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Liaisons horizontales entre fondations - EUROCODE 8 - P5 art5.4.1.2

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comment_146979

Bonjour, 

Je réalise une conception d'un bâtiment de catégorie III en zone de sismicité 3, classe DCM.

Le bâtiment sera fondé sur Pieux, reprenant un réseaux de longrines + dalles portées.

Les têtes de pieux reprennent des longrines de 60ht à 80ht. Les têtes de pieux ont une hauteur de 45ht à 75ht selon le cas.

 

Selon l'Eurocode 8 P5 art 5.4.1.2 (3) : "Les poutres du plancher inférieur d'un bâtiment peuvent être considérées comme longrines pour autant qu'elles soient situées à une distance de la face inférieur des têtes de pieux inférieur à 1m"

Doit-on comprendre  :

- une limite fixée à 1m entre l'arase inférieure de la tête et l'arase inférieure de la longrine ? 

- une limite fixée à 1m entre l'arase inférieure de la tête et l'arase supérieure de la longrine ? 

 

Si la limite est dépassée, y a t'il obligation de prévoir une longrine dans l'autre direction (hors sol de classe A) ? Y-a t'il une autre façon de justifier le dépassement ? 

 

(Dans mon cas on ne peut pas rehausser l'arase inférieures des têtes, ni le niveau fini du Rdc)

739120283_extraitEC8.thumb.png.9beb44e1e7c6c5d851acc7e71c828fd8.png

Merci pour le temps que vous prendrez à m'apporter des informations.

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  • Bonjour  Et voilà, quand j'ai dit dans l'autre post "À qui revient....." qu'une longrine est tjrs liée à ses deux extrémités à la semelle pour servir comme une poutre de redressement, certains su

  • Tony_Contest
    Tony_Contest

    Bonjour, Oui c'est ça : pb des poteaux courts et déplacements latéraux différentiels qui oblige à rajouter des éléments de liaison si on ne veut pas se lancer dans le calcul (interaction sol/stru

  • Tony_Contest
    Tony_Contest

    Bonjour, 1m entre l'arase supérieure de la longrine et le dessous de la tête de pieux. Cela oblige (souvent) à encastrer les longrines dans les têtes. Presse des ponts et chaussées, AFPS : D

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comment_146989

bonjour

je trouve ton sujet super a discuter je reviendra après mon consultation des docs pour te répondra convenablement

envoi moi e-mail test pour je puisse t’envoyera des docs a taille volumineux traitant ce sujet

cordialement

  • Membre Leader
comment_147000
Il y a 18 heures, donikian a dit :

Bonjour, 

Je réalise une conception d'un bâtiment de catégorie III en zone de sismicité 3, classe DCM.

 

Le bâtiment sera fondé sur Pieux, reprenant un réseaux de longrines + dalles portées.

Les têtes de pieux reprennent des longrines de 60ht à 80ht. Les têtes de pieux ont une hauteur de 45ht à 75ht selon le cas.

 

Selon l'Eurocode 8 P5 art 5.4.1.2 (3) : "Les poutres du plancher inférieur d'un bâtiment peuvent être considérées comme longrines pour autant qu'elles soient situées à une distance de la face inférieur des têtes de pieux inférieur à 1m"

Doit-on comprendre  :

- une limite fixée à 1m entre l'arase inférieure de la tête et l'arase inférieure de la longrine ? 

- une limite fixée à 1m entre l'arase inférieure de la tête et l'arase supérieure de la longrine ? 

 

Si la limite est dépassée, y a t'il obligation de prévoir une longrine dans l'autre direction (hors sol de classe A) ? Y-a t'il une autre façon de justifier le dépassement ? 

 

(Dans mon cas on ne peut pas rehausser l'arase inférieures des têtes, ni le niveau fini du Rdc)

739120283_extraitEC8.thumb.png.9beb44e1e7c6c5d851acc7e71c828fd8.png

Merci pour le temps que vous prendrez à m'apporter des informations.

Bonjour,

1m entre l'arase supérieure de la longrine et le dessous de la tête de pieux. Cela oblige (souvent) à encastrer les longrines dans les têtes.

Presse des ponts et chaussées, AFPS : Dispositions constructives parasismiques : voir schémas page 130.

DispositionConstructive_h-1m.pdf

Si cette condition ne peut pas être respectée, il faut effectivement ajouter un tirant/buton qui liaisonne toutes les têtes

 

 

Modifié par Tony_Contest

comment_147003
Il y a 5 heures, Tony_Contest a dit :

Bonjour,

1m entre l'arase supérieure de la longrine et le dessous de la tête de pieux. Cela oblige (souvent) à encastrer les longrines dans les têtes.

