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comment_8141

le compactage à sec n'est pas un mythe mais une réalité.

quant vous avez un tronçon de route à réaliser et que l'eau se trouve à des dizaines de KM, vous devez faire un calcul économique et comparer entre chercher l'eau à des distances importantes ou consommer beaucoups d'énergie en augmentant le nombre de passes des engins avec les aléas qui peuvent surgir par la suite.

Au sahara les travaux routiers ne sont pas à la portée de tout le monde.

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  • la question du compactage à sec a été évoquée dans les années 70 à l'occasion de la réalisation de la route transsaharienne. le problème posé été alors comment réaliser une route traditionnelle alors

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comment_8290

dite moi vous utiliser le gammadensimetre si oui parler moi un peu des condition de compactage quequi doivent etre veriffier sur site (la compacité et la teuneur en eau ) ... marci

  • 4 weeks later...
comment_9834

ça a l'air intéressant le compactage à sec mais je suis curieux de savoir comment dans ces conditions on arrive à atteindre les conditions optimales de compacité ie densité sèche optimum et teneur en eau optimal. :contrac:

a mon sens le nombre de passage du compacteur n'influence que la densité sèche du matériau mais pour ce qui est de la teneur en eau c'est autre choz. mais je serai ravi d'en apprendre un peu plus à ce sujet.

  • 2 weeks later...
comment_10618

Quant en fait l'essai proctor pour obtenir la densité sèche opm

en compacte des défirent moule avec des défirent % d'eau, comme je sais le rôle de l'eau c'est de glisser les grain entre eux pour obtenir le max d'arrangement .

Mais sans eau la compacité demandée. je crois c'est impossible.

comment_10630

le compactage à sec m'a semblé à la fois assez curieux et intéressant alors j'ai tenté d'en apprendre plus à ce sujet.

Quant on réalise un essai proctor c'est à une énergie de compactage donnée, à cette énergie la courbe admet un pic qui définit la densité sèche et la teneur en eau optimum.

Mais lorsqu'on augmente l'énergie de compactage la densité OPM augmente mais la teneur en eau (Wopm) à laquelle on atteint cette densité diminue cf la figure suivante:

alors plus on augmente l'énergie de compactage on a besoin de peu d'eau pour atteindre la densité optimum. mais il y a un risque pour les matériaux argileux il y a risque de décompactage si l'on ne maitrise pas très bien la teneur en eau OPM pour cause de leurs sensibilité à l'eau (matériaux devenu trop sec). alors il faut s'assurer que le matériaux qu'on utilise est peu sensible à la variation de la teneur en eau c'est à dire des matériaux qui présente une courbe proctor plus ou moins aplatie.

Ainsi le compactage à sec est assez intéressant pour les zones ou l'eau fait défaut mais il n'est pas forcement efficace pour tous les types de matériaux (matériaux argileux). :intello:

  • 3 years later...
comment_64170

la question du compactage à sec a été évoquée dans les années 70 à l'occasion de la réalisation de la route transsaharienne.

le problème posé été alors comment réaliser une route traditionnelle alors que pour tout le tronçon qui va de Arak à 200 km au sud de Tamanrasset il y avait même pas assez d'eau pour faire boire les personnes affectées à la réalisation de la route -- ceci Etant du au caractère géologique de la région - zone de formation métamorphique suivi par le socle primaire au alentours de Tam et au manque de précipitation pour alimenter les inferoflux des oueds.

j'ai eu moi même à travailler sur ce sujet et à étudier le compactage des arènes granitiques (principaux matériaux de la région) en absence d'eau.

le travail se faisait dans les moules Proctor sur table vibrante. l'énergie de compactage étant directement liée au temps de vibration.

deux conclusions ont pu être tirées.

l'une très favorable puisque la densité sèche était supérieure à celle obtenue par un compactage conventionnel (essai Proctor)

la deuxième qui posait de gros problème: le fait que la partie supérieure de l'échantillon restait décompressée.

nous avions envisagé de compacter une épaisseur plus grande et de procéder par raclage mais nous avons été déçus puisque chaque fois qu'on procédait à un raclage la couche directement inférieure se décompressait à son tour.

plusieurs solutions avaient été évoquées à l'époque ( cloutage -épandage d'un matériau assurant la cohésion en surface etc.. mais aucune n’était réalisable à l’échelle du chantier.

en définitive, la route a été réalisée sur se tronçon dans les techniques traditionnelles en transportant de l'eau sur des centaines de Km ce qui a eu pour effet d'avoir une route mal compactée par économie d'eau et ce tronçon s'est dégradé plus rapidement que le premier tronçon réalisé pour lequel l'eau se trouvait en abondance et le matériaux étaient parfaits (courbe granulo de matériaux naturelle inscrite dans le fuseau de référence des graves 0/31.5)

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