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A qui revient le calcul et l'engagement sur la valeur de la contrainte admissible sous une fondation superficielle, et pourquoi ?

Posté(e)
comment_145042

Bonjour 

J'ai constaté aux travers les différentes discussions et débats sur ce site, que la question de contrainte admissible d'un sol (je préfère personnellement dire contrainte admissible sous une fondation) n'est pas maîtriser par la quasi-majorité de nos ingénieurs.

Pour cela, j'ai choisi de traiter ce sujet via son titre sous forme d'une question.

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comment_145944
à l’instant, CHARIH a dit :

J’espère que ces abaques feront l'objet d'un document ou livre .

Bonsoir

Pas besoin d'abaques tout est programmable.

Merci pour le geste 

comment_145947
Le 23/10/2020 à 15:49, BELLAMINE a dit :

Re bonjour

La composante horizontale mobilise la réaction de butée du sol. Cette dernière (butée) est égale et de sens opposé à la composante horizontale (principe de l'action est de la réaction). De même, la composante verticale est égale et de sens opposé à la réaction du sol de fondation. 

Mais d'après vous, il y a aussi l'existence d'une poussée à droite du massif, et la butée peut être prise égale à la poussée ! Donc l'effort horizontal est dissipé par la butée et la poussée égaux et de sens opposé. Finalement, il n'y a aucun effort de mobilisation du glissement d'après votre logique.

cdlt

 
Voir le schémas (pièce jointe), il n'y rien à droite.
Butee.jpg.9a1f37c765ead63cffe5490570aa9143.jpg
La butée vient en opposition de la composante horizontale de l'effort. Cette butée peut être prise égale:
  • à minima à la poussée du terrain
  • elle doit être limitée à K=1 en l'absence d'élément probant de l'étude de sol
Vous avez parfaitement compris le propos.

Modifié par Tony_Contest

  • Auteur
comment_145951

Bonjour 

Ci après le tableau récapitulatif de calcul de la largeur définitive B de la semelle (cas défavorable entre ELU et ELS)

image.png.881752b44ba3d018a7490bb6d57214d2.png

Illustration graphique pour "délta=5°" :

image.png.016c825d5155e16949135facf8dd5db8.png

A vos commentaires en gardant un esprit critique et sportif !

Cordialement

  • Auteur
comment_145954

Re Bonjour

Conclusion :

Ce que nous venons de démontrer tourne autour de trois  points fondamentaux à savoir :

1-    La comparaison entre les deux modèles de Meyerhof et RDM, pour laquelle, celui de Meyerhof devient de plus en plus pénalisant (du point de vue financement) par rapport à celui de la RDM pour lamda1< 2/3 ou encore e1 > B/6. Et pour mémoire, le RPA  de nos confrères Algériens préconise e1 < B/6. On sait maintenant pourquoi !!!

2-    La notion de contrainte admissible d’un sol : cette notion n’existe pas dans la mécanique des sols !! Par contre, nous trouvons dans la réglementation, la notion de contrainte de rupture sous une fondation superficielle. Elle est exprimée en fonction des caractéristiques intrinsèques du sol d’assise  de la profondeur d’ancrage et des dimensions de la semelle. Et donc, par équivalence, nous pouvons parler de contrainte admissible sous une fondation superficielle ou plus clairement « Capacité portante d’une fondation superficielle ».  Et c’est une caractéristique (la capacité portante) propre pour chaque semelle. Donc, elle ne peut être considérée comme une valeur figée pour un sol.

3-    La détermination analytique et scientifique, conformément à la réglementation,  des dimensions d’une semelle superficielle passe par la résolution d’une équation du 3ième ou 4ième degré en B. Et nous savons très bien que toute équation de degré inférieur ou égal à 4 peut être résolue analytiquement et mathématiquement sans aucun pb.  

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