fondations,c'est à dire leur démolition.Un laboratoire national a conseillé au Maïtre de l'ouvrage de traiter ces fissures.Le BET chargé du suivi et Maïtre de l'oeuvre a préféré ne pas se prononcer et laisser le conflit dégénére entre le Maïre de l'ouvrage,le Labo et le CTC,Quel courage et quel professionalisme pour un Maître de l'oeuvre!!!!!

La question que je pose à mes amis est;Qui a tort et qui a raison dans cette histoire?Le débat est lancé...

posté par montabone

Je te retourne le compliment, Rachid.

Pour Janyour27:

Ne connaissant pas le climat de l'Algérie, je ne peux pas juger. Par contre, pour le sud de la France, l'hypothèse du gonflement avec un coulage de fondation au mois de juin ne peut être écartée. Il suffit de tomber sur un mois particulièrement pluvieux et le phénomène peut se produire.

posté par bentafat rachid

nous invitons nos chers geotechniciens qui visitent ce site de nous enrichir ce thème ...

pour ta question , les sols gonflables sont caractérisés par leur retrait en periode de secheresse , relation biunivoque entre le retrait et gonflement

posté par bentafat_rachid

voici le titre du meilleur livre qui traite ce phénomème .

qui s'intitule "" la construction économique sur sols gonflants "" j'ai ce livre depuis 2002 , je conseille les ingenieurs de le lire ..

ce livre est ecrit par

pièrre mourroux

patrick margron

jean claud pinte

posté par montabone

Toujours pour Janyour27:

Je n'ai pas de connaissance de pathologie de fondation profonde avec des sols gonflants. Normalement, ce type de fondation permet de s'affranchir de ce type de problème.

Concernant les traitement à la chaux, ceux sont plutôt des techniques routières, relativement peu employé dans le monde du bâtiment, du moins à ma connaissance. A tel point d'ailleurs que devant un jour réaliser un dallage sur un tel type de sol, cela s'est terminé en accord avec le BET de sol et le controleur technique en un plancher sur vide sanitaire. Pour éviter tout désordres ultérieurs

Rachid

Peux-tu nous donner l'éditeur de ce livre?

Il ne me semble pas que ce soit Eyrolles, ni l'ENPC

Merci

posté par benatafat rachid

"" la construction économique sur sols gonflants N°14

manuals et methodes ""

BRGM editions

CET OUVRAGE A BENEFICIE DU SOUTIEN DU PROGRAMME REXCOOP

posté par janyour27

merci montabone: pour l'utilisation des fondations profondes c'est sur que c'est une solution fastidieuse mais coté économie c'est pas le cas et cobcernant la stabilisation chimique des sols elle est utilisée meme pour les batiment (tu sais par exemple que la chaux a été utilisé meme pour la construction de grande muraille de chine comme stabilisateure de sols)

Bonjour à tous,

Je viens de lire vos différents mails, et je pense qu'à l'heure actuelle, trouver une solution pour le problème est bien plus urgent que d'essayer de jeter la balle aux autres.

Je suis confronté dans mon métier au renforcement des fondations. Avant de proposer une solution, j'expose ma vision des choses avant:

Quand il sagit de dimensionner une fondation (superficielle) dans un sol argileux, il y a effectivement à considérer le caractère gonflant de ses couches. Tout en respectant un niveau d'assise mini de 90cm (côte hors gel), les rapports du sol, donnent des profondeurs d'ancrage dans ces couches de 60cm mini.

Le problème ensuite est bien à l'éxécution, car ayant connaissance du sol rencontré, nous préconisons tout le temps sur les plans, un coulage du béton de propreté aussitôt que les fouilles sont ouvertes pour mobiliser le sol et éviter le gonflement.

S'agissant d'une solution: Si biensur il existe bien une nappe inférieur de féraillage, effectuer des carottage sur la partie supérieur pour sceller des barres avec un produit du type SIKADUR ou HILTI(profondeur de 40xØ de barre) espacées de 40cm. reconstitution d'un féraillage (une nappe supérieure) et bétonné le dessus.

C'est une idée qui peut servir ???????

@+

je vous remercie pour le débat que vous venez d'ouvrir il est trés intéréssant et d'actualité

tout ces problémes de chantiers et de mise en oeuvre du béton il faut trancher c vrai

a mon avis :

1 / il n'est pas interdit de couler en plein chaleure a condition bien sure de prendre toutes les mesures reglementaires connues par l'ensemble je suppose ( retardateur de Prise et cure a béton.

2 / la formulation de béton devtait être approuvée par le labo et le BET aprés information du maitre de l'ouvrage :?

4 / tu dis que le so d'assise est une marne gonflante :?: est ce que le CTC a procédé a la reception du fond de fouille ou non ?

5 / quelle position de la part du maitre de l'ouvrage :cry: quand le CTC décide ya ni maitre de l'ouvrage ni labo il faut démolire c tout

je ne comprend pas ce maitre de l'ouvrage qui prend position du coté de l'entreprise et qui prend des risques enormes en même temps ( fondations fissurées)

allah yahdina c tout :pleur4:

Ce cas de pathologie vient de survenir il ya quelques mois à Alger;des fondations coulées en période estivale font apparaïtre des fissures,certaines sont superficielles d'autres sont profondes.Le premier diagnostic esseyant de comprendre les raisons de cette pathologie sont:

1)Coulage au milieu de la journée (Mois de Juin) pendant qu'un vent chaud soufflait sur le chantier.

2)L'entreprise venait juste de commencer une nouvelle formulation du béton avec utilisation d'un adjuvant,sans contrôle effectif du BET.

3)Les fissures apparaissent dans la partie supérieure des fondations,où il n'y a pas d'armatures, et se prolongent vers le bas.

4)Le sol d'assise est une marne gonflante,et le jour du coulage l'entreprise avait fait couler beaucoup d'eau dans l'esprit de faire la cure du béton.

Au vu du nombre élevé des fissures et de leurs profondeurs,le CTC avait préconisé la reprise de ces fondations,c'est à dire leur démolition.Un laboratoire national a conseillé au Maïtre de l'ouvrage de traiter ces fissures.Le BET chargé du suivi et Maïtre de l'oeuvre a préféré ne pas se prononcer et laisser le conflit dégénére entre le Maïre de l'ouvrage,le Labo et le CTC,Quel courage et quel professionalisme pour un Maître de l'oeuvre!!!!!

La question que je pose à mes amis est;Qui a tort et qui a raison dans cette histoire?Le débat est lancé...

d'arprés moi s'il fut blamer qcq 1 dans cette affaire c bien le CTC car il a surement receptionner le fond de fouille et analyser le rapport de sol aussi.

le comble c'est que cet organisme propose tjrs des modéles de convention standars qui ne leur feront porter le chapeau en aucun cas

ils approuvent des plans quand même il supervise avant coulage alors :? :mdr1:

yawww fakouuuuuuuuuuu :mdr1: :triste2:

il ne faut pas trop s'étaler sur la chose il faut juste dire que si c'est un bon ingénieur qui assure le suivi ce genre de problème n'arrive que rarement et que s'il arrive que c'est le cas cet ingénieur doit assumer et c'est tout