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Modifié Juin 13, 20204 a par BELLAMINE

il y a 19 minutes, BELLAMINE a dit :

Pour calculer et comprendre ce truc ==> méthode des éléments finis 3D

Cdt

C'était prévu, mais je ne pense pas j'aurai poussé jusqu'à calculer le gradient thermique pendant la prise, j'aurai clairement négligé le retrait thermique de prise et à long terme. L'idée c'était comment les fixations allaient pouvoir transmettre les efforts jusqu'au terrain (cheminement des efforts tiges vers terrain par l'intermédiaire du béton), sans dépasser les différentes contraintes admissibles du béton : traction, cisaillement (pour la compression pas de problème)

Si je le fais, je ferai un retour. J'ai été passablement refroidi dans mes ardeurs.

Modifié Juin 13, 20204 a par Invités

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Il y a 21 heures, KARIMTCA a dit :

 

Salut ,

même en continuant à faire du b.a , rien ne vous empêche dans le cas d'un massif avec une certaine largeur et un certaine profondeur, de faire appel à une partie de la butée pour l'equilibre, ainsi je pense qu'on peut économiser le volume du béton. Surtout que les clients   actuellement nous demandent d'optimiser (bien sûr en gardant  toutes les sécurités..).

Cordialement 

Bonjour,

 

En fait la règlementation française, ne permet pas, pour des massifs supportant des efforts horizontaux ou des moments, de réaliser des fondations en béton non armé.

Concernant la butée, par défaut, sans justification, on nous autorise à prendre une butée égale à la poussée. Si on veut prendre plus, il faut que le BET géotechnique fasse une note dans ce sens. D'expérience, je n'ai jamais eu une butée validée supérieure à K=1, même pour un massif coulé pleine fouille. Les géotechniciens sont un peu frileux par ici, pourtant il ne fait pas froid.

Je ne parle même pas des modules de réaction horizontaux. Une fois j'ai eu un géotechnicien qui m'a fait une étude aux petits oignons, mais on avait un trou à creuser à 8m de profond, dans la nappe avec pompage permanent. On savait que ça allait être coton donc le géotechnicien avait une vrai belle mission : il devait justifier que le terrassement allait tenir à la vertical sur 8m de haut !!! Je pense qu'un client qui n'a pas l'argent pour payer un peu d'armatures (20kg à 35kg d'armatures dans un m3 de béton, entre 2 et 3€ le kg) ne peut pas se payer ce type d'étude de sol. On est très "cadrés" en France sur beaucoup de sujet, avec tout un tas de normes et autres.

Par contre, le fait de prendre en compte de la butée, du frottement latéral, nécessite que l'effort doit être transmis correctement entre la fixation et le terrain. Plus le terrain est petit avec un sol de bonne qualité, moins il est possibile de faire du non armé.

Juste pour le plaisir, un petite photo du terrassement : fosse pour la fabrication de lances missiles MLV :

Les voiles latéraux ne sont tenus QUE par les tirants, ils sont mis en tension afin de plaquer les voiles contre le rocher, la stabilité du voile est assurée par frottement, cisaillement des tirants et surtout butée sur le rocher. En partie supérieure le sol est sableux (sur environ 2.30m) et pousse le voile. Au sol, drains sous le calcaire qui draine vers le puit (réalisé avec les buses béton que l'on voit sur la photo) dans lequel se trouve la pompe qui fait le rabattement de nappe.

C'était projet intéressant.

Modifié Juin 15, 20204 a par Invités

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