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posté par nassima

voila ce que j'ai trouvé sur le net et il me semble que je peux vous trouver des documents mais laissez moi du temps inchallah je vais me les procurer, en attendant lisez ça, mais précisez nous si vous cherchez un cours ou plutot des cas réels:

http://www.ifremer.fr/drogm_uk/Realisat ... sismic.htm

Sismique réflection et réfraction : introduction

La sismique est une technique de mesure indirecte qui consiste à

enregistrer en surface des échos issus de la propagation dans le

sous-sol d'une onde sismique provoquée. Ces échos sont générés par les

hétérogénéités du sous-sol. Le passage par exemple d'une couche

d'argile à une couche de sable dans une colonne sédimentaire va se

traduire par la présence d'un réflecteur sur les enregistrements. Selon

le mode de propagation de l'onde : réfléchie sur, ou transmise le long

de cette interface, on parle de sismique réflexion ou de sismique

réfraction (figure 1).

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pc1.gif

Le temps d'arrivée de l'écho permet de situer la

position de cette transition dans l'espace ; l'amplitude de l'écho

apporte des informations sur certains paramètres physiques des milieux

en contact.

En résumé, les études sismiques fournissent une image de la

structure du sous-sol (figure 2), et dans certains cas des informations

sur sa nature.

pc2.gif

La sismique est donc employée par une large gamme de scientifiques

et d'industriels : géotechniciens, pour l'implantation d'ouvrages ou la

réalisation d'études d'impact ; géologues et géophysiciens, pour des

travaux qui vont de la définition de la structure profonde de la

lithosphère jusqu'à celle des dépôts sédimentaires actuels. Toutefois,

c'est dans le domaine pétrolier que se réalisent la quasi-totalité

(environ

95 %) des dépenses relatives aux études sismiques.

Aperçu historique : des développements très liés à l'activité pétrolière

La première prospection sismique terrestre digne de ce nom fut

réalisée par l'allemand Mintrop et date du début des années 20. Le

gisement pétrolier d'Orchard Salt Dome au Texas fut découvert par la

méthode sismique-réfraction en 1924. Principalement parce que l'idée de

pétrole off-shore faisait sourire, il faut attendre la fin des années

30 pour voir la réalisation de campagnes de sismique marine, au large

du New-Jersey, et dans la Manche. Les premiers systèmes d'acquisition

de données sismique marine sont constitués d'un ou quelques hydrophones

attachés à un

câble, et des explosifs employés en guise de source. A partir des

années 60, l'essor du pétrole offshore conjugué à celui de

l'informatique font évoluer rapidement les techniques d'acquisition,

les méthodes et la capacité de traitement des données : les navires des

contracteurs géophysiques tractent maintenant jusqu'à 12 flûtes

sismiques parallèles (ensemble d'hydrophones protégés à l'intérieur

d'une gaine) de 6 à 8 km de longueur et qui totalisent plusieurs

milliers de traces (ou points de mesure) (figure 3). Ils mettent en

oeuvre des ensembles de canons à air qui émettent une onde de pression

à des cadences élevées (de l'ordre de 5 secondes) : une surpression est

créée par injection d'une bulle d'air dans l'eau. Le coût élevé de ces

technologies qui permettent de dresser des cartes en 3-dimensions du

sous-sol, avec une résolution de l'ordre de la dizaine de mètres et

définissent ainsi précisément les objectifs pétroliers, est largement

compensé par la diminution du nombre de forages de prospection et par

l'augmentation considérable de leur taux de succès.

pc3.gif

¨Les sismiques¨ : des outils essentiels à l'étude des structures océaniques

Les objets étudiés par les géologues marins vont de la structure

profonde de la croûte terrestre (épaisseur de l'ordre de la centaine de

km) aux dépôts sédimentaires quaternaires (épaisseur métrique ou

décimétrique), (figure 4). De même, les géologues pétroliers ont des

objectifs recouverts par des milliers de mètres de sédiments alors que,

pour l'implantation d'une

plate-forme en mer, les géotechniciens vont s'intéresser aux quelques

premières dizaines de mètres. En raison de cette diversité dans les

échelles de travail, on parle volontiers "des" sismiques. Il s’agit

cependant d’une seule et même méthode. Seuls diffèrent la longueur des

flûtes et le type de source employés. En effet, plus la fréquence de la

source est élevée (figure 5), meilleure est la résolution, c'est à dire

la taille des objets visibles par un système d'acquisition sismique

donné. En contrepartie, en raison de l'atténuation rapide des hautes

fréquences dans le sous-sol, la profondeur d'investigation diminue

rapidement en fonction de la fréquence centrale de la source utilisée.