Presse des ponts et chaussées, AFPS : Dispositions constructives parasismiques : voir schémas page 130.

DispositionConstructive_h-1m.pdf 283.3 Ko · 0 downloads

Si cette condition ne peut pas être respectée, il faut effectivement ajouter un tirant/buton qui liaisonne toutes les têtes

 

 

Bonjour 

Et voilà, quand j'ai dit dans l'autre post "À qui revient....." qu'une longrine est tjrs liée à ses deux extrémités à la semelle pour servir comme une poutre de redressement, certains sur ce site n'ont pas été content. Si la liaison se fait dans les fûts des poteaux, il s'agit d'un chaînage ou double chaînage formant une poutre échelle.

 

Screenshot_20201220-112547_1.jpg

Et pour répondre à ce sujet. Effectivement on trouve certaines ambiguïtés sur les textes réglementaires et on n'arrive pas à comprendre exactement le contenu de certains articles. 

Pourquoi ? Parce que tout simplement nous les ingénieurs et contrairement à nos confrères architectes, nous n'avons pas l'habitude et le réflexe pour prendre un crayon et faire un dessin illustratif plus parlant que du bla bla d'écriture. 

Les premières lettres inventées par l'être humain pour écrire était sous forme de dessin d'images.

Modifié par BELLAMINE

  • Auteur
comment_147009

Bonjour, 

Je vous remercie tout d'abord pour toutes vos réponses.

Selon le guide AFPS la coupe de principe est effectivement claire.

Dans mon cas d'étude, avec l'impossibilité d'augmenter l'arase de recepage des Pieux (niveau de plateforme figé) et de modifier le niveau fini du projet, Il faudrait prévoir une liaison perpendiculaire à chaque fois que cette distance n'est pas respectée.

Vu le nombre de pieux cela est assez contraignant économiquement.

 

A mon sens il faut distinguer deux choses : 

- Proscription des poteaux courts;  sur ce point on pourrait imaginer la mise en place de têtes avec une plus grande hauteur totale Mais:

- il faut assurer le comportement monolithique des fondations pour cela il faut s'intéresser aux déplacements différentiels des fondations isolées et les limiter (voir Victor Davidovici 17 art1.8.8) si les limites de déplacements différentiels ne sont pas dépassées ou si leurs effets sont pris en compte dans les calculs alors on pourrait ne pas prévoir de liaison perpendiculaire Mais : 

Dans la pratique, étudier les déplacements différentiels d'un bâtiment et leur effets d'une centaines de têtes est trop chronophage donc on suit les dispositions AFPS par mesure de sécurité et on met en place les tirants-butons (blocage des déplacements différentiels).

 

(Au PS92 la limite était fixée à 1,2m)

Modifié par donikian

  • Membre Leader
comment_147017
Il y a 13 heures, donikian a dit :

Bonjour, 

Je vous remercie tout d'abord pour toutes vos réponses.

Selon le guide AFPS la coupe de principe est effectivement claire.

Dans mon cas d'étude, avec l'impossibilité d'augmenter l'arase de recepage des Pieux (niveau de plateforme figé) et de modifier le niveau fini du projet, Il faudrait prévoir une liaison perpendiculaire à chaque fois que cette distance n'est pas respectée.

Vu le nombre de pieux cela est assez contraignant économiquement.

 

A mon sens il faut distinguer deux choses : 

- Proscription des poteaux courts;  sur ce point on pourrait imaginer la mise en place de têtes avec une plus grande hauteur totale Mais:

- il faut assurer le comportement monolithique des fondations pour cela il faut s'intéresser aux déplacements différentiels des fondations isolées et les limiter (voir Victor Davidovici 17 art1.8.8) si les limites de déplacements différentiels ne sont pas dépassées ou si leurs effets sont pris en compte dans les calculs alors on pourrait ne pas prévoir de liaison perpendiculaire Mais : 

Dans la pratique, étudier les déplacements différentiels d'un bâtiment et leur effets d'une centaines de têtes est trop chronophage donc on suit les dispositions AFPS par mesure de sécurité et on met en place les tirants-butons (blocage des déplacements différentiels).

 

(Au PS92 la limite était fixée à 1,2m)

Bonjour,

Oui c'est ça : pb des poteaux courts et déplacements latéraux différentiels qui oblige à rajouter des éléments de liaison si on ne veut pas se lancer dans le calcul (interaction sol/structure).

 

Si le post vous a aidé, pensez à noter un petit merci ou un coeur en bas à droite.

 

Bon courage : pour l'ISS, voir ouvrage "Pratique de l'intéraction sol-structure sous séisme" par stéphane Brulé et Fahd Cuira.

 

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