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comment_113736

Bonjour, 

Je dois étudier une charpente métallique située au R+2 d'un bâtiment béton. Pour l'analyse sismique, l'étude sismique de l'ossature principale en béton et celle de la charpente métallique est dissociée. J'ai donc tous les éléments de l'étude béton, comment puis-je paramétrer mon analyse sismique charpente pour tenir compte de l'excitation béton ? 

Merci d'avance pour vos réponses.

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  • On ne peut pas dissocié dans l’étude sismique les deux structures vue que qu'il y a interaction entre les éléments

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comment_113738

Bonjour,

Tout dépend de votre ossature métallique : s'il s'agit d'une simple toiture métallique, elle a du logiquement être pris en compte (éventuellement de manière simplifiée) par l'ingénieur béton et alors il peut vous transmettre les efforts sismiques sur votre structure; mais s'il s'agit d'une superposition: structure béton + structure métallique , avec une structure métallique sur un niveau ou plus, alors la dissociation entre les études béton et métal n'est plus possible : il faut faire un modèle unique intégrant béton + métal.

A la limite, vous pouvez passer par les spectres de transfert mais ce n'est pas simple en général...

bon courage

Salutations

 

L' important pour l' Ingénieur est de retenir un modèle crédible et de s' y tenir ensuite rigoureusement, sans oublier en cours de route les sollicitations et vérifications indéfectiblement liées aux hypothèses du modèle choisi. (André Coin)

  • Auteur
comment_113740

Merci beaucoup pour vos réponses.
 

Je ne suis pas dans le cas de comble sur mur mais bien avec une structure RDC et R+1 en béton et un niveau R+2 en charpente métallique. La structure métallique a été modélisée dans le modèle béton (logiciel différent de celui utilisé pour l'analyse charpente d'ou l'analyse séparée) afin de récupérer les différents poids. Je vais donc lui demander les efforts dans les barres à comparer avec les efforts dimensionnant des cas simples (permanents, vent et neige).

J'avais utilisé il y a quelques temps un coefficient présent dans le PS 92 appelé coefficient d'amplification béta qui permettait de majorer l'accélération par un maximum de 2 en comparant les périodes propre de l'ossature porteuse avec celles de l'ossature portée. Je ne retrouve rien de ce genre dans l'Eurocode. Avez-vous déjà utilisé ce coefficient ? 

comment_113745

bonsoir,

 

le coefficient BETA des PS92 est effectivement fait pour le calcul des actions des sous-systèmes, c'est une manière (très voir trop) simplifiée de calculer le spectre de plancher. Le problème est que le domaine d'application n'est pas spécifié dans la norme et qu'en fait il faut le réserver à des sous-structures "modestes" (en masse et en taille, donc pas un étage complet) vis à vis de la structure principale...

Il n'y a pas d'équivalent dans l' Eurocode 8 (à juste titre), il y a seulement des prescriptions pour les éléments non structuraux ( 4.3.5 Eléments non structuraux ).

Salutations

L' important pour l' Ingénieur est de retenir un modèle crédible et de s' y tenir ensuite rigoureusement, sans oublier en cours de route les sollicitations et vérifications indéfectiblement liées aux hypothèses du modèle choisi. (André Coin)

comment_113866

Bonjour,

Je vous remercie pour le document, néanmoins j'ai quelques questions :

A-1 Portiques en C.M. et voiles en B.A.

Qu'elle est l'intérêt d'avoir une structure métallique dissipative si la rigidité de la structure béton est plus importante que la structure CM

A-2 Portiques en C.M. sur une structure en voiles en B.A.

Pouvez-vous développer un peu le sujet, j'ai du mal à me projeter 

A-3 Structure C.M. au dernier niveau d'une structure en voiles B.A

Le fait de multiplier les sollicitations de la toiture CM par le coeff de comportement, permet de rendre la structure non dissipative

merci pour le document

 

comment_113869

Bonjour,

A1 -  comportement dissipatif ne signifie pas nécessairement grandes déformations, tout dépend de la rigidité relative de la partie métal et de la partie béton; il n'est pas exclut qu'après égalisation des déplacements, des zones de la partie métallique soient au dela de la limite élastique (rotules plastiques par exemple) alors que le béton reste plutôt en comportement essentiellement élastique.

 

A2 - la démarche est explicitée, il faut cependant que votre logiciel vous donne les énergies potentielles.

 

A3 - je ne crois pas :  il s'agit de concevoir la toiture C.M. à comportement non dissipatif, d' où la multiplication par QAB pour obtenir Q=1, pour éviter par exemple le "coup de fouet" ; mais d'autres conceptions sont possibles.

 

Salutations

 

L' important pour l' Ingénieur est de retenir un modèle crédible et de s' y tenir ensuite rigoureusement, sans oublier en cours de route les sollicitations et vérifications indéfectiblement liées aux hypothèses du modèle choisi. (André Coin)

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