pc5.gif

A l'échelle du mètre, la sismique très haute résolution (THR) permet

par exemple aux géologues l'étude des mécanismes de dépôt des sédiments

et leurs relations avec l'eustatisme. Grâce à elle, les mesures

géotechniques ponctuelles effectuées à partir d'un forage peuvent être

extrapolées autour du forage et permettre l'étude de l'implantation

d'un ouvrage d'art. L’un des objectifs du projet européen VHR3D, dont

l’Ifremer est leader, est de mettre au point un système d'acquisition

de données de sismique THR en trois dimensions en vue d’obtenir une

image très précise d’une zone limitée, de l’ordre du

km2

A une échelle supérieure (figure 4), les application de la sismique

haute résolution (HR) vont de l'étude de gisement d'hydrocarbures à la

définition fine des failles actives dans les zones sismiques, en

passant par des reconnaissances de sites en vue de déterminer les

risques de

"shallow gas", particulièrement dangereux lors de forages.

A plus grande échelle encore (figure 4), celle des marges

continentales, la sismique réflection dite conventionnelle, couplée à

des campagnes de sismique réfraction fait avancer la connaissance de la

lithosphère. Ces deux techniques sont complémentaires : la sismique

réflection permet de définir avec précision la structure

"superficielle" (on considère qu'il est possible d'avoir une bonne

précision sur le champs de vitesses dans le milieu traversé jusqu'à des

profondeurs d'environ une fois et demie la longueur de la flûte

utilisée, d'où tout l'intérêt des flûtes longues), et les méthodes de

réfraction complètent cette connaissance par des informations sur les

réflecteurs plus profonds.

Quelque soit l’échelle enfin, l’accroissement de la puissance de

calcul des ordinateurs qui permet le développement de méthodes

nouvelles de traitement des données sismiques (intégrant par exemple

une modélisation de la propagation des ondes dans des milieux

complexes) est un moteur important des progrès réalisés dans le domaine

de la connaissance des structures océaniques. Il devient possible,

aussi bien pour des données THR, HR, ou de sismique conventionnelle

d’accéder à certains paramètres physiques des milieux traversés :

vitesses des ondes sismiques bien sûr, mais aussi caractéristiques

rhéologiques. Dans certains cas favorables, la sismique se révèle donc

une méthode de détection directe des hydrocarbures.

Vers une sismique haute résolution par grande profondeur d'eau

L'intérêt croissant du monde pétrolier pour l'offshore profond

entraîne l'évolution des techniques sismiques, notamment vers

l'amélioration des techniques haute résolution par grande profondeur

d'eau. C'est ainsi que

l'Ifremer, dans le cadre du projet Zaïango, a adapté ses moyens de

sismique conventionnelle afin de les rendre compatibles avec le besoin

exprimé de disposer de données haute résolution par 5000 m de

profondeur. Ceci passe par un contrôle renforcé de l'immersion de la

flûte et la mise en oeuvre de sources jusqu'alors

réservées aux études sur le plateau.

Il existe toutefois des limites théoriques à la résolution possible

par grand fond, avec la mise en oeuvre d'un dispositif de surface. Ces

limites peuvent être reculées si l'on place une partie du dispositif

d'acquisition près du fond, comme avec le

système Pasisar,

flûte sismique tractée à 100 mètres au dessus du fond par le SAR (Sonar

Acoustique Remorqué) et source en surface (figure 7), ou encore si l'on

utilise un système complet tracté près du fond. Un tel système est en

cours de développement grâce à la mise au point d'une flûte numérique

et d'une source

"Chirp" (à modulation de fréquence).

pc7.gif

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