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comment_141468

bonjour à tous :

question qui m'a préoccupée depuis longtemps et qui m'a fait toujours peur ! si un client m'a contacté  pour demander de lui faire une étude de son  projet ou son habitation ou autre projet  à condition que ce dernier  doit résister  au séisme d'une magnitude bien précis soit par exemple : 5° degré à l'échelle de RICHTER 

COMMENT ON PROCÈDE   SVP ?

Je m’excuse si j'ai pas bien exposé la problématique .

         très cordialement .

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comment_141478

À mon sens ça me parait une mauvaise hypothèse de départ car la magnitude seul ne sert à rien sans la localisation de l'ouvrage par rapport à l'épicentre, ainsi que la profondeur du foyer sismique par rapport à l'épicentre.

Les normes sont beaucoup plus logiques car elles prennent en compte une hypothèse d'un spectre d'amplification standardisé selon l'historique des séismes des régions considérés.

Si le client le souhaite il peut surclasser son bâtiment, c'est à dire le considéré comme en classe IV au sens de l'EC8 (hôpital, police, pompiers, etc.) ou le surclasser d'un point de vue de la zone (projet en zone 2, le passer en zone 4 afin d'amplifier le spectre).

Je ne pense pas que les règlements autorisent à passer de la magnitude à un spectre directement, à voir peut être dans le RPA

 

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comment_141485

bonjour :

tout d'abord je vous remercie pour cet éclaircissement , et je revient de dire qu'en supposant un séisme se produira dans une telle région , il y aura des édifices implantés exactement sur l'épicentre sismique dont on connait ( par une étude géotechnique  ou autre technique moderne ...) la lithologie du site à une profondeur  du foyer ( hypocentre) déterminée,   autrement dit es ce qu'il n'y  a aucune relation plus  approchée   entre ces termes de ce  phénomène   et ceux des caractéristiques et facteurs divers entrants dans l'étude parasismique des bâtiments !                                                                     d'autant  plus que nous effectuons  souvent des études parasismiques bien sûr tout en respectant les normes en vigueur: EC ,RPA ,BAEL  ,DTR, DTU , NV  ...etc .. en utilisant ainsi tout les facteurs : zone séismique , type de sol  , l'importance  et le groupe d'usage ,le comportement .. etc ....   et  à la fin  nous n'arriverons pas à quel point et à quel niveau d'intensité(à peu prés quelle magnitude ) séismique notre ouvrage sera en sécurité et restera stable et à l'abri . 

j’espère de vous et tout mes amis d’être patients et accepter ma présente question par ce que j'ai toujours pensai et croyais qu'il y a des gens mieux et plus formés peuvent nous donner leurs avis sur ce sujet.

merci  infiniment .   

 

       


 

     

  • Expert
comment_141488

J'ai eu une fois un cas particulier pour la construction d'une petite centrale électrique pour le compte d'EDF. C'était un projet en Martinique (zone sismique 5 sur 5). EDF nous avait fourni des valeurs spéciales de spectres à utiliser pour l'étude parasismique du projet. En fonction du site précis de l'installation et des couches de sol situées sur le projet, un spectre entièrement dédié a été établi. EDF c'est un gros groupe et ils avaient des équipes spécialisées sur le risque sismique afin de fournir ce spectre.

comment_141626

Loin des notions techniques du sismologie, il faut comprendre que l'action séismique est une action aléatoire, personne ne peux prédire ce qui va se passer d'ici une seconde ou d'ici 100ans!

Pour dimensionner un ouvrage contre l'aléa sismique, on doit retenir une valeur de calcul. on fait appel alors au loi statistique qui nous donne des valeurs de "l'action" à prendre en compte avec un risque de dépassement de 5% .

Une analogie: pour mettre un pont sur une rivière on a besoin de connaître la hauteur maximale des eaux! la quantité des pluies qui tombent est très aléatoire! on se base alors sur l'historique, sur les témoignage des gens agées pour définir une loi statistique qui définit le comportement de la hauteur des eaux sur la rivière. après tout calcul fait, on retient une hauteur X avec une période de retour, càd une probabilité de dépassement de la valeur retenue de 1%.

Le fond de tout ceci, c'est que face aux phénomène de la nature à caractère aléatoire, on doit faire des hypothèses pour figer des valeurs réglementaires à retenir pour dire que notre ouvrage a été bien calculés face à ce phénomène!

 

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