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comment_157797
Bonjour tous le monde, j’espère que vous allez tous bien,
J'ai une structure en charpente métallique en R+2, cette structure sera implantée à proximité d'un talus d'une hauteur de 9.00 mètres, donc la nécessité de prévoir un mur de soutènement. Le maitre de l'ouvrage a proposé d'intégrer le mur de soutènement avec la structure comme suit : la file des poteaux métalliques de l'axe E sera posée en dessus de la tête du mur (par le biais de futs en BA), pour cela je vous pose les questions suivantes :
1- Pour la justification de la stabilité du mur de soutènement, est ce qu'on peut considérer qu'il va se comporter comme une poutre verticale bi-encastrée (encastrement à la base, et en tête au niveau de sa jonction avec le poteau métallique), autrement dit, est ce que la structure métallique empêche le déplacement du mur au niveau de sa tête ?
2- Pour le calcul de la structure métallique, est ce qu'on prend en considération les effets de la poussée des terres transmises par le mur de soutènement dans le dimensionnement des éléments structuraux ?
Merci de me répondre

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  • Bonjour, Il y a 2 solutions : - soit le mur de soutènement est indépendant. Dans ce cas, c'est le mur qui est encastré en pied uniquement donc un très gros mur à prévoir sur 9 m de haut. La

  • Bonjour,   Pour compléter sur les tirants, attention aux conditions d'entretien et suivi des ouvrages et si il y pourrait y avoir des projets d'aménagement derrière le mur?

  • Oui ça peut se faire mais il faut transmettre le moment dans la structure métallique, et ce sera un moment assez costaud. Cela se fait mais je ne suis pas sur que ce soit très économique. Il faudrait

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comment_158187

Bonjour tout le monde,

J'ai un talus à soutenir qui est d'une hauteur totale 'à partir du niveau du terrain naturel) égale à 8.60 mètres. Le bon sol est à 3.50 mètres de profondeur selon le rapport géotechnique, donc la hauteur totale d'un éventuel mur de soutènement serait égale à 12.10 mètres ! Quel type de mur de soutènement à prévoir dans ce cas là ?
Une autre question, est ce qu'un mur avec dallette de frottement sera une bonne solution pour soutenir un talus d'une telle hauteur (8.60 mètres) ?

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comment_158193

Bonjour,

 

Pour compléter sur les tirants, attention aux conditions d'entretien et suivi des ouvrages et si il y pourrait y avoir des projets d'aménagement derrière le mur?

comment_158206
Il y a 8 heures, USTHB2013 a dit :

Bonjour tout le monde,

J'ai un talus à soutenir qui est d'une hauteur totale 'à partir du niveau du terrain naturel) égale à 8.60 mètres. Le bon sol est à 3.50 mètres de profondeur selon le rapport géotechnique, donc la hauteur totale d'un éventuel mur de soutènement serait égale à 12.10 mètres ! Quel type de mur de soutènement à prévoir dans ce cas là ?
Une autre question, est ce qu'un mur avec dallette de frottement sera une bonne solution pour soutenir un talus d'une telle hauteur (8.60 mètres) ?

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Bonjour

Une autre question, est ce qu'un mur avec dallette de frottement sera une bonne solution pour soutenir un talus d'une telle hauteur (8.60 mètres) ?

Nous ne pouvons rien prédire pour votre question sans faire les calculs et voir qu'es ce que ça donne. La variante dalettes de frottement est tjrs envisageable. Elle permet aussi si les dalettes seules sont insuffisantes de minimiser le nombre de tirants d'ancrage pour la variante dalettes + tirants  

  • Auteur
comment_158212
Il y a 5 heures, BELLAMINE a dit :

Bonjour

Une autre question, est ce qu'un mur avec dallette de frottement sera une bonne solution pour soutenir un talus d'une telle hauteur (8.60 mètres) ?

Nous ne pouvons rien prédire pour votre question sans faire les calculs et voir qu'es ce que ça donne. La variante dalettes de frottement est tjrs envisageable. Elle permet aussi si les dalettes seules sont insuffisantes de minimiser le nombre de tirants d'ancrage pour la variante dalettes + tirants  

Monsieur BELLAMINE,

Où je peux trouver un exemple de calcul d'un mur avec dallettes de frottement ?

