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A qui revient le calcul et l'engagement sur la valeur de la contrainte admissible sous une fondation superficielle, et pourquoi ?

Posté(e)
comment_145042

Bonjour 

J'ai constaté aux travers les différentes discussions et débats sur ce site, que la question de contrainte admissible d'un sol (je préfère personnellement dire contrainte admissible sous une fondation) n'est pas maîtriser par la quasi-majorité de nos ingénieurs.

Pour cela, j'ai choisi de traiter ce sujet via son titre sous forme d'une question.

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  • Auteur
comment_145794
Il y a 7 heures, BELLAMINE a dit :

Bonjour

Ci après le tableau récapitulatif des résultats de calcul de la largeur B à l'ELU pour différentes valeurs de l'angle d'inclinaison de la charge "délta".

image.png.165cf4a6ca50ba44c398d43454e009ef.png

Illustration graphique :

image.thumb.png.ddee3001fff92208b15926999ad7a454.png

Commentaire : la largeur B est croissante en fonction de l'angle "délta" d'inclinaison de la charge. 

cordialement

Re Bonjour 

Maintenant, que l'on sait que pour lamda1 inférieure à 2/3 le modèle de Meyerhof devient de plus en plus pénalisant.

Quel modèle peut on alors appliquer dans ce cas ? Sachant bien que celui de la RDM a été écarté par l'EC7 !

Cordialement 

Modifié par BELLAMINE

comment_145797
il y a 29 minutes, BELLAMINE a dit :

Quelle modèle peut on alors appliquer dans ce cas ? Sachant bien que celui de la RDM a été écarté par l'EC7 !

Cordialement 

Répartition linéaire de la contrainte (triangulaire ou trapézoidale).

Sinon, après c'est de la modélisation (ISS)

  • Auteur
comment_145799

"Répartition linéaire de la contrainte (triangulaire ou trapézoidale).

Sinon, après c'est de la modélisation (ISS)"

Oui mais l'EC7 en vigueur a écarté le modèle RDM!!! de la répartition linéaire en question 

comment_145800
il y a 1 minute, BELLAMINE a dit :

Oui mais l'EC7 en vigueur a écarté le modèle RDM!!! de la répartition linéaire en question 

Extrait NF P94-261 (juin 2013) Justification des ouvrages géotechniques - Normes d'application nationale de l'Eurocode 7 - Fondations superficielles Modifié par : Amendement A1 (février 2017) Indice de classement : P94-261

Annexe G

G.1  Préambule

(1) Cette annexe présente les procédures d'estimation de la réaction du terrain transmise à une fondation superficielle pour le calcul de son ferraillage.

(2) Différentes méthodes de calcul des valeurs de contraintes transmises par le terrain à une fondation superficielle peuvent être mises en oeuvre (Note 1) :

  • méthode de Meyerhof ;

  • méthode de répartition triangulaire ou trapézoïdale des contraintes ;

  • méthode MISS – lois d'interaction sol-structure locale ;

  • méthode MISS – méthode des éléments finis ou des différences finies.

comment_145801

Méthode linéaire double excentricité. Vous l'avez surement déjà mais au cas où.

144_sem_deviee_0.xls Extrait_Thonier-p202.pdf

il y a 37 minutes, BELLAMINE a dit :

Oui mais l'EC7 en vigueur a écarté le modèle RDM!!! de la répartition linéaire en question 

Vous l'avez lu dans l'EC7 ?

Sinon, vous aviez une autre méthode de calcul "manuelle" en tête ?

Modifié par Invités

  • Auteur
comment_145808

1- Nous ne pouvons pas proscrire les essais de labo pour certains types de sols dont le comportement à court terme peut entraîner une déstabilisation prématurée de certains ouvrages même pendant les travaux. Le court terme nécessite un essai de compression triaxial pour avoir la cohésion non drainée Cu !

2- la notion de court et long terme (non drainée et drainée) on la trouve pas dans les méthodes pressiométre et pénetrometre statistique. En plus comment peut-on prendre en considération l'influence de la variation de la nappe phréatique pour le presio par exemple. Les essais in situ et de laboratoire se complètent. C'est juste là question du délai des études Gèotechnique qui dans certains cas donne la préférence de l'in situ par rapport à ceux du labo. Mais ce n'est pas systématiquement.

3- le génie civil ou l'ingénierie en général une profession de coordination! Nous ne pouvons pas séparer les deux compétences. Elles sont par leur nature interactive indissociables !!!

 

comment_145810
il y a 18 minutes, BELLAMINE a dit :

1- Nous ne pouvons pas proscrire les essais de labo pour certains types de sols dont le comportement à court terme peut entraîner une déstabilisation prématurée de certains ouvrages même pendant les travaux. Le court terme nécessite un essai de compression triaxial pour avoir la cohésion non drainée Cu !

2- la notion de court et long terme (non drainée et drainée) on la trouve pas dans les méthodes pressiométre et pénetrometre statistique. En plus comment peut-on prendre en considération l'influence de la variation de la nappe phréatique pour le presio par exemple. Les essais in situ et de laboratoire se complètent. C'est juste là question du délai des études Gèotechnique qui dans certains cas donne la préférence de l'in situ par rapport à ceux du labo. Mais ce n'est pas systématiquement.

3- le génie civil ou l'ingénierie en général une profession de coordination! Nous ne pouvons pas séparer les deux compétences. Elles sont par leur nature d'interaction indissociables !!!

 

C'est un truc de fou. Je pense avoir eu en main environ 500 études de sol étalées sur 20ans. Sur l'ensemble de ces études, l'angle de frottement interne et la cohésion ont dû être fournies 3 fois.

Avez vous un exemple d'étude de sol "minimale" pour pouvoir travailler correctement. Si non, que dois contenir cette étude selon vous ?

  • Auteur
comment_145811

En cas de doute, la butée peut être prise égale à la poussée ceci du point de vue efforts. Du point de vue déplacement cela n'entraîne pas un déblocage 

Le fonctionnement global n'est possible que si les fondations sont liées entre elles  Elles sont liées entre elles par des longrines, chainges, et dallage !!!!

 

  • Auteur
comment_145812

Bonsoir

Oui, les données géotechniques doivent en principe être fournies en TROIS FOIS. Où es ce qu'il est le pb alors ? La mission de l'ingénieur géotechnicien conformément à la norme est programmée pour les trois phases d'étude géotechnique G1, G2 et G3 en fonction de la nature du projet et des contraintes liées aux difficultés du terrain. A votre niveau en tant que BE, vous n'avez qu'à prendre en considération ces trois niveaux de phases d'étude, dans votre estimation financière.

La méthode déterministe (4) reste toutefois applicable pour un prédimensionnement en phase d'étude G1 ou G2

Cordialement

Invités
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