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A qui revient le calcul et l'engagement sur la valeur de la contrainte admissible sous une fondation superficielle, et pourquoi ?

Posté(e)
comment_145042

Bonjour 

J'ai constaté aux travers les différentes discussions et débats sur ce site, que la question de contrainte admissible d'un sol (je préfère personnellement dire contrainte admissible sous une fondation) n'est pas maîtriser par la quasi-majorité de nos ingénieurs.

Pour cela, j'ai choisi de traiter ce sujet via son titre sous forme d'une question.

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  • Auteur
comment_145290

"Il faut être conscient que pour un bâtiment lourd, l'inclinaison des charges joue très peu sur le dimensionnement des fondations, le tassement est souvent prépondérant.

Au contraire, pour un bâtiment léger, idelta est élévé (effort de vent prépondérants par rapport aux efforts gravitaires), et la contrainte de sol peut être atteinte, mais de façon très rare, car c'est la surface minimale de sol comprimé ou la vérification au glissement qui sera prépondérante."

Bonsoir

Normalement, concernant le calcul dynamique des structures de bâtiment, l'effort sismique latérale de cisaillement à la base "F" est fonction de la charge prise en poids de la structure + une fraction des charges d'exploitation. Ensuite, cet effort est réparti au niveau des planchers de chaque étage au prorata de leur (étages) rigidité respectives. Pour minimiser les moments fléchissant à la base (au niveau des fondations), et par la suite réduire l'excentrement des charges verticales au niveau des semelles, nous sommes donc appelés, à réduire les déformations (flèche) dues à l'effet de l'effort sismique latérale "F". Ce qui revient, à augmenter les rigidités des étages en créant Voiles, Noyau en BA une sorte de colonne vertébrale, voiles d'ascenseur, etc ... 

Mais ceci ne change en rien la valeur de "F" !!!! qui elle va se répartir à la base au prorata de la rigidité de chaque élément vertical (futs de poteaux en tête des semelles par exemple) constituant l'infrastructure du bâtiment.  

Donc plus le bâtiment est lourd plus "F" est considérable, et l'inclinaison des charges est importante.

Bref, tout est relatif, on ne peut prédire que l'inclinaison des charges joue très peu parce que le bâtiment est lourd ?!

  • Auteur
comment_145305

Bonjour

Coefficients de sécurité F2 dans le cas d'une fondation en crête de talus soumise à une charge verticale centrée, selon fascicule 62 titre V, annexe F.1 page 125 (tout calcul fait) :

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Illustrations graphiques à toute fin utile :

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A vos commentaires et bon weekend 

 

  • Auteur
comment_145314

Bonsoir

Coefficient de sécurité F2 dans le cas d'une fondation en crête de talus soumise à une charge verticale centrée inclinée dirigée vers l'extérieur du Talus, selon fascicule 62 titre V, annexe F.1 page 125 (tout calcul fait) :

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Illustrations graphiques à toute fin utile :

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A vos commentaires et bonne fin de journée .....

  • Auteur
comment_145316

Bonsoir

Coefficient de sécurité F2 dans le cas d'une fondation en crête de talus soumise à une charge verticale centrée inclinée dirigée vers l'intérieur du Talus, selon fascicule 62 titre V, annexe F.1 page 125 (tout calcul fait) :

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Illustrations graphiques à toute fin utile :

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A vos commentaires ....

  • Auteur
comment_145332

Bonsoir 

Ce que l'on sait, une dénivellation d'appui (un déplacement ou tassement pour une fondation) entraîne systématiquement des efforts supplémentaires dans les éléments de structure hyperstatiques d'un ouvrage. Et si les dits éléments de structure ne sont pas dimensionnés en conséquence, cela se traduit par des désordres au niveau de l'ossature du projet qui mettent dans certains cas en péril la stabilité de l'ouvrage et la sécurité de ces usagers.
Dans la quasi majorité des rapports d'études gèotechnique, on trouve la phrase suivante :
"Les tassements resteront dans la limite de l'admissible".
1- On ne mentionne nul part, l'ordre de grandeur et la référence de cette limite, pour laquelle, le gèotechniciens la considère dans la gamme des déformations admissibles pour la structure du projet. Sachant bien, que l'ingénieur de structure pourra, concevoir et dimensionner sa structure en tenant compte des efforts dûs aux tassements différentiels l'interaction sol structure.

