bonjour 

1-le glissement est vérifié sur arche mur de soutènement , j'ai remarque qui vérifie ca en calculant le rapport H/V qui doit être inférieur a 0.5  alors que personnellement j'ai calculé ca par le fameux formule v*tan(2/3*δ)/H qui doit être inférieur a 1.5 et il n'est pas vérifié même avec des grands dimensions. 

2-comment je peut corrigé le problème de contraintes d'acier dépassées ?

 

 

Modifié Mai 10, 20222 a par Moulaye Chrif

Bonjour,

Pouvez-vous nous donner les caractéristiques Y,C,phy du sol (en tirets orange sur votre schéma), la valeur de la portance sous la semelle ainsi que la valeur de la surcharge sur le terrain amont de manière à ce que l'on puisse reproduire votre calcul ?

Cordialement

bonjour .

gama sol =20 kn/m3 , c=0 et phy = 30° et la portance est environ 2 bar .

et merci d'avance 

Re bonjour,

Pour compléter vos hypothèses j'ai également considéré :

• densité du béton armé : 25 kN/m3
• surcharge amont infinie : 10 kN/m² - variable - avec psi0 = 0.7 et psi2 = 0.3
• fck = 35 MPa - enrobage 50 mm
• les différentes combinaisons EC7

Je n'ai pas ARCHE mais en utilisant une autre appli il vient les résultats suivants :

Il y a effectivement une combinaison qui ne passe pas au glissement à l'ELU - mais de peu, il suffit donc de légèrement augmenter la surface de la semelle :

 

Et pour les armatures :

 

Donc a priori votre mur est justifié : il y a bien une situation non justifiée au glissement à l'ELU mais de peu et en plus vous ne considérez ni butée (ce qui est prudent) ni poids des terres sur le patin avant (mais normalement la semelle de votre mur sera complètement enterrée donc chargée par le poids des remblais qui la recouvrent). Au pire, vous pouvez augmenter le talon de 10 cm.

Cordialement

Modifié Mai 10, 20222 a par lelab
erreur

bonjour , merci bcp de votre attention.

en fait le mur est un voile périphérique qui ce comporte structuralement comme un mur de soutènement et c'est pour cela qu'il y'a pas de terre sur le patin a l'intérieur de l'ouvrage.

le problème c'est que manuellement le mur n'est pas vérifié au glissement , il est loin des valeur limite même avec un patin de 1.2 m   au contraire sur arche il est vérifié avec 1m de patin.

et le problème de contrainte 'armature est toujours présent.

merci en tous cas.

 

C'est quoi comme ouvrage ?

 

batiment (ss +rdc+7 étages), le voile est situé au sous sol 

 

bonour,

votre voile peut avoir, selon votre conception, trois comportements différents.

le voile est intégré à la structure- ce qui semble être votre cas.

le voile est plaqué contre la structure.

le voile est éloigné de la structure .

dans le premier cas le voile est calculé avec la structure sous l'effet des poussées et de la surcharge éventuelle.

dans le cas 2 le voile est calculé comme une dalle s'appuyant sur les poteaux et les poutres de planchers. tenir compte des réactions d'appuis lors du calcul de la structure.

dans le cas 3 , il est calculé comme un mur classique en ignorant la cohésion et la butée. pour améliorer la stabilité au glissement il faudrait intégrer une bèche au patin ( ou à la semelle si o, ne peut pas jouer sur les dimensions.

OuAllahou A3lam

A+

Ok donc :

- pour le glissement, la semelle du voile peut être butonnée, par des longrines, en appui sur les semelles des voiles en refend du bâtiment,

- s'agissant d'un sous-sol, le voile enterré sera maintenu en tête par le plancher du RDC. Avec une simple poussée des terres sur 2.80 mètres de hauteur, je ne comprend pas comment la contrainte dans les aciers peut être dépassée.

Cordialement

 

Bonjour 

Le modèle de calcul le plus élaborer que je vois personnellement est l'équivalent d'un caisson enterré enfermé sur sa partie supérieure par la présence du plancher haut du sous sol. 

Vous avez donc deux situations à prévoir à savoir :

1- situation provisoire (à court terme) avant la réalisation du plancher haut du sous sol pour laquelle la modélisation du voile est équivalente à une plaque libre du coté plancher haut sous sol, articulée en pied et encastré à gauche et à droite au niveau des liaisons avec les voiles périphériques.

2- situation durable (à long terme) idem 1 sauf sur le coté plancher haut du sous sol faut considérer la plaque comme simplement appuyée 

Cordialement

il y a 19 minutes, BELLAMINE a dit :

Bonjour 

Le modèle de calcul le plus élaborer que je vois personnellement est l'équivalent d'un caisson enterré enfermé sur sa partie supérieure par la présence du plancher haut du sous sol. 

Vous avez donc deux situations à prévoir à savoir :

1- situation provisoire (à court terme) avant la réalisation du plancher haut du sous sol pour laquelle la modélisation du voile est équivalente à une plaque libre du coté plancher haut sous sol, articulée en pied et encastré à gauche et à droite au niveau des liaisons avec les voiles périphériques.

2- situation durable (à long terme) idem 1 sauf sur le coté plancher haut du sous sol faut considérer la plaque comme simplement appuyée 

Cordialement

Donc ceci dit vous n'avez qu'à modéliser votre plaque (voile) par éléments finis en imposant vos conditions sur les bords pour chaque situation de justification (provisoire et durable) et d'appliquer les charges. Ensuite, faut vérifier la capacité portante du sol sous l'action des charges verticales et éventuellement horizontale le cas échéant. Et vous n'avez pas à se soucier du glissement du fait de la présence de la structure en fondations (semelles, longrines et chainages de liaison)

Cdlt 

Modifié Mai 11, 20222 a par BELLAMINE