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Le GPS pour la connaissance de l’aléa sismique
Les réseaux GPS (Global Positioning System(1)) apportent une
contribution à l’étude de la déformation tectonique à l’échelle globale
des plaques lithosphériques, à l’échelle d’une région tectonique ou
à l’échelle d’une faille active. En participant au réseau géodésique national
et en développant des réseaux locaux, l’IRSN contribue à la recherche
en tectonique aux différentes échelles avec pour objectif principal l’étude
des failles en France métropolitaine pour la connaissance de l’aléa sismique
en vue de l’évaluation de sûreté des installations à risque.
Séismes et géodésie
Un séisme correspond au relâchement brutal, sur une faille bloquée, d’une contrainte accumulée à
ses proches alentours dans la partie cassante superficielle de la croûte (figure 1). La croûte terrestre
n’étant pas immobile, de la déformation élastique s’accumule autour de la faille active entre deux
séismes. L’énergie potentielle ainsi accumulée pendant les périodes entre les séismes est libérée soudainement
lors des séismes. Il existe une relation directe entre la magnitude et la récurrence des
séismes, et entre la magnitude et la valeur de la déformation accumulée, appelée aussi chargement
(distance d1 sur la figure 1). La géodésie permet une observation précise de ce chargement par la
mesure de l’évolution des distances entre plusieurs points dans le temps. Étendues sur plusieurs années,
ces mesures constituent une approche complémentaire des études sismologiques (observations sur
quelques secondes) et des études géologiques (observations sur des milliers d’années). Les récentes
améliorations du système GPS (satellites, récepteurs, logiciels de calcul, réseaux de référence) permettent
aujourd’hui de déceler des mouvements millimétriques sur des distances de 10 à 100 kilomètres.