Invité Posté(e) le 24 février 2008 Signaler Partager Posté(e) le 24 février 2008 posté par bentafat_rachid Durabilité du béton sous conditions hivernales Publié à l'origine en novembre 1973. E.G. Swenson Le béton est un matériau de construction se prêtant à de nombreux usages et largement utilisé. Cette excellente fiche de durabilité est d'autant plus remarquable si l'on tient compte de la diversité des conditions rigoureuses auquel il est soumis. Il existe cependant des phénomènes susceptibles de lui infliger des dommages considérables si l'on ne prend pas les précautions nécessaires bien connues. Parmi eux figure l'action du gel qui engendre la détérioration du béton. En matière de dommage dû au gel, le facteur critique est, comme dans le cas de la plupart des phénomènes potentiellement destructeurs impliquant le béton, l'état d'humidité du matériau. Seuls les éléments en béton soumis à un mouillage continue ou fréquent sont susceptibles d'être endommagés par les cycles de gel-dégel. L'emploi massif de sels déglaçants, au cours de ces dernières années, a accru le problème posé par les dommages dûs au gel. Les surfaces les plus sérieusement affectées sont les surfaces horizontales et toutes surfaces, au niveau ou près du sol, soumises, dans un état détrempé à l'action conjointe du gel-dégel et des sels déglaçants. Il est bien établi aujourd'hui, tant en laboratoire que sur place, que l'on peut conférer au béton ordinaire une résistance considérable aux conditions hivernales au prix de complications et de frais minimes ou même nuls. Ce progrès est dû au fait que l'on comprend mieux la nature du processus gel-dégel dans le béton; cette compréhension a conduite à des techniques permettant de minimiser les dommages dûs au gel. Identification de Dommages dûs au Gel La plupart des processus susceptibles de détériorer le béton provoquent dans ce matériau une dilatation finale excessive et des fissurations. Tel est le cas pour l'attaque par le sulfate et la réaction alcali-granulat et, aussi, pour les dommages causés par le gel. Bien que les conditions régnantes fournissent une bonne indication, l'observation visuelle ne permet pas toujours d'identifier à coup sûr le processus destructeur responsable. Des difficultés surviennent souvent sur les surfaces horizontales; les surfaces verticales ne sont généralement pas vulnérables, sauf aux coins et aux rebords où l'absorption de l'humidité est élevée, ou près du niveau du sol où l'éclaboussement peut être fréquent. Des zones de problèmes peuvent prendre naissance là où l'écoulement est retardé, où l'eau se trouve emprisonnée, ou encore où l'accumulation de neige se prolonge. La fragmentation superficielle constitue peut-être le résultat de dommage dû au gel le plus facile à identifier. Elle se produit surtout sur les pavages, trottoirs et autres surfaces horizontales; elle est aggravée par l'emploi de sels déglaçants. La fragmentation a lieu sur une profondeur d'un pouce et plus et se développe graduellement. On doit la distinguer de l'exfoliation de la mince couche de laitance qui apparaît sur les surfaces de béton contenant trop d'eau, ou qui a été soumis à une compaction ou à un travail à la truelle excessifs. Le mouvement dimensionnel différentiel qui se produit entre le béton près de la surface et celui des couches plus profondes engendre la formation d'une fissuration à motif ou à carte. Elle peut donc résulter de l'action nuisible du gel aussi bien que d'autres processus destructeurs. On peut observer sur des structures telles que plateformes et quais l'aspect "peau d'alligator" qu'il adopte. On doit faire une distinction entre le motif à carte dû au gel, qui prend naissance à une certaine profondeur, et le faïençage qui donne lieu à des craquelures fines comme des cheveux dont la profondeur ne dépasse généralement pas celle de la couche de laitance. Le séchage et le retrait dû à la carbonatation sont les causes courantes du faïençage. Le gel engendre parfois une fissuration à motif de ligne D. Les fissures se forment, dans ce cas, parallèlement aux et près des rebords et des coins d'éléments tels que trottoirs et dalles de pavage. On peut ordinairement relier ce phénomène aux contraintes dues à une configuration particulière et à la facilité de mouillage des coins et des rebords. La désagrégation ou la pulvérisation révèle un état de détérioration avancé imputable à d'autres processus autant qu'à l'action du gel. On le rencontre souvent lorsque le béton a gelé au stade plastique ou à celui de béton frais, ou dans le cas d'un béton de très mauvaise qualité. On doit distinguer cette désagrégation en profondeur de la surface pulvérulente qui est dû à un faible matériau de laitance, ou à la carbonatation engendrée dans les enclos chauffés aux salamandres lors de construction hivernale. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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