SITAYEB Posté(e) le 19 mars 2008 Signaler Partager Posté(e) le 19 mars 2008 Une plus longue durée de vie pour les ponts http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /53575.htm Les sels de déglaçage employés pour rendre la chaussée moins glissante et donc plus sécuritaire, corrodent et détériorent les ouvrages en béton armé tels les ponts. "Le béton est un matériau poreux, si bien que l'humidité ambiante permet aux sels dissous de pénétrer dans les pores du béton jusqu'aux armatures", explique Daniel Cusson, Ph.D. Génie civil, de l'Institut de recherche en construction du CNRC (IRC-CNRC), à Ottawa. Avec le temps, le sel pénètre dans le béton, et lorsque sa concentration autour de l'armature dépasse un seuil critique, l'acier commence à se corroder. "Pour aggraver la situation, de nombreux ponts autoroutiers au Canada, bâtis dans les années 1960 et 1970, approchent la fin de leur vie utile", ajoute M. Cusson. Statistique Canada estime que l'âge moyen des ponts augmente car on n'investit pas assez dans l'entretien ni le remplacement de ces derniers. Ainsi, en 2007, les ponts canadiens ont dépassé 57% de leur vie utile, en moyenne. M. Cusson et son équipe de recherche viennent de terminer une étude de 10 ans sur la performance d'inhibiteurs de corrosion au pont Vachon, à Laval (Québec). L'objectif était d'identifier des technologies qui en retarderaient efficacement la corrosion, donc pourraient prolonger la durée de vie des ponts en béton. Le but de l'étude était d'exposer chaque système anticorrosion aux mêmes conditions de pluie, de neige, de glace et de sel de déglaçage pendant 10 ans, et de mesurer la corrosion de l'acier et les dommages au béton sur chaque section du parapet. Une décennie n'étant pas une très longue période dans la vie d'un pont, l'équipe de recherche a fait installer des barres d'armature additionnelles dans le béton du parapet à une très faible profondeur, de manière à pouvoir évaluer plus rapidement leur degré de corrosion. Chaque année, des relevés électrochimiques non destructifs en surface établissaient s'il y avait de la corrosion en profondeur. Dix ans plus tard, les résultats confirment qu'un des meilleurs systèmes contre la corrosion est aussi l'un des plus simples. L'ajout dans le mélange de béton d'un adjuvant inorganique à base de nitrate de calcium a donné des résultats aussi bons sinon meilleurs que des systèmes plus complexes nécessitant l'application d'agents d'imperméabilisation au béton ou d'enduits cimentaires aux barres d'acier. "Cette solution est l'une de celles qui nécessitent le moins de main-d'oeuvre", précise-t-il. La principale recommandation émanant de l'étude est que la première ligne de défense contre la corrosion de l'armature consiste à utiliser un béton à perméabilité réduite avec une épaisseur de recouvrement des armatures suffisante (comme il a été fait lors de la réfection du pont Vachon). Ensuite, un bon système de lutte contre la corrosion tel celui identifié durant l'étude garantira une longue vie aux ponts en béton. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
schiboub Posté(e) le 19 mars 2008 Signaler Partager Posté(e) le 19 mars 2008 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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