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A qui revient le calcul et l'engagement sur la valeur de la contrainte admissible sous une fondation superficielle, et pourquoi ?

Posté(e)
comment_145042

Bonjour 

J'ai constaté aux travers les différentes discussions et débats sur ce site, que la question de contrainte admissible d'un sol (je préfère personnellement dire contrainte admissible sous une fondation) n'est pas maîtriser par la quasi-majorité de nos ingénieurs.

Pour cela, j'ai choisi de traiter ce sujet via son titre sous forme d'une question.

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  • Auteur
comment_145814

Re Bonsoir

Toujours dans le cadre à enrichir le débat et de se fixer les idées en attendant la fiche de progrès n°006 pour les justifications à l'ELS.  A propos du modèle RDM ! La section d'interface entre la semelle et le sol, est une section qui sépare deux nature de matériaux de comportement rhéologique différent à savoir le sol et le béton armé. La répartition des contraintes en dessous de la semelle est évidement non linéaire. Mais, on fait l'hypothèse de cette linéarité pour nous simplifier le calcul. Quelle est alors la limite de validité de cette hypothèse ? Peut on tjrs se contenter de la linéarité des contraintes à l'interface béton / sol ? 

Cordialement

comment_145817
Il y a 12 heures, BELLAMINE a dit :

Bonsoir

Oui, les données géotechniques doivent en principe être fournies en TROIS FOIS. Où es ce qu'il est le pb alors ? La mission de l'ingénieur géotechnicien conformément à la norme est programmée pour les trois phases d'étude géotechnique G1, G2 et G3 en fonction de la nature du projet et des contraintes liées aux difficultés du terrain. A votre niveau en tant que BE, vous n'avez qu'à prendre en considération ces trois niveaux de phases d'étude, dans votre estimation financière.

La méthode déterministe (4) reste toutefois applicable pour un prédimensionnement en phase d'étude G1 ou G2

Cordialement

Bonjour,

Je ne suis sûr qu'on se soit compris. Je vous disais que l'angle de frottement interne et la cohésion, n'ont été fourni que pour 3 études sur 500. Seulement 0.6% des études que j'ai eu en main précisaient l'angle de frottement interne et la cohésion.

Cordialement.

comment_145819
Il y a 10 heures, BELLAMINE a dit :

Re Bonsoir

Toujours dans le cadre à enrichir le débat et de se fixer les idées en attendant la fiche de progrès n°006 pour les justifications à l'ELS.  A propos du modèle RDM ! La section d'interface entre la semelle et le sol, est une section qui sépare deux nature de matériaux de comportement rhéologique différent à savoir le sol et le béton armé. La répartition des contraintes en dessous de la semelle est évidement non linéaire. Mais, on fait l'hypothèse de cette linéarité pour nous simplifier le calcul. Quelle est alors la limite de validité de cette hypothèse ? Peut on tjrs se contenter de la linéarité des contraintes à l'interface béton / sol ? 

Cordialement

Il me semblait que vous aviez déjà répondu à cette question.

La rigidité de la fondations doit être suffisante.

Il y a 11 heures, CHARIH a dit :

Ce document est vraiment TOP!

Merci pour le partage.

  • Auteur
comment_145822

Bonjour

OK, j'ai compris ce que vous voulez dire par là. 

Si ce que vous venez de préciser est vrai, alors là c'est extrêmement grave et malheureux pour cette Profession Noble que nous exerçons ! Il se trouve qu'actuellement, que sur le marché du génie civil, malheureusement, il y a pas mal de charlatans et dénigrants, bradeurs des prix et vendeurs de papiers et de chiffres numériques non fondés scientifiquement par l'expérimentation et les essais de laboratoire.  

Mais, ce n'est pas de leurs fautes ! C'est la faute de ceux (les ingénieurs de structure en BE et BC principalement) qui acceptent ce genre de rapport bidon, au lieu de les retourner avec un bordereau d'envoi sous accusé de réception, portant la mention "Irrecevable" avec une copie à l'ordre des ingénieurs pour suite à donner et à toute fin utile.

Cordialement  

  • Auteur
comment_145823

Re Bonjour

Oui, mais la rigidité de la fondation est une condition nécessaire et non suffisante ! Cette condition concerne la partie en béton ! Et la partie en terre (sol) ? Du moment, où il y a interaction entre les deux, en plus de la rigidité de la semelle en béton, il faut regarder ce qui va se passer en faisant varier le module de réaction du sol K et pour différentes largeur B de la semelle ( B=1 à 5 ou 6m).

Cordialement    

  • Auteur
comment_145826
Le 21/10/2020 à 11:44, BELLAMINE a dit :

Re Bonjour

Oui, mais la rigidité de la fondation est une condition nécessaire et non suffisante ! Cette condition concerne la partie en béton ! Et la partie en terre (sol) ? Du moment, où il y a interaction entre les deux, en plus de la rigidité de la semelle en béton, il faut regarder ce qui va se passer en faisant varier le module de réaction du sol K et pour différentes largeur B de la semelle ( B=1 à 5 ou 6m).

