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  • Bonjour @MACHHOUR, Attention toutefois, l'approche E = Em/alpha conduit nécessairement à des tassements surévalués => je vous invite à lire l'excellent article de M. Combarieu "L’usage des mod

  • Bonsoir, Revenons au problème initial ...il n'est pas aussi simple que ça. Je vais reprendre ci-après plusieurs points extraits de l'article "Estimation du rapport E/Em : application aux rad

  • BELLAMINE
    BELLAMINE

    Re bonjour @lelab @zanetti et @anchor Personnellement, je trouve illogique que l'ingénieur géotechnicien qui a passé deux années de "prison" dans les CPGE à l'intérieur d'une pièce isolée (esprit

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comment_152585
Il y a 13 heures, lelab a dit :

C'est bien dans ce contexte que le pressiomètre devient intéressant. Un forage pressiométrique permet rapidement (temps de traitement rapide) et pour un coût raisonnable :

  • de visualiser les couches de sols lors du forage préalable, et éventuellement de prélever quelques échantillons,
  • de repérer la présence d'une nappe,
  • de faire des profils plus ou moins précis sur la profondeur d'investigation : profils de pf, de pl et de Em => accès direct à des mesures de ruptures et de déformations,
  • d'accéder à une multitude de corrélations empiriques basées sur le pressiomètre, à utiliser avec précautions bien sûr, mais permettant assez facilement d'approcher d'autres grandeurs physiques caractérisant les sols comme par exemple la cohésion non drainée, les angles de frottements internes,...
  • de bénéficier de règlements de calculs rendant le pressiomètre pratiquement "auto-suffisant" pour le dimensionnement de semelles, de pieux, de parois,...etc...

Bref, on peut discuter pendant des heures et déplorer la prépondérance du pressiomètre sur les autres types d'essais in-situ et sur les essais de laboratoire, il faut être réaliste et tout de même reconnaitre que si l'on veut chiffrer une campagne de carottages et d'essais de laboratoire capables d'apporter autant d'éléments caractéristiques permettant d'élaborer un modèle géotechnique complet à l'échelle d'un projet, cela va non seulement coûter extrêmement cher mais en plus, les temps de prélèvements, de réalisation des essais (un oedo dans certaines argiles peut durer 2 mois !), d'analyse et d'exploitation des résultats seront au final pas compatibles avec le temps de réalisation du projet.

 

Re bonjour

Personnellement, je pense que la question TEMPS de réalisation du pressio au détriment des essais de laboratoire pour la question de rapidité n'est pas une raison valable (sauf peut être pour des cas spécifiques mais pas systématiquement !!) du moment où l'on peut tjrs PLANIFIER une étude géotechnique à l'avance. Si l'on veut réaliser un projet dans l'année X il faut planifier l'étude géotechnique dans l'année X-1 ou peut-être X-2 selon le cas.

Pour la question coût "extrêmement cher" :D (Désolé, un ingénieur ne cherche jamais à se vendre lamentablement moins cher).La SECURITE des gens et de leurs biens n'a pas de coût !!! En plus prendre des marges et des coefficients de sécurité considérables tel que cela se traduit par la méthodologie du pressio va dans un sens de surdimensionnement des fondations donc un surcoût sur le prix de revient du projet. Tout est relatif et rien n'est absolu.

Cordialement  

 

Modifié par BELLAMINE

comment_152591

Bonjour 

Le pressiométre c'est comme si on prend un ballon on le gonfle par palier on note la pression de gonflement, la variation de volume du ballon et on dit voilà c'est la loi de comportement de l'air :D

c'est génial non ?

 

comment_152596

Bonsoir

Je pense que le seul moyen pour développer les études de recherche en géotechnique est de continuer avec les nouvelles technologies industrielles à poursuivre l'idée de réalisation d'un vrai triaxial.

Pour la question des prix des prestations de l'ingénieur civiliste compte tenu de la forte concurrence sur le marché, et le bradage lamentable des prix, je propose ce qui suit :  

1- Sensibiliser les clients sur la question de la qualité et du prix de la prestation fournie. 

2- Penser à établir un référentiel des prix de revient nettes (hors marge bénéficiaire : la marge bénéficiaire est concurrentielle) hors taxes des différentes prestations de l'ingénieur. Ces prix de revient, frais fixes, prendront en considération entre autres, l'amortissement moyen du matériel, le consommable, le temps passé par le technicien pendant la réalisation de l'essai, etc ...

3- Les prix des vacations hors bureau et au bureau sont des frais variables donc concurrentiels entre concurrents   

4- Si le client souhaite forfaitiser la prestation, dans ce cas il faut fixer une marge en % sur la base du prix de revient du projet 

Les BP-DE comporteront donc deux parties :

** Une première partie des frais fixes de la prestation demandée ou le concurrent va remplir en ce basant sur le référentiel des prix de revient avec la marge bénéficiaire qui l'arrange. 

** Et une deuxième partie des frais variables (vacations) que le concurrent va remplir en tenant compte par exemple de sa proximité par rapport à la situation géographique du projet.

Et bien sûr  tout cela ne peut être réaliser et concrétiser en l'absence d'un ordre pour les métiers de l'ingénieur !!!!!!!!!!

Cordialement 

Modifié par BELLAMINE

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