2- et dans la mesure où le gèotechnicien avance une limite (par exemple 2cm) qui lui jugera admissible. Il se base donc pour cette valeur, pour déclencher le processus itératif d'évaluation du tassement pour déduire les dimensions de sa semelle pour laquelle le tassement est inférieur au seuil de l'admissibilité (les 2cm).
Explicitement,
Nous calculons une contrainte admissible Qa pour B=L=1 et Kred=1.
Ensuite, nous évaluons le tassement correspondant à Qa. Si ce dernier n'est pas admissible (> 2cm), nous jouons par un calcul itératif, sur les dimensions de la semelle, jusqu'au convergence, cád tassement calculer < au seuil limite de l'admissibilité=2cm
Finalement, on se retrouve avec Qa qui ne correspond pas à B=L=1. 
Sachant bien que cette hypothèse B=L=1, la plus part des gèotechniciens la considère comme une définition pour le calcul de la contrainte admissible pour un sol.

Le dimensionnement des semelles passe obligatoirement par deux étapes :

1- Selon la combinaison d'actions de l'état limite considérée : On fait un calcul, en respectant le critère de la capacité portante qui nous permettra de déduire les dimensions minimales de la semelle.
2- Ensuite, pour déterminer les dimensions définitives de la semelle nous sommes appelé à satisfaire les critères suivants :

2.1 État limite ultime de renversement : surface comprimée en dessous de la semelle >=10% de la surface totale ;

2.2 ELS de décompression du sol 

    2.2.1 sous combinaisons fréquentes  : surface entièrement comprimée

    2.2.2 sous combinaisons rares surface comprimée en dessous de la semelle >=75% de la surface totale ;

  2.3 Si nécessaire le critère de l'admissibilité du tassement (dans le cas où le marché prévoit un seuil) sous combinaisons d'actions quasi permanentes de l'ELS.

Nous allons détaillé tout cela techniquement dans ce sujet aux cas par cas et pour différentes nature de sol, pour sortir avec des conclusions solides et marquantes.

A POURSUIVRE...

Modifié par BELLAMINE

  • Auteur
comment_145383

Bonjour

Ci après, la fiche de progrès  N°001

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Vos remarques et suggestions sont les bienvenues

 

A POURSUIVRE ... 

Modifié par BELLAMINE

comment_145401
Il y a 16 heures, BELLAMINE a dit :

Bonjour

Ci après, la première fiche d'étude N°001

 

Vos remarques et suggestions sont les bienvenues

A POURSUIVRE ... 

Je ne sais pas exactement ce que vous voulez faire dans ces fiches. Si c'est pour calculer les contraintes sous fondations et les % de terrain comprimés.

Prendre en compte effort H, pour le calcul de idelta. Pour le talus je vous laisse juge.

Il faudra aussi surement la position (et les dimensions) du poteau / bord du massif pour la position de la résultante des efforts ramené sur la fondation par le poteau.

Cordialement.

  • Auteur
comment_145414

"Je ne sais pas exactement ce que vous voulez faire dans ces fiches. Si c'est pour calculer les contraintes sous fondations et les % de terrain comprimés.

Prendre en compte effort H, pour le calcul de idelta. Pour le talus je vous laisse juge.

Il faudra aussi surement la position (et les dimensions) du poteau / bord du massif pour la position de la résultante des efforts ramené sur la fondation par le poteau.

Cordialement."

Bonjour 

Sauf erreur de ma part et jusqu'à preuve du contraire. Seuls les ingénieurs de structure sont actifs et contribuables dans ce site par rapport à nos confrères gèotechniciens que nous espérons prendre part au débat sur ce post.

