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grini 1 message
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posté par bentafat_rachid
ségrégation, les grains présentent au cours du temps un mouvement relatif entre eux. Certains (les plus denses ou les plus volumineux) tombent alors que les autres (les fins ou ceux ayant une masse volumique réduite) remontent vers la surface[/*:m:nj8x2gle]
surface. La sédimentation des grains est très lente, par conséquent le débit d’eau ressuée est modeste. Ainsi, la pellicule d’eau ne sera visible que si le débit d’évaporation à la surface du béton est inférieur au débit d’eau ressuée[/*:m:nj8x2gle]
avec elle les particules les plus fines. Cette remontée de laitance se séparera naturellement par sédimentation une fois arrivée à la surface. Le béton présentera alors dans sa masse des “trous de ver”
(dénomination des canaux d’écoulement plus ou moins verticaux à paroi sableuse). Dans ce dernier cas, le béton présentera une ségrégation granulaire, uniquement dans sa partie haute. Au-dessus du béton quasi homogène, nous trouverons le sédiment des grains expulsés par les canaux. Bien entendu, les deux phénomènes
(ressuage et ségrégation) peuvent avoir lieu en même temps. Un fort surdosage en eau amène inévitablement à cette extrémité.[/*:m:nj8x2gle]
Le principal intérêt qu’on peut prêter au ressuage est qu’il assure une bonne cure humide de la pièce de béton. Cette protection de la surface permet ainsi, d’éviter toute perturbation de l’hydratation locale du béton par dessiccation précoce.
Cependant, dans le cas d’une absence de ressuage, les désordres engendrés par l’absence d’une véritable cure peuvent être importants. Une meilleure connaissance du ressuage permettrait ainsi de profiter pleinement de « l’auto-cure » du béton en adaptant le traitement de surface au niveau de ressuage attendu. Cette préoccupation pourrait même être prise en compte dès la formulation du béton ce qui permettrait d’éviter tout traitement ultérieur (il est de notoriété que La cure des bétons est souvent « oubliée » sur chantier).
Un autre aspect positif du ressuage est la portance à court terme du béton que ce phénomène permet, comme pour certains bétons de remblayage. Le terme générique employé désignant ces bétons à faibles dosages en ciment (< 50 kg.m-3), est « essorables ». Ces bétons connaissent actuellement un grand développement pour le remblayage de tranchées. Dans ce cas particulier, on cherche une vitesse de ressuage maximale pour une restitution à la circulation la plus rapide possible. On utilise ainsi ce type de matériau pour le remplissage de tranchées, uniquement en sols perméables ouavec interposition d’une couche coffrante drainante.