J'aimerais animer une discution concernant le revetement superficiel tricouche en 15/25,8/15,et 3/8

On se demande pourquoi la plupart des revements superficiels ne sont pas réussis en algérie

1/campagne de revetement sur chaussée existante

le gravier contient beaucoup de poussière et la granulométrie n'est pas respecté malgré la présence du Laboratoire des TP (ALGERIEN)

A défaut de respecter le dosage l'entreprise triche (en connivence avec le laboratoire)

Abscence de rouleau cylindre (L'entreprise se contente du compacteur uniquement)

ces facteurs influent sur la qualité du revetement d'autant plus que lorsque vous discutez avec l'entreprise il met en cause le prix du cut back de 30.000.00DA la tonne à 65.00.00DA

C'est malheureux de le dire mais la plupart des entreprises de routes algeriennes cherchent le gain facile en trichant ( non respect du dosage du liant parcequ'il est cher)

l'état est entrain de dépenser des sommes faramineuses pour entretenir ses routes mais le résultat est sur le terrain

je m'adresse surtout pour les jeunes ingénieurs en début de carrière que c'est facile de faire une conception d'une route mais difficile de la réaliser si on n'est vraiment pas à cheval et honnete.

2/revetement sur chaussée neuve (enrobé à chaud)

mon expérience sur 30 années d'études et réalisations m'a montré qu'avant d'entamer directement l'enrobé sur la couche de base;il serait souhaitable de faire un revetement bicouche 15/25 et 8/15 sur au moins une période de 6 mois; puis l'enrobé

Le problème avec les liants hydraucarbonés se présente aussi en Tunisie, il y même des entreprises qui refusent ces mois ci l'exécution des marchés dont ils sont adjudicataires avant la révision des prix unitaires liés à ces produits (très fluctuants). Les nouvelles alternatives sont les chaussée en béton, mais ça n'a pas donné satisfaction jusque là. Alors c'est quoi la solution?...pas la peine d'entrer dans de telles discussions qui ne finiront jamais...

Pour l'enrobé, le choix de faire un revêtement bicouche avant dépend de plusieurs paramètres: le trafic, la fondation et la base, le délai... (solution qu'on ne peut pas envisagé pour les autoroutes par exemple vu le luxe accordé à la structure.)

Dans les recommandation et normes françaises, l'enrobé est directement répandu sur la base avec une couche d'accrochage. En Tunisie, on procède à l'exécution des revêtement, puis après la stabilisation de la plateforme, l'exécution de l'enrobé et ceci pour presque 95% des projets routiers.

(je vous renvoie à un document qui traite de ce sujet: http://www.zshare.net/download/128993637a674bbd/ )