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comment_12172

salut tous le monde.....

j'ai a étudier un établissement scolaire implanter dans une zone sismique (zone III). le rapport géotechnique ne donne pas grand chose les seules données que j'ai c :

1. contrainte moyenne du sol 1 bars

2. le sol est une marne gonflante et tassante (le rapport ne donne pas les paramètres de gonflement : pression et potentiel de gonflement)

3. présence d'une nappe phréatique (le rapport ne donne pas le niveau de cette nappe)

sachant qu'il ya des blocs en R+1 a R+2. les entre axes des poteaux deux files 3.30 et 6.00 ce que je cherche:

1. comment introduire l'effet du gonflement dans le calcul des fondations?

2. si je prend des semelles filantes esq ca résoud le problème??

3. pour ce type de sol les semelles filantes seront obligatoirement dans les deux directions ????

:hurt1: :hurt1: :hurt1:

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  • bentafat_rachid
    bentafat_rachid

    ARGILE GONFLANTE NE SIGNIFIE PAS LA RUINE il faut estimer la pression du gonflement et la comparer avec la pression des charges verticales .....LA PRESSION DU GONFLEMENT SERA CONTREBALANCER PAR LA PRE

  • OmdaGéo
    OmdaGéo

    Salut J'ai pas une experiance dans ce domaine mais j'ai quelque chose théorique extrait d'un pfe 2007 ( geologie de l'ingenieur ) sur le traitement des sols gonflants par l’ajout de sable dunaire

  • A mon avis , le rapport géotechnique doit spécifier le niveau d'assise, le niveau de de la nappe phréatique , le mode de fondations proposé en fonction de la contrainte admissible du sol, et le calcul

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comment_12190

A cause, du temps et la pression du promoteur, l'ingénieur oublie les normes et les hypothèses de calcul, et se met dans la merde!!! Dans ton cas, tu manques de données, et hypothèses de calcul, ou bien, tu dois disposer de ces éléments ou tu te ritires... Le métier de l'ingénieur est une grande responsabilité.. En tunise, l'ingénieur est responsable de son étude pendant 10 ans!!! Je sais pas si c'est le cas en algérie, et surtout, c'est plus dur pour vous, vous avez des constructions parasismiques contrairement à nous en Tunisie!!!

  • Auteur
comment_12193

le maitre de l'ouvrage a exigé .... il ya pire que ça rachid et je veux pas dire plus.... restant dans le gonflement: si j'ai la pression de gonflement par exemple 6 bars avec quelle valeure on doit la comparée ????

  • Auteur
comment_12197

merci rachid pour ces liens . en faite j'ai pas un problème avec le phénomène de gonflement : ces processus, la théorie de la double couche, comment mesurer la pression et le potentiel meme l'indice de gonflement par l' essai oedométrique ou triaxial, les paramètres liés au gonflement comme les limites de consistance la variation de la teneur en eau la capacité d'échange cationique, ..... ect car je suis en phase mémoire de magister sur la stabilisation des sols gonflants par la chaux. mon problème est le passage de la théorie à la pratique ou si je peu dire le passage de la géotechnique au béton armé. comment concepter et comment prendre en compte le gonflement dans les calculs béton armé ???? c ça mon problème merci

comment_12198

PrescriptionPPR.gif

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Les fondations sur semelle doivent être suffisamment profondes pour s’affranchir de la zone superficielle où le sol est sensible à l’évaporation. A titre indicatif, on considère que cette profondeur d’ancrage, qui doit être au moins égale à celle imposée par la mise hors gel, doit atteindre au minimum 0,80 m en zone d’aléa faible à moyen et 1,20 m en zone d’aléa fort. Une construction sur vide sanitaire ou avec sous-sol généralisé est préférable à un simple dallage sur terre-plein. Un radier généralisé, conçu et réalisé dans les règles de l’art, peut aussi constituer une bonne alternative à un approfondissement des fondations.

# es fondations doivent être ancrées de manière homogène sur tout le pourtour du bâtiment (ceci vaut notamment pour les terrains en pente (où l’ancrage aval doit être au moins aussi important que l’ancrage amont) ou à sous-sol hétérogène. En particulier, les sous-sols partiels qui induisent des hétérogénéités d’ancrage sont à éviter à tout prix.

# La structure du bâtiment doit être suffisamment rigide pour résister à des mouvements différentiels, d’où l’importance des chaînages haut et bas.

# Deux éléments de construction accolés et fondés de manière différente doivent être désolidarisés et munis de joints de rupture sur toute leur hauteur pour permettre des mouvements différentiels.

# Tout élément de nature à provoquer des variations saisonnières d’humidité du terrain (arbre, drain, pompage ou au contraire infiltration localisée d’eaux pluviales ou d’eaux usées) doit être le plus éloigné possible de la construction. On considère en particulier que l’influence d’un arbre s’étend jusqu’à une distance égale à au moins sa hauteur à maturité.

# Sous la construction, le sol est à l’équilibre hydrique alors que tout autour il est soumis à évaporation saisonnière, ce qui tend à induire des différences de teneur en eau au droit des fondations. Pour l’éviter, il convient d’entourer la construction d’un dispositif, le plus large possible, sous forme de trottoir périphérique ou de géomembrane enterrée, qui protège sa périphérie immédiate de l’évaporation.

# En cas de source de chaleur en sous-sol (chaudière notamment), les échanges thermiques à travers les parois doivent être limités par une isolation adaptée pour éviter d’aggraver la dessiccation du terrain en périphérie.

# Les canalisations enterrées d’eau doivent pouvoir subir des mouvements différentiels sans risque de rompre, ce qui suppose notamment des raccords souples au niveau des points durs.