Il y a 7 heures, Tony_Contest a dit :

Bonjour,

Idem Bellamine : tirants pour minimiser le mur, à voir avec le voisin (si c'est un voisin à coté).

Regles sur les tirants : https://www.geotechnique-journal.org/articles/geotech/pdf/2019/04/geotech200007s.pdf

Principe de soutènement : https://en.calameo.com/read/002903073cb54d7e1f39c

Bon courage.

Merci beaucoup pour le partage de documents

comment_158216
Il y a 7 heures, USTHB2013 a dit :

Monsieur BELLAMINE,

Où je peux trouver un exemple de calcul d'un mur avec dallettes de frottement ?

Merci beaucoup pour le partage de documents

Bonjour 

Ici vous êtes confronter à un choix de variante pour ton projet. Pour le moment faut faire un calcul macroscopique. La démarche que je vous propose est la suivante :

** dresser le bilan des actions 

** attention pour les actions de charges permanentes. Il y a un Gmin et un Gmax dans les combinaisons d'actions selon le fascicule 62 titre V

** pour la poussée des terres derrière le mur ne prend pas en considération l'effet et la présence des dalettes. Donc répartition triangulaire de la poussée des terres de haut vers le bas. Et cela tombe dans le sens de la sécurité pour la stabilité du mur en service.

** ramener les efforts (effort normal, moment renversant et moment stabilisant) au centre de gravité de la semelle du mur.

** le cumul des efforts obtenus selon la théorie de calcul dès murs de souténement est au mètre linéaire de longueur. Donc faut multiplier ces efforts par la longueur du mur du bloc concerné. Ils y en a qui vont dire que ça revient au même. Si c'est vraiment le cas on aurait dû développer la théorie de justification des fondations superficielles au mètre linéaire de longueur de la semelle L. Ce qui n'est pas le cas ! une semelle est tjrs justifiée pour ses dimensions BxL est non Bx1m ! Ça revient au même si la semelle est sollicitée en flexion composée ! Mais ici en plus des actions du mur de souténement nous avons des actions localisées de la file des poteaux de la structure métallique et par conséquent la semelle sera sollicitée à la flexion composée déviée.

** et encore une fois comme j'ai dit avant. Quelle solution vous envisagez pour la pression hydrostatique derrière le mur en période hivernale ? 

** Quelle est la longueur totale du mur ?

Cordialement

Modifié par BELLAMINE

comment_158217

bonsoir tout le monde,

après plusieurs semaines 'absence, je suis de retour.

pour le sujet qui nous intéresse, j'ai parcouru l'ensemble es posts mais, à aucun moment je n'ai vu un levé topo du terrain sur lequel est implanté l'ouvrage ainsi que ses environs immédiats.

la connaissance de ce profil ainsi que des caractéristiques du terrain et de sa nature juridique nous orienterait quant à la solution adéquate.

si le terrain avoisinant appartient au propriétaire on pourrait envisager une solution par talutage - total ou partiel- qui mènerait à l'absence de soutènement ou tout au moins à la réduction de la hauteur comme il a été suggéré.

ou Allahou A3lam

A+

comment_158219

Bonsoir 

La variante talutage total n'est pas écartée. Mais ici nous obtenons pour un talutage de 2/3 pour une hauteur de 9m du talus une emprise de terrassement de 9x3/2 = 13,5m soit une surface totale de terrassement de 13,5x9/2 = 61m². Pour une longueur totale du mur de 30m par exemple cela correspond à un volume de 1830m3 de terrassement. C'est énorme... Et si jamais la nature du terrain ne nous permet pas un talutage de 2/3 et qu'il fallait passer à 1/3 c'est pire encore...

 

Modifié par BELLAMINE

  • Auteur
comment_158227
Il y a 14 heures, BELLAMINE a dit :

Bonjour 

Ici vous êtes confronter à un choix de variante pour ton projet. Pour le moment faut faire un calcul macroscopique. La démarche que je vous propose est la suivante :

** dresser le bilan des actions 

** attention pour les actions de charges permanentes. Il y a un Gmin et un Gmax dans les combinaisons d'actions selon le fascicule 62 titre V

** pour la poussée des terres derrière le mur ne prend pas en considération l'effet et la présence des dalettes. Donc répartition triangulaire de la poussée des terres de haut vers le bas. Et cela tombe dans le sens de la sécurité pour la stabilité du mur en service.

