Invité Posté(e) le 23 février 2008 Signaler Partager Posté(e) le 23 février 2008 Etude du mécanisme de transfert des flexions à la jonction poutre poteau dans les structures en portiques mixtes soumises à une action sismique http://www.argenco.ulg.ac.be/Download/S ... DONEUX.pdf La présente thèse a pour objectif l’étude du mécanisme de transfert des flexions à la jonction poutre poteau dans les structures en portiques mixtes soumises à une action sismique, dans l'hypothèse où l'assemblage poutre poteau est de type pleinement résistant. La thèse contribue à la définition des éléments nécessaires pour effectuer un calcul sécuritaire de la résistance à l’action sismique des portiques mixtes. A l’heure actuelle, le chapitre relatif aux constructions mixtes dans l’Eurocode 8, basé en partie sur nos travaux, a été édité [prEN 1998-1-3 (2001)]. Notre contribution concerne les poutres mixtes avec dalle et leur jonction aux colonnes, pour le calcul desquelles notre travail établit un ensemble d'éléments d'information cohérents. Cependant, des études dans ce domaine restent utiles pour affiner les règles proposées et étendre leur applicabilité au cas des assemblages à résistance partielle. Rappelons d'abord le principe de base du projet parasismique, à savoir le "dimensionnement capacitif". Lors d’un dimensionnement d’une structure soumise à forte sollicitation sismique, les éléments de la structure sont proportionnés de manière à réaliser une distribution des zones de dissipation d’énergie du séisme dans la structure selon un schéma choisi. Les zones de plastification forment un ensemble ne mettant pas en danger l’équilibre global de la structure. Cela correspond à ce qu'on appelle un "dimensionnement capacitif". Dans ce contexte, il est primordial de bien connaître la résistance de chaque élément pour être sûr que la ruine aura lieu là où on le désire. Dans un portique, on applique généralement le concept "poutre faible – colonne forte", c’est-à-dire que l’on désire que la dissipation d’énergie se fasse dans des rotules plastiques de poutres. Quelle différence existe-t-il entre les structures en acier et les structures mixtes ? Dans les structures en acier, les résistances des sections et des assemblages sont relativement bien contrôlées et il est aisé de hiérarchiser l’apparition des rotules plastiques. Dans les structures mixtes par contre, la contribution de la dalle au moment de flexion résistant de la poutre est une quantité variable mal maîtrisée qui dépend de nombreux paramètres, tels le pourcentage d’armatures, la densité des connecteurs et la participation de la poutre transversale dans le schéma résistant. Il est très important de connaître l’effet de ces paramètres car ils influencent directement la capacité flexionnelle des poutres et, par conséquent, ils peuvent modifier l’ordre d’apparition des rotules plastiques entre les colonnes et les poutres et complètement mettre à mal le concept poutre faible – colonne forte. Le but général de notre thèse est de mettre en évidence et de quantifier le rôle de la dalle -et implicitement de ses composants, les armatures, les goujons connecteurs et la poutre transversale- dans le transfert de moment de flexion de la poutre à la colonne. L’objectif pratique est la définition de données utilisables par les auteurs de projet, telles que - des largeurs effectives à prendre en considération pour l’analyse des structures en portiques mixtes sous séisme et pour le calcul des résistances (moments plastiques) des sections - des éléments nécessaires à la définition des détails de connexion acier-béton et des armatures - l'implémentation de ces informations dans un format de règle de calcul, dans l'Eurocode 8. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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