salam 3alikoum

quelqu'un veux m'expliqué la vérification de l'étage souple

sujet déplacé

la moderation

Salam Mr NOUI

on disait toujours que pour les système en portiques auto-stables, la contribution des panneaux de remplissage en maçonnerie a une influence considérable sur la rigidité de la structure mais on continuais toujours a les négligées dans le calcul, après le séisme de 2003 et donc les RPA99 Ver 2003, le problème se pose moins du fait de l'exigence des voiles en zone III pour les R+2 et plus

mais le problème reste toujours posé: comment tenir compte de la contribution des panneaux de remplissage dans les calcul?

salam 3alykom,

a mon avis la clé est dans le coefficient du comportement a choisir, je pense que le livre de la construction en zone sismique de victor davidovici paragraphe 2.5 pages57-72 définie tres bien ce dernier

viewtopic.php?f=26&t=3784

sans aborder le thème d'une manière académique et efficiente , l''efficacite nous onblige d'introduire le vrai spectre du dimensionnement afin de schématiser l"effet de l'etage souple .

voici le spectre qui reflète l'etage souple .

voici le spectre d'une structure sans rdc souple .

le constat visuel nous assure des conclusions ..............sans commentaire

salut tt le monde.

[b]je veux attirer l'attention aussi sur un point trés essentielle pour le calcul des structures comportant des etages souple c que il faut prendre en considération l' effet P-DELTA .

Bonsoir,

Le problème de l'étage souple intervient généralement dans les batiments quand la différence des hauteurs de deux étages de deux étages successifs dépasse environ 30 cm. Supposons que h1 soit la hauteur de l'étage inférieur et h2 la hauteur de l'étage supérieur. La rigidité de l'étage inférieur est donc : ( en considérant que les dimensions des poutres et des poteaux des deux étages sont identiques ) 12 EI/( h1 ) ^3.

La rigidité de l'étage supérieur est : 12 EI / ( h2 )^3.

Le rapport des deux rigidités donne :

Beta = (h1)^3 / (h2)^3

Supposons que h1 = 3.40 m et h2 = 3.0 m le rapport beta sera égal à : 1.45 et de ce fait la rigidité de l'étage supérieur dépasse de 45% la rigidité de l'étage inférieur et de ce fait, on a affaire à un étage souple ( car il dépasse les conditions fixées par le RPA ( maximum 30% ).

Une des solutions qui est valable pratiquement dans tous les cas est de mettre une rigidité supplémentaire ( voile ou autre ) au niveau de l'étage inférieur et de le supprimer à l'étage supérieur.

Dans le cas où celà n'est pas possible, il faut affecter au coefficient R la valeur de 2. Ce qui donnera des efforts très importants.

J'espère que j'ai été clair avec cette explication.

salam alikoum , pour tenir compte de l'influence des paneaux de maçonnerie rigide , la modelisation de ces paneaux par des bielles de compression donne de bon resultats , je mettrais a votres disposition un PFE d'un ami a moi qui a travaillé sur ca ou vous trouverez toutes les carcteristiques de ces bielles,

et selon cette etude le coeficient de comportement pour les structures auto-stable avec remplissage est de l'ordre de -retenez vous bien - 1.2.

on est tres loin du 3.5

Bonsoir,

En ce qui concerne les remplissages en maçonnerie dans les portiques autostables, il faut savoir que leur influence sur la période de la structure peut être importante. De ce fait une dimunition de la période est à prévoir. Cependant, comme le RPA99 dans son article 4.2.2 ( Modélisation ) stipule que les rigidités latérales des éléments porteurs du système de contreventement est calculée à partir de sections non fissurées pour les structures en béton armé ou en maçonnerie ( ce qui est en contradiction avec la théorie car tous les éléments se fissurent, les autres codes parasismiques prennent environ 04*I pour les poutres et 0.7*I pour les poteaux ), la période sera supérieure à la période calculée si l'inertie fissurée a été prise en compte. Et donc, les deux phénomènes sont de nature contradictoire et qui s'annule approximativement. On ne fait pas beaucoup d'erreurs en les négligeant tous les deux.

J'espère que ces remarques vous seront utiles.

Bonsoir,

En ce qui concerne les remplissages en maçonnerie dans les portiques autostables, il faut savoir que leur influence sur la période de la structure peut être importante. De ce fait une dimunition de la période est à prévoir. Cependant, comme le RPA99 dans son article 4.2.2 ( Modélisation ) stipule que les rigidités latérales des éléments porteurs du système de contreventement est calculée à partir de sections non fissurées pour les structures en béton armé ou en maçonnerie ( ce qui est en contradiction avec la théorie car tous les éléments se fissurent, les autres codes parasismiques prennent environ 04*I pour les poutres et 0.7*I pour les poteaux ), la période sera supérieure à la période calculée si l'inertie fissurée a été prise en compte. Et donc, les deux phénomènes sont de nature contradictoire et qui s'annule approximativement. On ne fait pas beaucoup d'erreurs en les négligeant tous les deux.

