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A qui revient le calcul et l'engagement sur la valeur de la contrainte admissible sous une fondation superficielle, et pourquoi ?

Posté(e)
comment_145042

Bonjour 

J'ai constaté aux travers les différentes discussions et débats sur ce site, que la question de contrainte admissible d'un sol (je préfère personnellement dire contrainte admissible sous une fondation) n'est pas maîtriser par la quasi-majorité de nos ingénieurs.

Pour cela, j'ai choisi de traiter ce sujet via son titre sous forme d'une question.

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  • Auteur
comment_145449

Bonsoir

Pour se fixer les idées au fur et à mesure de l'avancement du présent sujet. Comparaison des coefficients minorateurs dus à l'inclinaison de la charge entre DTU 13.12, Fascicule 62 titre V et EC7. 

image.thumb.png.52ac840bcbe0303b1e02944f4bd0216c.png

image.thumb.png.a42254a58631bc72ff17837f73fbe53f.png

A vos commentaires ...

  • Auteur
comment_145454

Bonjour

Toujours dans le cadre à se fixer les idées au fur et à mesure de l'avancement du présent sujet. Ci après une illustration graphique de comparaison entre les différents coefficients de minoration dus à l'inclinaison de la charge et de son orientation dans le plan (x,y) de la semelle. Pour une Argile humide de caractéristiques intrinsèques à long terme (Drainée) c'=0,30t/m2 et Phi'=20°.

 image.thumb.png.2bd1c0afba787c1cb855fe4b30c32a71.png

Vos commentaires sont les bienvenus ...

Bon Weekend 

 

  • Auteur
comment_145455
Le 01/10/2020 à 11:19, BELLAMINE a dit :

Bonjour

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Pourquoi il est préférable de concevoir une semelle selon le modèle I au lieu du modèle II ? Et dans le cas où l'on fait usage au modèle II. Quelle est la condition à satisfaire pour rester dans les hypothèses de la théorie de Terzaghi de calcul de la capacité portante d'une fondation superficielle ?

Bonne journée

Bonjour

Mon point de vue personnel sur les deux modèles de conception d'une semelle sus cités :

Nous avons tous assisté et réaliser des essais de compression sur des éprouvettes cylindriques de béton. Pour que cet essai soit considérer dans la gamme des efforts dits de "compression simple". En plus de l'élancement 2 de l'éprouvette de béton, il faut que la charge ou l'effort normal transmis par la presse à béton, soit suffisamment éloigné  de la face supérieure de l'éprouvette de béton. Ceci pour garantir une répartition uniforme des contraintes au niveau de la face de rupture de l'éprouvette. Et si on considère que le béton est un matériaux homogène et isotrope selon la théorie de la mécanique des milieux continus, le mode de rupture de l'éprouvette de béton est généralement conique

 image.png.d69bd3384109e0b345738c48a24b1771.png

Maintenant regardant le modèle de calcul théorique de rupture du sol sous une fondation superficielle, tel qu'il est considéré par  Mr TERZAGHI auteur de la formule :  image.png.f7540823a84715f192aca18231cf2fbe.png

image.png.6eeb72ecbc0545bdcc12689cda22a571.png

Sous la fondation, la rupture du sol est éventuellement conique. La seule différence avec l'éprouvette de béton est relative aux conditions aux limites. Pour l'éprouvette de béton, la déformation transversale se fait sur des conditions aux limites libres, par contre sous une semelle superficielle, il y a présence de la butée du sol ce qui donne le mode de déformation de la zone II.

image.png.b53983b1ac888d34e24b00cde972a1ee.png  

La nature se comporte toujours d'une façon analogique !!!!

Et pour que ces conditions du modèle de calcul théorique soient remplies ou satisfaites : les contraintes transmises au sol par le biais de la semelle sous l'action d'un effort normal centré, devront est être UNIFORMEMENT REPARTIE  

image.png.85498f18c911638252fd8ac547850709.png

Donc, finalement entre la charge transmise par le poteau est le sol, il doit y avoir un éloignement suffisant pour que celle ci (la charge), arrive uniformément répartie sur le sol d'assise. C'est l'hypothèse fondamentale pour laquelle la formule de Mr THERZAGHI a été élaborée théoriquement. Il est donc évidement que pour pouvoir utiliser une formule, il faut que la conception de la semelle se fait de telle manière à satisfaire au mieux les hypothèses pour lesquelles cette formule a été élaborée par son auteur ! 

image.png.3e9a8028d5bb20bcc30b0acc8ba0373a.png

A vous lire d'avantage ...

 

 

 

 

comment_145460
Il y a 2 heures, BELLAMINE a dit :

 

image.png.3e9a8028d5bb20bcc30b0acc8ba0373a.png

A vous lire davantage ...

 

 

 

 

Une hauteur suffisante pour considérer le massif rigide (avec un massif souple, la répartition de contrainte sous la fondation n'est plus la même). Je laisse la réponse à d'autres, ça n'a pas l'air de déchainer les foules...

  • Auteur
comment_145465

"Une hauteur suffisante pour considérer le massif rigide (avec un massif souple, la répartition de contrainte sous la fondation n'est plus la même). Je laisse la réponse à d'autres, ça n'a pas l'air de déchainer les foules..."

Oui certainement, mais on peut se demander, quel est le modèle de conception de la semelle le plus avantageux des deux pour le bâtiment ? 

Quels sont les avantages et les inconvénients de chacun ?