** ramener les efforts (effort normal, moment renversant et moment stabilisant) au centre de gravité de la semelle du mur.

** le cumul des efforts obtenus selon la théorie de calcul dès murs de souténement est au mètre linéaire de longueur. Donc faut multiplier ces efforts par la longueur du mur du bloc concerné. Ils y en a qui vont dire que ça revient au même. Si c'est vraiment le cas on aurait dû développer la théorie de justification des fondations superficielles au mètre linéaire de longueur de la semelle L. Ce qui n'est pas le cas ! une semelle est tjrs justifiée pour ses dimensions BxL est non Bx1m ! Ça revient au même si la semelle est sollicitée en flexion composée ! Mais ici en plus des actions du mur de souténement nous avons des actions localisées de la file des poteaux de la structure métallique et par conséquent la semelle sera sollicitée à la flexion composée déviée.

** et encore une fois comme j'ai dit avant. Quelle solution vous envisagez pour la pression hydrostatique derrière le mur en période hivernale ? 

** Quelle est la longueur totale du mur ?

Cordialement

 

Il y a 14 heures, BELLAMINE a dit :

Bonjour 

Ici vous êtes confronter à un choix de variante pour ton projet. Pour le moment faut faire un calcul macroscopique. La démarche que je vous propose est la suivante :

** dresser le bilan des actions 

** attention pour les actions de charges permanentes. Il y a un Gmin et un Gmax dans les combinaisons d'actions selon le fascicule 62 titre V

** pour la poussée des terres derrière le mur ne prend pas en considération l'effet et la présence des dalettes. Donc répartition triangulaire de la poussée des terres de haut vers le bas. Et cela tombe dans le sens de la sécurité pour la stabilité du mur en service.

** ramener les efforts (effort normal, moment renversant et moment stabilisant) au centre de gravité de la semelle du mur.

** le cumul des efforts obtenus selon la théorie de calcul dès murs de souténement est au mètre linéaire de longueur. Donc faut multiplier ces efforts par la longueur du mur du bloc concerné. Ils y en a qui vont dire que ça revient au même. Si c'est vraiment le cas on aurait dû développer la théorie de justification des fondations superficielles au mètre linéaire de longueur de la semelle L. Ce qui n'est pas le cas ! une semelle est tjrs justifiée pour ses dimensions BxL est non Bx1m ! Ça revient au même si la semelle est sollicitée en flexion composée ! Mais ici en plus des actions du mur de souténement nous avons des actions localisées de la file des poteaux de la structure métallique et par conséquent la semelle sera sollicitée à la flexion composée déviée.

** et encore une fois comme j'ai dit avant. Quelle solution vous envisagez pour la pression hydrostatique derrière le mur en période hivernale ? 

** Quelle est la longueur totale du mur ?

Cordialement

Monsieur BELLAMINE,

Je vais essayer de procéder aux calculs à l'aide du logiciel ROBOT EXPERT, en considérant la conception proposée (mur avec deux dallettes en console) et je vais voir si ça va passer

  • 2 semaines après...
  • Auteur
comment_158581

Bonjour mes amis, j’espère que vous allez bien

Revenant à ma question précédente sur le mur de soutènement de 12.10 mètres, dont 3.50 mètres ancrés dans le sol jusqu’à la cote du bon sol. Dans la dernière conception, j’ai proposé un mur avec deux dallette (voir photo n° 01), mais cette proposition n’a pas pu être justifiée à cause de la hauteur importante des terres à soutenir (8.60 mètres à partir du T.N).

Dans cette nouvelle conception, je propose de poser deux murs reliés entre eux par 3 dallettes, la distance entre les axes des deux murs est égale à 2.00 mètres, les poussées des terres sont appliquées sur le mur 2, l’ensemble (les 2 murs plus les 3 dallettes constitue une structure qui va résister à la poussée des terres), je vous rappelle que la hauteur des terres à soutenir est égale à 12.10 mètres (8.60 mètres à partir du T.N + 3.50 m d’ancrage), est ce que cette conception est logique et on peut être une bonne solution de soutènement du talus ?

N.B:

- Concernant la longueur talon arrière de la semelle, le MO ne peut aller au delà de 2.00 mètres de profondeur pour les terrassement

- Les photos (2 et 3) illustrent la conception proposée, tandis que les photos 4 et 5 montrent le schéma statique de l'ensemble

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