Cordialement    

Re Bonjour

Théoriquement parlant, quant le module de réaction du sol K_sol est égale à celui du béton K_béton. En ce moment là, nous pouvons, en admettant " qu'il y a une continuité entre les deux parties de matériau" que, effectivement la répartition à l'interface béton/sol est linéaire. Donc, K_sol = K_béton est un seuil de validité pour la répartition linéaire des contraintes. Nous pouvons, faire cette analyse en se servant de la petite application que j'ai partagé dans l'onglet téléchargement "Calcul d'une semelle filante sur appuis élastique infiniment rapprochés". 

C'est une application que j'ai développé en 2012 pour le calcul et dimensionnement des piles de ponts à plusieurs futs circulaires. Elle prend éventuellement, l'effet des moments fléchissant au niveau de chaque fut dû au séisme. Elle tient compte du poids propre de la semelle comme charge répartie uniformément. Pour le bâtiment, il faut tenir compte en sus la répartition uniforme du poids propre du mur le cas échéant. Malheureusement, pour ceux qui l'ont téléchargée, personne n'a fait cette remarque !!! Quant j'aurais le temps, je vais l'adapter pour le cas du bâtiment en rajoutant l'effet de la charge linéaire du mur.

Ci après un exemple d'application sur la répartition des contraintes en se servant de cet utilitaire pour une semelle de deux mètre de largeur :

image.thumb.png.82c48292243b0edb8deb704e0d24c705.png        

Ceci pour une modélisation 2D !!! Pour 3D il y a lieu de recourir à la méthode des éléments finis !!!

Cordialement et Merci bcp pour les contributeurs actifs ...

Modifié par BELLAMINE

comment_145829
il y a 11 minutes, BELLAMINE a dit :

Re Bonjour

Théoriquement parlent, quant le module de réaction du sol K_sol est égale à celui du béton K_béton. En se moment là, nous pouvons, en admettant " qu'il y a une continuité entre les deux parties de matériaux" que, effectivement la répartition à l'interface béton/sol est linéaire. Donc, K_sol = K_béton est un seuil de validité pour la répartition linéaire des contraintes. Nous pouvons, faire cette analyse en se servant la petite application que j'ai partagé dans l'onglet téléchargement "Calcul d'une semelle filante sur appuis élastique infiniment rapprochés". 

C'est une application que j'ai développé en 2012 pour le calcul et dimensionnement des piles de ponts à plusieurs futs circulaires. Elle prend éventuellement, l'effet des moments fléchissant au niveau de chaque fut dû au séisme. Elle tient compte du poids propre de la semelle comme charge répartie uniformément. Pour le bâtiment, il faut tenir compte en sus la répartition uniforme du poids propre du mur le cas échéant. Malheureusement, pour ceux qui l'ont téléchargée, personne n'a fait cette remarque !!! Quant j'aurais le temps, je vais l'adapter pour le cas du bâtiment en rajoutant l'effet de la charge linéaire du mur.

Ci après un exemple d'application sur la répartition des contraintes en se servant de cet utilitaire pour une semelle de deux mètre de largeur :

Ce

image.thumb.png.82c48292243b0edb8deb704e0d24c705.png        

Ceci pour une modélisation 2D !!! Pour 3D il y a lieu de faire le recourt à la méthode des éléments finis !!!

Cordialement et Merci bcp pour les contributeurs actifs ...

Le dernier c'est P2=P3=30 ?

 Quelle est la hauteur de la semelle de l'exemple ?

 

comment_145865

@bellamine a dit : Parce que pour lui (notre amis de l'autre coté de l'océan) : Nous n'avons pas besoin de cohésion ni d'angle de frottement interne d'un sol. Même pas besoin d'une étude géotechnique de fondation etc .... 

Une façon de banaliser à sa façon,  notre mission Noble d'ingénierie. Pourquoi ? parce que pour lui c'est un truc de fou ?! Et je ne dirais pas plus.   

Bonjour,

En remettant dans le contexte c'est mieux. :

Où vous avez vu que j'avais écrit ça ?

Dans TOUTES les études de sol que j'ai eu l'occasion de parcourir, jamais la résistance du sol n'a été évaluée à partir de l'angle de frottement interne ou de la cohésion. Toujours à partir d'essais pressio ou pénétro. C'est un constat, c'est tout. Si vous travaillez avec phi et c, pourquoi pas, mais ne prétendez pas pour autant que les autres ne savent pas travailler (je ne suis pas géotechnicien).

Je vous ai demandé si vous aviez une étude de sol type que vous auriez pu partager, vous n'avez pas répondu.

Vous avez eu dans ce sujet des exemples extraits d'études de sol françaises, vous n'avez pas commenté.

Je ne détermine pas le contenu des EDS. J'ai eu quelques EDS venant de pays africain, et ca n'était pas mieux qu'en France (c'était même plutôt pire). De là à signaler ça à l'ordre... En France (je ne sais pas chez vous), il n'y a pas d'ordre des ingénieurs.

Evitez de déformer mes propos, vous essayez d'attirer les foudres des autres utilisateurs sur moi, c'est pas sympa, je n'ai pas besoin de ça.

Modifié par Invités

Invités
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