Merci pour tes contributions 

  • Auteur
comment_145476

Bonjour

Toujours dans le cadre de se fixer les idées au fur et à mesure de l'avancement du présent sujet. A chaque fois que je constat quelle que chose qui me parait intéressante pour le partage, je revient vers vous pour le présenter à toute fin utile.

Regardant les formules des coefficients de minoration de l'EC7 comme suit :

image.png.a8a176aed64ab7fdcf6f38217dea2078.png

Ce qui m'intéresse, est le terme entre parenthèse à savoir  image.png.394bf2340053ff4b2a10b583ed146b00.png 

Si nous désignons par "d" l'angle d'inclinaison que fait Vd avec V on a H = V.tan(d)

En partant de ce qui est généralement en vigueur : les géotechniciens ont tjrs la tendance à fixer une contrainte admissible du sol (ELS) Qa (je ne rentre pas pour le moment, dans les considérations de justifications et de calcul de cette valeur, telles quelles sont vues par nos confrères géotechniciens).

L'ingénieur de structure en dimensionnant sa semelle après avoir fait sa descente de charge et les combinaisons d'actions à l'ELS, va écrire pour les dimensions minimales de sa semelle V/A = Qa  ==> V = A.Qa  d'où

image.png.915c71f0500c8886135443a79e9383b2.png   cette expression ne dépendant que de d !

Donc, pour un rapport B/L = 1  (ou autre) correspondant à une semelle carrée par exemple : les coefficients de minoration  igama, iq et ic conservent les mêmes valeurs pour "d" donné, que se soit un R+2 ou R+25 c'est pareil.  Ce qui est en contradiction avec le contexte réglementaire des EC7 !!!

Autrement dit, pour un sol donné, les coefficients de minoration des EC7, dépendent de trois arguments à savoir V, d et A (ou V, H et A). Avec Qa ils ne dépendent que de d, un seul argument.  

A vous lire .....

 

 

Modifié par BELLAMINE

  • Auteur
comment_145482
Le 01/10/2020 à 11:19, BELLAMINE a dit :

Bonjour

image.png.ffa83dc205b245c0ca17fc6df4a69efd.png

 

Pourquoi il est préférable de concevoir une semelle selon le modèle I au lieu du modèle II ? Et dans le cas où l'on fait usage au modèle II. Quelle est la condition à satisfaire pour rester dans les hypothèses de la théorie de Terzaghi de calcul de la capacité portante d'une fondation superficielle ?

Bonne journée

Bonjour

Le modèle I de conception des semelles est plus avantageux que celui du modèle II pour les raisons suivantes :

1 - sa rigidité est nettement supérieure à celle du modèle II. Donc, la transmission de la charge au sol se fait d'une manière plus proche des hypothèses théoriques de répartition uniforme. La pente de redressement depuis le talon de la semelle vers le poteau renforce la rigidité de l'ensemble de la semelle. Ce redressement en pente est similaire à des goussets métalliques qui renforce la rigidité d'une plaque en métal. Ci après une illustration dans ce sens, de la conception de la plaque pour l'essai de plaque :

image.png.bdabb16a792a5c605ca18590b4e3c33d.png

2 - Il est plus économique, au lieu de garder la même épaisseur du talon, nous pouvons la réduire en prévoyant une pente de redressement vers le poteau.

 image.png.77f27f4f58c005f6cc9edd6e53328dd8.png

3 - En fin une remarque que j'ai relevé aux travers certains messages de discussion sur ce site, qui se caractérise par la confusion pour certains membres entre longrine et chainage en fondation

Une longrine est un élément "barre", c'est une poutre de liaison ancrée dans les semelles. Par contre un chainage de fondation est aussi un élément "barre", c'est une poutre de liaison ancrée dans les futs de poteau. 

Souvent, dans les rapport d'études géotechniques, nous rencontrons une recommandation sur le type de fondation suivante : "Double longrine et/ou double chainage" :) 

Le système de double longrine n'existe pas : il s'agit plutôt d'une longrine + un chaine ou alors un double chainage ou poutre échelle.     

image.thumb.png.3aaa99a637cbc1ecbee9eaf8e1f1a2f8.png

Cordialement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Modifié par BELLAMINE

comment_145487
Il y a 12 heures, BELLAMINE a dit :

Une longrine est un élément "barre", c'est une poutre de liaison ancrée dans les semelles. Par contre un chainage de fondation est aussi un élément "barre", c'est une poutre de liaison ancrée dans les futs de poteau

bonjour,

désolé, ou alors c'est moi qui suis out ou alors vous remettez en cause toute la terminologie du bâtiment

OuAllahou A3lam

A+

  • Auteur
comment_145489
Il y a 3 heures, FRIDJALI a dit :

bonjour,

désolé, ou alors c'est moi qui suis out ou alors vous remettez en cause toute la terminologie du bâtiment

OuAllahou A3lam

A+

Bonjour

Et c'est quoi alors d'après vous la différence entre longrine et chainage en fondation ? 

A vous lire ...

comment_145490

bonjour,

je ne sais pas d'ou proviennent ces schémas mais il me semble qu'il concerne surtout la façon de reprendre le moment du à l'excentrement d'une semelle mitoyenne.

dans la figure 1 et 2 l'élément présenté est plutôt une poutre de redressement qu'une longrine.

la fig 3 représente une PR en bas et une longrine en haut.

la fig 4 représente une longrine en haut et un tirant en bas.

la fig 5  représente effectivement une poutre échelle; mais je n'en vois pas l'utilité.

OuAllahou A3lam

A+

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