J'espère que ces remarques vous seront utiles.

je n'ai pas compris grd chose Mr si vous voulez bien m'expliquer d'avantage. merci

je n'ai pas compris grd chose Mr si vous voulez bien m'expliquer d'avantage. merci

Bonsoir,

Le système de contreventement portique se référe aux articles suivants :

A) Structures en béton armé

1.a: Portiques autostables en béton armé sans remplissage en maçonnerie rigide

C’est une ossature constituée uniquement de portiques capables de reprendre la totalité des sollicitations dues aux charges verticales et horizontales.

Pour cette catégorie, les éléments de remplissage ne doivent pas gêner les déformations des portiques ( cloisons désolidarisées ou cloisons légères dont les liaisons ne gênent pas le déplacement des portiques )

Par ailleurs les bâtiments concernés ne doivent pas dépasser 7 niveaux ou 23 m

en zone I, 5 niveaux ou 17m en zone II et 2 niveaux ou 8m en zone III.

1.b: Portiques autostables en béton armé avec remplissage en maçonnerie rigide

C’est une ossature constituée uniquement de portiques capables de reprendre la totalité des sollicitations dues aux charges verticales et horizontales.

Pour cette catégorie, les éléments de remplissage de la structure sont constitués par des murs en maçonnerie de petits éléments insérés dans le cadre poteaux-poutres dont l’épaisseur (hors crépissage) ne dépasse pas 10 cm (exception faite pour les remplissages périphériques ou les séparations entre deux (2) logements ou deux locaux d’un même niveaux ou une deuxième paroi de 5 cm , du coté intérieur est tolérée ; Cette dernière peut éventuellement avoir une épaisseur de 10 cm à condition qu’elle ne soit pas insérée dans les cadres poteaux-poutres pour ne pas aggraver les phénomènes d’interaction maçonnerie –structure ).

En outre les remplissages concernés doivent être disposés en plan aussi symétriquement que possible par rapport au centre de masse de chaque étage de façon à ne pas aggraver une dissymétrie éventuelle du système de contreventement en béton armé de l’étage(portique auto-stable).

Les bâtiments concernés ne doivent par ailleurs pas dépasser 6 niveaux ou 20m. en zone I et II et 2 niveaux ou 8m en zone III.

Le calcul de la période d'une structure se fait par les méthodes numériques pour les systèmes à plusieurs degrés de liberté et les méthodes manuelles pour les systèmes à deux, trois, quatre et même cinq degrés de liberté.

Dans ces calculs, on trouve généralement des valeurs élevées des périodes, car l'effet des éléments non porteurs nest pas considéré ( murs, cloisons, etc... ).

Pour avoir une période qui reflète les caractéristiques propres des structures, il faut tenir compte des éléments non porteurs et de la réduction de la rigidité dûe à la fissuration. Ces deux effets antagonistes dépendent de plusieurs facteurs, en particulier de la nature des éléments non porteurs ( cloisons légères ou maçonnerie ), de l'intensité de la compression au pied des poteaux ou des refends, de l'amplitude des déformations, etc..

Comme je l'ai dit auparavent, l'article 4.2.2 ( les rigidités latérales des éléments porteurs du système de contreventement sont calculées à partir de sections non fissurées pour les structures en béton armé ou en maçonnerie ) n'autorise pas la prise en compte des sections fissurées des éléments porteurs et il vaut mieux dans ce cas ignorer la contribution des éléments non porteurs dans le calcul de la période.

Cependant, il y a un article du RPA 99 Version 2003 :

Dans le cas des bâtiments en béton armé ou en maçonnerie la rigidité des éléments porteurs doit être calculée en considérant les sections non fissurées. Si les déplacements sont critiques particulièrement dans le cas de structures associées à des valeurs élevées du coefficient de comportement, une estimation plus précise de la rigidité devient nécessaire par la prise en compte de sections fissurées.

L'article est bien clair. Uniquement dans le cas où les déplacements sont critiques, alors on doit tenir compte de tous les effets.

Je tiens uniquement à faire une remarque :

Pratiquement tous les architectes et les ingénieurs ne respectent pas la mise en place des murs exterieures ( 10 cm à l'intérieur du cadre poteau-poutre et 10 cm à l'extérieur du cadre ). On place toujours les 30 cm du mur dans le cadre poteau-poutre et cette disposition est en contradiction avec cet article.

Je m'excuse de la longueur de mon explication, mais si des incomprehensions subsistent, n'hésitaient pas à me le faire savoir.