@invité pas du tout, on n'a pas besoin de connaître explicitement l'effort horizontale à la base H du moment où c'est l'angle d'inclinaison "délta" de la charge qui nous intéresse et que nous allons faire varié pour étudier son influence. C'est l'effort normale N qui est déterminant! H=N.tan(délta). Il en est de même pour les moments de flexion Mx et My que nous allons évaluer implicitement en utilisant les paramètres sans dimension.

Je t'invite dans la mesure du disponible à réfléchir avec moi sur l'évaluation de l'effort normale N pour les cas de bâtiments courants.

Pour le moment je suis entrain de développer une petite application pour traiter l'ensemble des cas de figure. En parallèle à cela, je rédige les fiches d'étude au fur est à mesure pour activer le débat sur ce poste.

On n'a pas besoin des dimensions des poteaux etc ... Nous partons à partir des sollicitations ramenées au centre de gravité de la section de la semelle en contact avec le sol.

Cordialement 

comment_145416
il y a une heure, BELLAMINE a dit :

Bonjour 

Sauf erreur de ma part et jusqu'à preuve du contraire. Seuls les ingénieurs de structure sont actifs et contribuables dans ce site à l'instar de nos confrères gèotechniciens que nous espérons prendre part au débat sur ce post.

@bgc16pas du tout, on n'a pas besoin de connaître explicitement l'effort horizontale à la base H du moment où c'est l'angle d'inclinaison "délta" de la charge qui nous intéresse et que nous allons faire varié pour étudier son influence. C'est l'effort normale N qui est déterminant! H=N.tan(délta). Il en est de même pour les moments de flexion Mx et My que nous allons évaluer implicitement en utilisant les paramètres sans dimension.

Je t'invite dans la mesure du disponible à réfléchir avec moi sur l'évaluation de l'effort normale N pour les cas de bâtiments courants.

Pour le moment je suis entrain de développer une petite application pour traiter l'ensemble des cas de figure. En parallèle à cela, je rédige les fiches d'étude au fur est à mesure pour activer le débat sur ce poste.

On n'a pas besoin des dimensions des poteaux etc ... Nous partons à partir des sollicitations ramenées au centre de gravité de la section de la semelle en contact avec le sol.

Cordialement 

Le but n'est donc pas de vérifier un cas réel, vous voulez comparer les coefficients  entre fascicule 65 et eurocode ?

Sur votre fiche, la vue en plan en bas à gauche me perturbe, surtout si vous comptez appliquer les efforts au centre de gravité de la semelle.

A quoi sera du le moment ? M = H x h (hauteur du massif) en calculant H à partir de idelta.

Pour la descente de charge, un poteau central avec une trame 5x5m = 25m².

Poids propre de plancher : 500kgm²

Charge permanente (cloisons, faux plafond, carrelage chape), entre 75 et 220 kg/m²

Soit pour les charges permanentes : 25 x720 = 18t par niveau

Exploitation à voir selon les bâtiments : 250kg/m² c'est une bonne moyenne (surcharges de bureaux) soit 6.25t par niveau.

Pour un mur de façade, on a mi portée de plancher mais on a du mur de remplissage, donc les charges sont un peut moindre mais ce n'est pas flagrant.

Une bonne évaluation qui englobe beaucoup de cas courants :

Permanente : 15t / niveau

Exploitation : 5t/niveau

Ca me parait une bonne estimation.

Modifié par Invités

  • Auteur
comment_145440

Bonjour

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Pourquoi il est préférable de concevoir une semelle selon le modèle I au lieu du modèle II ? Et dans le cas où l'on fait usage au modèle II. Quelle est la condition à satisfaire pour rester dans les hypothèses de la théorie de Terzaghi de calcul de la capacité portante d'une fondation superficielle ?

Bonne journée

Modifié par BELLAMINE

Invités
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