posté par jamal_dz

voila 1 cas concret de la faille sismique de zemmouri ALGERIE 2003 qui est active

alors imaginez que lors de sa mise en evidence lors d1 seisme quel type de construction peut resister a de telles energies

posté par console

comme ça à chaud je dirais aucune ...

qui dit mieux ?

posté par Mohamed

je pense que les ouvrages en charpente metallique peuvent resister cette onde sismique !

:)

posté par console

en faite deux questions se posent à mon esprit !

1/ est ce qu'on peut envisager de construire sur un sol qui a subit une liquéfaction suite à un seisme ?

2/ quelles sont les constructions qui pourraient supporter de rester encore sur pieds suite à l'apparition d'une telle faille ?

merci

posté par t_salim

Salut mes frères

J’aimerai bien attirez votre attention que ces photos ne représente pas un faille sismique, ce sont que des déformations du sol engendrés par le mouvement sismique, par contre comme exemple d'une faille sismique je site la faille de San Andreas en californie au USA

? ???? ????

posté par console

bonjour salim

dans un cadre tout à fait géologique selon wiképedia

En géologie, une faille est un plan ou une zone de rupture le long duquel la déformation est cisaillante. Ce plan divise un volume rocheux en deux compartiments qui ont glissé l'un par rapport à l'autre. Ce déplacement et la déformation cisaillante sont dus aux forces exercées par les contraintes tectoniques, qui résultent de la tectonique des plaques, et à leur interaction avec les forces de volume telles que la gravité.

Les failles existent depuis l'échelle microscopique (millimétrique) jusqu'à celle des plaques tectoniques (plusieurs centaines de kilomètres). Les grandes failles se trouvent aux limites de plaques et aussi au sein des zones déformées intraplaques.

Les failles actives sont responsables de la majorité des tremblements de terre. Ceux ci sont dus au glissement rapide (quelques secondes à quelques dizaines de secondes) sur le plan de faille lors du brusque relâchement des contraintes accumulées de façon élastique pendant une longue période intersismique.

celle de san andreas comme tu peux le constater dans l'image ci dessous est celebre car elle est géometriquement de gde dimmensions

trés variable et la plus fracturée du monde

Il est à noter qu'il existe une relation entre :

* la longueur de la faille (en carte)

* la profondeur de la faille

* le mouvement total sur cette faille

* l'épaisseur de la zone fracturée

Typiquement, une faille longue d'environ 10 km affecte une épaisseur de roche d'un kilomètre environ, pour un mouvement total hectométrique (~100 mètres) et une épaisseur de la fracturée décamétrique (~10 mètres). Cette relation géométrique est néanmoins très variable suivant le contexte et le type de faille

tu as raison salim sur ce que tu dis , mais je pense aussi jamal a raison d'utiliser le terme de faille pour cette crevasse que nous montre son image comme car elle peuvent etre à mon humble avis de differents degrés et dimensions...

posté par t_salim

Merci bien consol pour ton exposé très intéressant

Mais j'aimerai bien ajouté une simple chose, l'utilisation du mots Faille -> conduit généralement notre compréhension automatiquement au Failles Tectoniques (du type convergente ou divergente) qui sont bien définit dans les cartes sismotectonique du globe or il date depuis des siècles. Pour ces photos plus précisément, l’utilisation du terme Faille est un peut exagéré surtout si on entend par ce terme une faille tectonique, et comme tu la bien expliqué les failles tectonique naisse en profondeur, mais ce que nous avons comme phots ces uniquement des déformation surfacique du sol.

De plus, les rapports élaborés par la compagne d’investigation tel que (AFPS) « Aucun mouvements de terrain significatif n’a été ni observé ni rapporté dans la bande côtière que nous avons visitée. Seules quelques instabilités minimes ont été relevées par endroit aux abords des routes entre Boumerdès et Dellys. Cependant, il a été rapporté que des mouvements de terrain importants se sont produits en particulier à l'aval immédiat du barrage de Keddara qui par ailleurs n'a subi aucun dommage. » ou même celui de (Report on the damage investigation and post-seismic campaign of 2003 Zemmouri Earthquake in Algeria by H. Oussalem The university of Tokyo & H. Bechtoula Kyoto University August 2003) Qui disent « several slight to deep fix were observed nearby some roads or free fields , however, due to their orientation, they might not be the manifestation of the active fault when exextended from the sea to the coast. » (page 26 paragraphe VII.2.) Ce qui veut dire que (plusieurs fissurations de profondeur variable ont étaient observées près des routes et en terrains libres, cependant, vu leurs orientations, ils ne peuvent pas être manifesté par la faille active).

Enfin, je peut vous donner qqs photos des fissurations du sol lors du séisme du 21 /05/2003

Une autre fois je te remercie console pour ton intervention et ton explication sur les plaques tectonique

posté par t_salim

posté par t_salim

posté par t_salim

posté par gfolic

Merci t_salim pour la précision de ta réponse.

En effet, je pense qu'il faut distinguer la faille sismique au sens géotechnique (en général connue et répertoriée dans une carte et provenant de mouvements de grande ampleur du sol), des déformations de surface (plus ou moins importantes certes mais liées à la propagation des ondes en surface).

Pour participer également à la question de console (que je remercie pour toutes les informations et indications très intéressantes qu'elle communique par ailleurs), je pense que l'on peut envisager de construire sur un sol qui a déjà liquéfié.

Des solutions de renforcement de sol comme des colonnes ballastées peuvent permettre de drainer le sol et satisfaire ainsi aux critères des règles PS92. Par contre la justification reste à mon avis assez délicate.