  • Auteur
comment_12199

Pour 6 bars il faut mettre un massif en gros béton de hauteur plus que que 1m comme assise des semelles...

par exemple j'ai un bloc de 20mètres par 10 mètres avec des semelles isolées comment dimensionnées ces massifs pour ces 6 bars ????

comment_12200

Salut

J'ai pas une experiance dans ce domaine mais j'ai quelque chose théorique extrait d'un pfe 2007 ( geologie de l'ingenieur ) sur le traitement des sols gonflants par l’ajout de sable dunaire

CONSEQUENCES DU GONFLEMENT :

Les désordres provoques par le gonflement affectent généralement les constructions apportant de faible contrainte sur le sol support. La pathologie dépend du type d’ouvrage. Voila ce qui concerne le cas des bâtiments légers et des chaussées.

1-Cas des bâtiments :

Les bâtiments et particulièrement les maisons individuelles construits sans précautions sur sols gonflants présentent souvent des figures de dégradation, La figure illustre les différents types de dégâts causes à un bâtiment qui repose sur un sol sujet au gonflement ou au retrait.

batimentia2.jpg

Figure : Formes de dégâts sur des bâtiments reposant sur des terrains gonflants, (Mouroux et al. 1987)

2-Cas des chaussées :

Le gonflement peut provoquer des désordres importants à la structure de la chaussée .Ce

phénomène est causé par des variations de teneur en eau du sous sol. Il peut être attribue au climat et à la surcharge.

Les désordres subits par la chaussée se résument dans la figure :

chausseaw1.jpg

Figure : Forme des désordres subits par la chaussée

-TECHNIQUES DE CONSTRUCTION EN TERRAIN GONFLANT :

Lorsque la construction d’un ouvrage traverse une zone de terrain gonflant, le dimensionnement doit absolument prendre en compte le risque de gonflement pendant ou après l’excavation, afin d’assurer la stabilité de l’ouvrage au cours de son existence. Les descriptions suivantes illustrent les deux techniques utiliser pour construire en terrain gonflant :

1-Techniques simples de construction des fondations :

? Semelles superficielles sur remblai (Figure ):

• Décapage partiel des sols gonflants, avec déborde de 2 m par rapport aux murs extérieurs.

• Pose d’une membrane imperméable sur la plate-forme.

• Réalisation d’un remblai compacté de 1,3 à 1,5 m d’épaisseur (peu perméable et inerte à l’eau, donc peu argileux).

• Les constructions seront fondées très superficiellement avec une semelle de fondation armée et chaînage linteau continu courant au sommet des baies.

• Réalisation d’un trottoir et d’une couverture anti-érosion.

ssupsp3.jpg

Figure : Semelle superficielle sur remblai

? Semelles superficielles sur remblai partiel + vide sanitaire (Figure):

• Le remblai partiel situé sous la semelle devra être composé d’un sol permettant d’amortir le plus possible le gonflement.

• Une bonne imperméabilité du trottoir.

• Les semelles et la dalle portée sur vide sanitaire devront être particulièrement bien armées.

• La structure devra être flexible avec renforcement des angles.

ssup2am7.jpg

Figure : Semelle superficielle sur remblai partiel + vide sanitaire

? Fondation profonde (puits ou pieux) (Figure):

• Eviter l’adhérons entre terrain et fut des colonnes pour empêcher tout soulèvement par

adhérence.

• Dégager impérativement les poutres longrines liant les têtes de puits ou de pieux par un

vide inférieur d’une vingtaine de centimètres.

• Le plancher porté avec vide sanitaire.

ssprofgd6.jpg

Fig : Fondation profonde (puits ou pieux)

2-Les techniques de stabilisation utilisées :

Le traitement des sols est souvent opéré pour augmenter leur résistance, pour réduire ou

augmenter leur perméabilité ainsi que pour diminuer leur compressibilité. Il est, aussi utilisé

pour minimiser la sensibilité du sol aux variations de la teneur en eau comme dans le cas des

sols expansifs.

Parmi les techniques de stabilisation les plus couramment utilisées , on distingue :

• La stabilisation mécanique.

• La stabilisation thermique.

• La stabilisation chimique (par additifs).

Dans le tableau suivant, on donne les principaux avantages et inconvénients de chaque

procédé.

tableaudd5.jpg

Tableau : Avantages et inconvénients des techniques de stabilisation couramment utilisées

Récemment, la stabilisation par ajout du sable est une technique semble donner des résultas encourageants telles que la diminution des limites de consistances et la réduction de potentielle de gonflement proportionnellement à la quantité de sable additionné

comment_12202

La capacité portante du gros béton peut aller de 5 à 10 bars .. Chez nous en Tunisie, la valeur accptée par le bureau de contrôle est 6 bars ...

Par exeple si on a 60t la semelle est de 1mx1m...

Et le gros béton repose sur le sol de capacité portante 1 bar ( dans ton cas )

les dimensions de gros béton est racine de 6.. donc : 2.5mx2.5m

La règle de débord minimum donne une e hauteur minimale du gros béton : hmin =2.5-1 =1.5m...Par exemple pour une hauteur de gros béton de 1.5m de masse volumique 2.2t/m3 : elle peut vaincre 2.2x1.5m= 3.3t/m3 = 0.33bar comme pression de gonflement équilibrée par le poids du gros béton au moment du coulage de gros béton, et puis s'ajoutent petit à petit les charges du bâtiment ...

Mais l'essentiel, à long terme, est d'éloigner l'argile gonflante contre le venues d'eau , et conserver sa teneur en eau intacte...

6bars c trop comme pression de gonflement peut être 0.6bars, ou tu veux dire 6t/m2...............!!!!

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